Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

ENSEMBLE 05 - Page 106

  • Le petit guide pour lutter contre les préjugés sur les migrants

    LIRE CE PETIT GUIDE édité par la CIMADE.

     

    La Cimade a pour but de manifester une solidarité active avec les personnes opprimées et exploitées. Elle défend la dignité et les droits des personnes réfugiées et migrantes, quelles que soient leurs origines, leurs opinions politiques ou leurs convictions

     

  • Le vote « estrosien » d'un texte contre la présence des migrants en région PACA

     

    Sans aucune pudeur, C.Estrosi a rejoint les positions du FN en faisant voter un texte proclamant que la région PACA est une terre sans migrant(e-s) !!

    Nous constatons là une rhétorique qui renvoie aux plus mauvais souvenirs d'une idéologie proclamant l’Europe comme "libérée des juifs", des "juifs errants" que sont ces migrants. Nous assistons de la part des « estrosiens » et consorts à une montée vers les extrêmes, c'est-à-dire vers la catastrophe. Ce vote est porteur des nuages noirs que sont le repli sur soi, l'aveuglement sur l'état du monde, la haine des autres..

    C. Estrosi, c'est oui aux touristes, ces migrants saisonniers mais c'est non aux migrants, ces touristes en transit vers des pays accueillants comme les pays du Nord de l'Europe. C'est oui aux riches princes du golf qui arrivent en jets privés ou en bateaux de luxe mais c'est non aux personnes qui fuient les tortures et la mort. C'est oui au fric mais c'est non à l'humanité.

    Nous dénonçons ce vote inqualifiable ! nous agissons et lutterons pour un accueil digne des personnes fuyant le malheur à la recherche d'un havre de paix et de dignité.

    Non aux malheurs, oui à la vie.

    Ensemble 05

     

  • « Aux yeux de l’Etat, un habitant des campagnes et un habitant des villes ça ne vaut pas la même chose »

    Association des maires ruraux de France

    jeudi 27 octobre 2016[]

    L’Association des Maires Ruraux de France publie sur son site,une vidéo de Vanik Berberian, président de l’AMRF, qui rappelle la nécessité de revoir l’organisation territoriale en France pour un meilleur équilibre entre les espaces ruraux et urbains.

    Il appelle les citoyens à s’emparer de cette question qui concerne l’ensemble des habitants dans leur quotidien en soutenant 3 idées sur la base de la devise de la République française : Liberté – égalité – Fraternité

    1) Liberté : lutter contre le mouvement de concentration vers les pôles urbains et proposer un aménagement du territoire qui tienne compte de ce que les gens ont envie de vivre.

    Les territoires ruraux, qui regagnent en population, sont en capacité d’accueillir des habitants, de l’activité économique et des services.

    2) L’égalité : entre les ruraux et les urbains. Aux yeux de l’Etat, un habitant des champs vaut moins qu’un habitant des villes

    Aujourd’hui l’Etat verse 62 € par habitant aux communes rurales contre 124 € aux grandes villes en dotation globale de fonctionnement.

    3) Fraternité : Agir en concertation pour un nouveau modèle d’organisation territoriale : il est indispensable que les élus, les services de l’Etat et les grands opérateurs nationaux se mettent autour de la table pour repenser localement un modèle pertinent d’offre de services aux habitants.

    Le pouvoir des campagnes c’est sa capacité à innover et à proposer des solutions pratiques et pertinentes au service des populations.

  • Du 1er novembre 2016 au 31 mars 2017 Début de la trêve hivernale des expulsions locatives

    La Fondation Abbé Pierre a publié ce matin un communiqué :

    Comme chaque année, les procédures d’expulsions sont en hausse. En 2015, le nombre d’expulsions effectives, avec le concours de la force publique, a fait un bond spectaculaire de 24 % en un an, pour atteindre 14 363 (contre 11 604 en 2014) ! Une hausse et un niveau inédits, alors que ces chiffres étaient relativement stables depuis dix ans (voir données complètes en annexe).

    Et encore faut-il rappeler que les expulsions réalisées avec le concours de la force publique ne sont qu’une minorité des expulsions, compte tenu du fait que de nombreux ménages partent « d’eux-mêmes » sans attendre les forces de l’ordre.

    Ces chiffres alarmants sont la conséquence de la hausse des loyers des années 2000, dans le parc privé mais aussi dans le parc social, et de la montée de la précarité depuis la crise. Ils signent aussi l’échec des politiques de prévention des expulsions qui n’ont pas su jusqu’ici enrayer cette tendance. Le début de la trêve hivernale (du 1er novembre au 31 mars), qui offre un répit aux ménages en difficulté, doit être pour tous les acteurs l’occasion de se remobiliser pour éviter ces drames humains qui viennent alimenter la grande exclusion.

    Les expulsions ne sont pas une fatalité. Leur prévention peut réellement être améliorée, lorsque les acteurs sont investis et mettent en œuvre des dispositifs ingénieux, comme des aides à la quittance dès les premières difficultés ou des permanences associatives d’accompagnement juridique des ménages à chaque stade de la procédure. Autant de pratiques que le plan interministériel de prévention des expulsions, piloté par un pôle national, devra généraliser au plus vite.

    Toujours est-il qu’en cas d’échec de ce type de mesures de prévention, en fin de procédure, il revient aux pouvoirs publics de refuser au maximum l’octroi de la force publique, jusqu’à ce qu’une solution de relogement digne soit trouvée pour le ménage, et d’indemniser les bailleurs dans cette attente. Cela doit déjà être appliqué pour les personnes vulnérables, et plus particulièrement celles reconnues prioritaires au titre du droit au logement opposable (DALO), qui continuent pourtant, chaque année, à être expulsées par dizaines.

    Plateforme « Allô Prévention Expulsion » de la Fondation Abbé Pierre : 0 810 001 505