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ENSEMBLE 05 - Page 101

  • Le Conseil d’Administration du CCAS se réunira le 17 février 2017 prochain : deux des délibération nous interpellent.

    - Le débat d'orientation budgétaire pour 2017 :

    Il est constaté depuis 2012 une baisse de fréquentation et d'activités de certains services (comme les centres de loisirs, l'épicerie sociale et le portage des repas à domicile) ce qui entraîne une baisse significative de la participation des usagers (épicerie sociale -19%, portage des repas - 15%, crèche familiale -13%). Malgré une très légère remontée en 2016 nous nous demandons si ceci n'est pas en rapport avec la diminution de la subvention de la ville de Gap au CCAS (de 4,4 Millions d'€ en 2010 à moins de 3 millions d'€ en 2016) et avec des dépenses de personnel qui passent de 5,8 Millions d'€ en 2014 à 5,2 Millions d'€ en 2016 ? La baisse de qualité du service public rendu n'entraîne-t-elle pas un départ des usagers vers des services privés ? Le coût des services n'est-il pas trop élevé pour les personnes ayant de très faibles revenus ?

    Par exemple l'épicerie solidaire qui avait 735 usagers en 2013 n'en a plus que 594 en 2016, alors que la précarité a augmenté.

    Face à cette situation alarmante nous espérions que le président du CCAS et de sa majorité analyseraient les causes de ce recul et nous proposeraient des solutions innovantes.

    Mais NON, alors que tous les indicateurs démontrent que la situation des familles en difficultés s'aggrave, il est proposé de poursuivre la même politique..

    - Le rapport sur l'égalité hommes femmes : au delà de l’état des lieux, il doit également comporter «un bilan des actions menées et des ressources mobilisées en matière d'égalité professionnelle entre les femmes et les hommes et il décrit les orientations pluriannuelles » ce que nous avons cherché en vain !

    Gap le 12 février 2017

     

    Joel Reynier conseil municipal et communautaire « tous Capables Gauches,,,, »

     

  • Agglomération Gap, Tallard, Durance

    gapençaisLIRE le PROCÈS VERBAL de la SÉANCE du 9 JANVIER 2017

  • Rapport 2017 de la Fondation Abbé Pierre

     

    État du mal logement en France

     

    La 22e édition du rapport annuel sur l’état du mal-logement de la Fondation Abbé Pierre dessine le portrait d’une France fracturée par la crise du logement. 4 millions de personnes sont sans abri, mal logées ou sans logement personnel.

    Outre ces situations les plus graves, 12,1 millions de personnes sont touchées à des degrés divers par la crise du logement. Effort financier excessif, précarité énergétique, risque d’expulsion locative, copropriétés en difficulté, surpeuplement... au total, sans les doubles comptes, près de 15 millions de personnes sont touchées, à un titre ou à un autre, par la crise du logement.

    À bien des égards, pour les pauvres, les classes populaires et moyennes, la situation tend à s’aggraver, en particulier depuis la hausse des prix de l’immobilier des années 2000 et le déclenchement de la crise économique en 2008.

    TENDANCES À L’AGGRAVATION

    Le nombre de personnes sans domicile a augmenté de 50 % entre 2001 et 2012. Celui des personnes en hébergement contraint chez des tiers de 19 % entre 2002 et 2013. Les personnes en surpeuplement accentué sont de plus en plus nombreuses, alors que la tendance depuis des décennies était plutôt à la baisse : + 17 % entre 2006 et 2013 pour le surpeuplement accentué et + 6 % pour le surpeuplement modéré.

    LA CRISE N’EST PAS FORCÉMENT LÀ OÙ ON L’ATTENDAIT.

    Les locataires continuent de payer leur loyer, puisque le nombre d’impayés semble stable. Mais à quel prix... Les Français sont 44 % de plus qu’en 2006 à se priver de chauffage à cause de son coût. 42 % de plus à subir un effort financier excessif pour payer son logement.

    Résultat, le nombre de personnes modestes ayant eu froid à leur domicile pour des raisons liées à la précarité s’est accru de 25 % entre 2006 et 2013. Le nombre d’expulsions locatives avec le concours de la force publique a atteint son record en 2015, avec 14 363 expulsions, un chiffre en hausse de 33 % par rapport à 2006.

    UN QUINQUENNAT EN DEMI-TEINTE POUR LES MAL-LOGÉS

    Si la situation ne semble pas meilleure qu’il y a cinq ans pour les mal-logés, des graines ont indéniablement été semées et des avancées obtenues, en matière de loyers, d’orientation des attributions Hlm, de gouvernance, de précarité énergétique...

    Mais elles ne suffiront pas face à l’ampleur du mal-logement, faute de priorité budgétaire accordée à ce sujet, de cap politique clair et stable et d’un partage des compétences suffisamment lisible et responsabilisant sur le terrain.

    Le rapport met en débat 15 grandes propositions pour faire reculer la crise du logement, et appelle chacune et chacun à s’en emparer.

    Les 15 idées contre la crise du logement

    - Combattre la crise du mal-logement, un enjeu démocratique
    - « Logement d’abord"
    - Attributions de logements sociaux : généraliser la transparence et la justice sociale
    - Pour un parc social accessible aux ménages à bas revenus
    - Mobilisation du parc privé à des fins sociales : passer de l’artisanal à l’industriel
    - Accueillir les personnes migrantes dignement : des logements et des droits
    - Prévenir mieux pour expulser moins
    - Face au logement indigne, donner du pouvoir aux habitants
    - Résorber les passoires thermiques en une génération
    - Dynamiser les quartiers populaires : améliorer les conditions d’habitat et donner des perspectives
    - Encadrer les loyers : une réforme qui fait ses preuves, à renforcer
    - Sécuriser l’accession à la propriété plutôt que la favoriser outre mesure
    - Construire plus, mieux, et moins cher
    - Renforcer le pilotage local des politiques du logement par les intercommunalités
    - Pour une révolution fiscale de l’immobilier
    - Financer la sortie de crise du logement : un projet pour l’Europe

    LE RAPPORT INTÉGRAL
    Le 22e rapport sur l’état du mal-logement en France 2017.

    LE DOSSIER DE SYNTHÈSE
    Le dossier de synthèse du 22e rapport sur l’état du mal-logement en France 2017.
    15 idées contre la crise du logement.
    Un quinquennat en demi-teinte pour les mal-logés.
    Les chiffres du mal-logement.
  • Signature de l’engagement d’utilité sociale « Habitat et Humanisme » 2017-2020

    Le 17 janvier, Emmanuelle Cosse, ministre du Logement et de l’Habitat durable, Bernard Devert président fondateur d’Habitat et Humanisme et Patrice Raulin co-gérant de la Foncière d’Habitat et Humanisme, ont signé un engagement d’utilité sociale afin de renforcer l’action d’Habitat et Humanisme pour le logement abordable et contre la précarité énergétique.

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