Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

ENSEMBLE 05 - Page 104

  • Le droit international existe-il ?

    M. Estrosi en apportant un flamboyant soutien à M. Nétanyahu défie l'ensemble du monde entier puisque la résolution de dénonciation de la politique de colonisation sauvage a été adoptée par l'Organisation des Nations Unies. Qu'une visite prévue à l'avance ait lieue n'est pas le problème. Mais en s'asseyant sur les droits des palestiniens à avoir un État, M. Estrosi se range aux côtés des faucons israéliens et fait reculer la paix si nécessaire et si vitale. La colonisation sauvage est une annexion de fait qui va à l'encontre de toutes les résolutions de l'O.N.U, M. Estrosi se met ainsi en dehors du droit international et cela n'est pas acceptable de la part d'un responsable politique ayant la fonction de Président de notre région. Nous dénonçons et condamnons cette position unilatérale et non fondée en droit. Si M. Estrosi est un homme politique responsable, il doit au minimum revenir sur son soutien inconditionnel à la politique agressive israélienne et se mettre en accord avec le droit international sinon pour sauver son honneur il ne lui reste plus qu'à démissionner ou bien admettre qu'il n'est plus qu'un «hors la loi» international.

    Ensemble 05

     

  • Vœux pour une année 2017 de résistances sociales et démocratiques « ESS, transformation sociale et échéances politiques » Appel à l’organisation de « Rencontres de la Plaine » pour que soit définie une autre voie et s’expriment d’autres voix pour l’ESS

    2017, dans un contexte international inquiétant, et compte tenu des échéances électorales, s’annonce tant pour l’ESS que pour la société toute entière comme l’année de tous les dangers.

     Pour l’ESS, d’un côté, la banalisation accélérée d’un trop grand nombre de ses grandes enseignes, de ses institutions, de l’autre, la résistance qui s’exprime au sein de certains secteurs mutualistes, coopératifs et associatifs, mais surtout la consolidation, l’émergence de structures innovantes engagées dans la transformation sociale.

    L’enjeu : la survie d’une économie de l’initiative citoyenne, de la solidarité, d’un « entreprendre autrement » fondé sur la propriété collective, la gestion démocratique et la non-lucrativité, c’est à dire l’affectation des nécessaires résultats au développement du projet commun ancré dans les grands enjeux de notre époque.

     Pour la société toute entière, d’un côté, la poursuite, l’accélération du démantèlement de l’Etat social, le développement des inégalités, la promotion par des media entre les mains des pouvoirs économiques d’un modèle fondé sur le lucre et des conceptions antihumanistes des progrès technologique, le développement de la crise écologique, l’absence de perspectives politiques du fait de l’éclatement du champ politique notamment du camp progressiste, de l’autre, les résistances de secteurs de plus en plus large de l’opinion telle quelle se sont, par exemple, exprimés dans le soutien au mouvement social du printemps 2016, l’émergences de formes nouvelles de solidarité, les aspirations à un autre monde au-delà de toutes les frontières,

    l’enjeu : la survie de la démocratie, économique, sociale, culturelle et environnementale, des conquêtes de deux siècles de mouvement social.

    Pour nous militant-e-s d’une ESS de transformation sociale et écologique et du mouvement social, conscient-e-s de notre tradition historique commune, il s’agit de définir une autre voie, de faire entendre d’autres voix, pour prendre toute notre place dans les initiatives de résistance et de reconquête d’une opinion dominée par la « doxa » libérale.

    Cela passe notamment par des confrontations entre acteurs, une promotion des initiatives, une prise de parole dans le débat public et dans les campagnes présidentielles et législatives.

    C’est pourquoi nous proposons l’organisation d’une manifestation, la plus large possible, d’échange entre militant-e-s, d’interpellation des forces politiques du camp progressiste et d’adresse à l’opinion.

    Les Rencontres de La Plaine doivent se tenir le 25 mars à l’initiative de Plaine-Commune et des premières organisations et personnalités signataires du présent appel. 

    Elles seront largement ouvertes et rechercheront la plus large association des media du mouvement social et progressiste pour une diffusion la plus ample des questions, des prises de positions et du travail collectif qui en émaneront.

    François Longérinas, CFD/EMI, Jean Philippe Milesy, Rencontres sociales, Jack Potavin, GOEES, Patrick Vassalo, Plaine-Commune

     

    G.Massiah (militant altermondialiste) M.Caballero (militant ESS) J.L. Cabrespines (CESE)

    J.F.Bolzinger (Ugict-CGT) D.Huynh (syndicaliste Ugict) J.C.Boual (CAC) J.Sammut (mutualiste)

    J.Chemarin (mutualiste) J.Lusson (AITEC) S.Mayer (PCF) H.Defalvard (Universitaire Paris XIII)

    D.Sieffert (Politis) …

  • Communauté d'agglomération: installation du nouveau conseil communautaire

     

    Madame, Monsieur,

    Je vous prie de bien vouloir noter que la  séance d'installation du nouveau Conseil Communautaire aura lieu le Lundi 09 janvier 2017 à 18 h 15 au QUATTRO.
    La convocation et l'ordre du jour vous parviendront prochainement sur votre tablette informatique.
    Cordialement.

    La Direction Générale des Services

     

  • 2017: on vous souhaite le meilleur !

     

    1504528_620338518071478_5872304135720326111_n.jpg
     En faisant scintiller notre lumière, nous offrons aux autres la possibilité d'en faire autant.
    Nelson Mandela 
     
    Pour 2017, on vous souhaite tout simplement le meilleur.

     

  • POUR NOTRE SANTÉ, IL FAUT REVOIR NUMERUS CLAUSUS ET LIBERTÉ D'INSTALLATION

     

    logo.gif
    Mme TOURAINE vient de procéder à une hausse du NC-Numerus Clausus de près de 6% soit environ 478 places supplémentaires pour 2017. C'est une bonne chose, elle va dans le sens de l'ouverture des postes et donc de l'accroissement du recrutement des étudiants en médecine. Cela doit évidemment s'accompagner des moyens nécessaires pour les facultés et les terrains de stage.
    Mais c'est une mesurette insuffisante. Elle ne fait que partiellement rattraper la baisse terrible du numérus clausus. Créé en 1971 pour satisfaire des professionnels inquiets par la concurrence et pour diminuer l'offre afin de faire baisser la demande, le NC tournait alors autour de 8600 places. Si on retient le chiffre de 2016 de 7633 places, cela ferait donc un NC de 8111 pour 2017 soit encore en dessous de celui de 1971. C'est pire si on retient le chiffre de 6% car le total avoisine alors les 8000. Or la population a augmenté de près de 15 millions et nos demandes de santé, du fait du vieillissement mais pas seulement, ont également augmenté et se sont diversifiées. Le pourcentage du nombre de jeunes en formation par rapport à la population totale s'est donc effondré et n'est aucunement compensé par cette création.
    La CN-Coordination Nationale des Comités de Défense des Hôpitaux et Maternités de Proximité le dit depuis longtemps, il faut soit supprimer ce NC, soit l'ouvrir de manière maximale. Nos régions désertifiées et nos hôpitaux avec trop de postes vacants l'exigent. Il n'y a plus en France d'accès égalitaire à une santé de qualité. La proximité sanitaire a été ravagée depuis une trentaine d'années par tous les gouvernements qui se sont succédés. Les fractures territoriales (qui concernent aussi les autres services publics) renforcent les fractures sociales. Notre République n'est plus unitaire et solidaire au niveau des droits. Pour compenser on emploie des médecins étrangers (en déshabillant ainsi leurs pays qui ont besoin d'eux), on pousse les médecins à cumuler retraite et poursuite de leur activité (environ 15% des médecins actuels), et on livre nos administrations sanitaires aux demandes exorbitantes de professionnels mercenaires sans scrupules.
    Pire rien n'a été fait pour vraiment contrer les inégalités de densité médicale sur les territoires. Toutes les régions sont touchées. Les écarts sont énormes entre les centres des villes (universitaires et/ou bien localisées…) et les banlieues, zones semi-urbaines ou rurales. En conservant la liberté d'installation, on a choisi sciemment de privilégier les intérêts personnels et corporatistes par rapport au bien-être général. Toutes les initiatives, uniquement incitatives, n'ont rien donné, au contraire, et on est dans une course folle aux gaspillages de deniers publics pour essayer d'attirer dans les secteurs peu pourvus de jeunes professionnels qu'il faut appâter par des primes ou autres aménagements. Comment ose-t-on se féliciter de la dernière prime promise (pouvant aller jusqu'à 50 000 €) alors que cette manière de traiter notre accès à la santé devrait être planifiée et pensée globalement.
    Rappelons qu'à la CN nous nous positionnons pour limiter la liberté d'installation, en nommant pour une période de 3 à 5 ans les professionnels là où sont les besoins des personnes et des territoires. Libres à eux ensuite de choisir la région qui leur conviendrait mieux.
    Il est important de signaler que les autres professions de santé sont règlementées en matière d’installation (infirmier(e)s, pharmacien(ne)s…
    Tous les élus et responsables savent que c'est la seule voie possible, et qu'en reculer l'échéance, c'est creuser encore plus les déséquilibres sanitaires de notre pays, augmenter le nombre de personnes qui n'accèdent plus aux soins, et multiplier les coûts, les pertes de temps et les risques en généralisant les déplacements. Les régions sans généralistes ni spécialistes et les services fermés parce qu'on manque de personnel qualifié contribuent à réduire la qualité de la santé en France. Il est plus que temps de réagir de manière responsable, solidaire et écologique.


    Lure le 19/12/2016