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  • Association Citoyenne de Défense de l’Hôpital Public de Briançon Membre de la Coordination Nationale des Hôpitaux et Maternités de Proximité

     

     

     

    APPEL A RASSEMBLEMENT SAMEDI 25/2/2012 à 14h

    AU ROND POINT GRAND’ BOUCLE DE BRIANçON

     Vous avez appris que, lors d’une conférence de presse le 9/2/2012 à Marseille, le Directeur de l’Agence Régionale de Santé PACA, aux ordres du Gouvernement, a dévoilé publiquement la version définitive de son Projet Régional de Santé 2011-2016.

     Apparaît, entre autres, la suppression de l’autorisation d’activité du Service de Réanimation de l’Hôpital de Briançon pour 2016 (8 autres sur les 45 de PACA seront concernés)

    Cette déclaration confirme ce que les citoyens avaient découvert lors de la réunion de la Conférence de Territoire du mardi 6 décembre 2011 à Briançon : le Centre Hospitalier de Briançon serait amputé de son Service de Réanimation.

    Depuis début décembre, la Population informée par les syndicats de l’hôpital, par des élus et par notre association, a manifesté son opposition à ce projet

    ·         En « s’invitant » à la réunion du 6 décembre à la salle du Prorel

    ·         En se rassemblant dans la cour de l’hôpital le 19 décembre

    ·         En signant une pétition qui dépasse les 7000 signatures

    ·         En occupant le rond point de Grand’ Boucle le 7 janvier

    Des courriers ont été envoyés à l’ARS en respectant les délais, le ministre a été interpellé par nos élus, de nombreuses motions ont été prises par des municipalités, la presse a relayé sans arrêt tout ce qui concernait l’hôpital….

    Rien n’y a fait, la décision a été prise le 30 janvier comme le prouvent les documents disponibles sur le site de l’ARS PACA….

     Ça n’a pas suffit ! Nous continuerons donc nos actions sous toutes les formes qui nous paraitront adaptées aux circonstances et pendant tout le temps nécessaire pour que le Service Public garantisse l’égalité des soins pour tous, dans nos montagnes y compris.

    Nous exigeons toujours

    -          le maintien inconditionnel du Service de Réanimation

    -          les moyens necessaires au développement de l’Hôpital Public de Briançon.

    Nous appelons donc nos adhérents et sympathisants, les membres de toutes les autres organisations associatives, syndicales et partis, toutes tendances confondues, les citoyens et leurs élus du Nord 05 à poursuivre la résistance :

     -        En relayant cet appel urgent par mail sur leurs réseaux

     -          En continuant à signer la pétition

     -          En se regroupant avec leurs badges et leurs drapeaux

     au Rond Point de Grand’ Boucle samedi 25 févrierà 14h

     

    pour faire parler de l’Hôpital de Briançon

    partout en France

    et en Italie.

     

     

  • L'EDITO

     Urgence pour une autre Europe 

    Plan européen après plan européen, la Grèce s'enfonce dans la crise !

    La dette grecque est passée de 263 milliards en 2008 à 355 milliards en 2011. Pour la cinquième année consécutive, 2011 se solde par une récession économique. En un an, le PIB grec a chuté de 233 milliards à 218 milliards (-7%). Le chômage a progressé de 8% à 20%.

    Pourtant, les « bonnes recettes libérales » qui devaient redresser la situation ont été appliquées. Conséquences : baisse des salaires, des emplois dans la fonction publique, de la protection sociale. Le bilan de la politique Merkozy imposée aux grecs est accablant.

    De l'avis de nombre d'observateurs économiques dans le monde, c'est l'échec économique : des chinois à Georges Soros (spéculateur hors pair qui s'y connaît), du prix Nobel d'économie Joseph Stiglitz à de nombreux analystes financiers, tous s'inquiètent de l'aveuglement européen. Même l'Union Européenne n'a plus l'air de croire à la politique qu'elle dicte au gouvernement grec, comme au gouvernement qu'elle a mis en place en Italie.

    Les mots manquent pour décrire ce qui se passe, ce qui est infligé au peuple grec.

    Les salaires et les retraites sont amputés de 50 % et parfois plus. La malnutrition fait des ravages parmi les enfants, la faim fait son apparition surtout dans les grandes villes du pays dont le centre est désormais occupé par des milliers de SDF misérables, affamés et en haillons.

    Les services publics sont liquidés ou privatisés avec comme conséquences, à l'exemple de la santé, que le nombre de lits d'hôpitaux est réduit de 40 %, qu'il faut payer très cher même pour accoucher, qu'il n'y a plus dans les hôpitaux publics de pansements ou de médicaments de base. Des milliers de citoyens grecs handicapés, infirmes ou souffrant de maladies rares se voient condamnés à une mort certaine et à brève échéance faute de subsides et de médicaments.

    Les femmes grecques, premières licenciées, sont contraintes d'assumer par le travail domestique ce que les services publics ne font plus.

    Enfin, pour l'école, l'État grec n'est toujours pas capable, en janvier 2012, de fournir aux élèves les livres de l'année scolaire commencée en septembre.

     

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  • TROP, C’EST TROP !

    TOUS DANS L’ACTION LE 29 FEVRIER 2012


    Le 29 février 2012, ensemble, à l’appel de tous les syndicats d’Europe agissons pour dire non à l’austérité.
    Une vaste campagne de culpabilisation se développe. Partout, les salariés s’entendent dire qu’ils coûtent trop cher. En France, le Président de la République a annoncé deux mesures qui à nouveau vont frapper durement les salariés, les retraités, les privés
    d’emploi.
    Après la réforme des retraites de 2010 et les deux plans d’austérité de 2011, il aggrave la situation en voulant augmenter la TVA, l’impôt le plus inégalitaire, diminuant encore le pouvoir d’achat pour le plus grand nombre de salariés. La Protection sociale serait une nouvelle fois fragilisée.
    Il entend instaurer des accords « compétitivité emploi » légalisant ainsi le chantage des employeurs « emploi contre salaires et temps de travail ». Ces accords ouvrent la voie à la remise en cause d’un pilier essentiel du droit social français et du contrat de
    travail.
    Plus globalement, age de départ à la retraite, durée légale du travail, conventions collectives, procédures de licenciement, salaire minimum, droit de grève, service public et protection sociale … tout devrait passer à la moulinette de « la compétitivité ».
    Pourtant les moyens existent pour une autre politique. Le bouclier fiscal fait bénéficier de cadeaux par milliards aux plus riches, les exonérations de cotisations sociales ne profitent qu’au patronat, etc… La richesse créée va toujours aux mêmes ! Nous nous prononçons pour une autre répartition des richesses en faveur des salariés, des retraités, des privés d’emploi.
    Partout en Europe, les mêmes logiques sont imposées de façon coordonnée. En effet, les chefs d’Etat et de gouvernement ont décidé de passer un cran supérieur pour instaurer l’austérité. Ils s’apprêtent à signer un nouveau traité, le 1er mars prochain, élaboré à quelques uns en dehors de toute procédure et consultation démocratique. Il imposerait un carcan budgétaire et économique à des pays déjà durement touchés par le chômage et la récession. L’austérité s’imposerait à tous, encadrant toute négociation au niveau national, sectoriel et d’entreprise et réduisant les capacités d’intervention des organisations syndicales.
    Lors du T.C.E., les Français, comme les Irlandais, seuls peuples à être consultés, avaient clairement dit NON. Pourtant, les gouvernements sont alors passés en force. Aujourd’hui, sans consultation on veut nous imposer un traité dont les conséquences seraient de faire supporter à ceux qui produisent les richesses les conséquences de la crise capitaliste, à l’image de la Grèce.
    Ce traité est contraire à l’Europe sociale à laquelle nous aspirons, il ne ferait qu’alimenter les rejets des solidarités, les replis nationaux, la montée des forces nationalistes et d’extrême droite.
    Dans toute l’Europe, les syndicats s’opposent à ce traité. Pour la première fois la Confédération Européenne des Syndicats dit clairement NON à un traité européen. Ils appellent ensemble à agir le mercredi 29 février 2012, veille du sommet européen
    pour dire non à l’austérité et exiger des réponses pour l’emploi et la justice sociale.
    Dans les Hautes Alpes, les syndicats CGT, FSU et Solidaires appellent les salariés à se
    mobiliser, à décider de la GREVE sur les lieux de travail et à participer à la MANIFESTATION INTERPROFESSIONNELLE organisée à Gap le mercredi 29
    février 2012 à 11h00 ( Place Jean Marcellin, devant la Maison de l’Europe) jusqu’à la
    Préfecture des Hautes Alpes.
    Gap, le 17 02 2012

  • Mécanisme européen de stabilité (MES)

     

    Patrick Braouezec 

    21 février 2012

    Sous le Mécanisme européen de stabilité : un FMI européen

     « Tous les citoyens ont le droit de constater, par eux-mêmes ou par leurs Représentants, la nécessité de la contribution publique, de la consentir librement, d’en suivre l’emploi et d’en déterminer la quotité, l’assiette, le recouvrement et la durée ». article 14, Déclaration des droits de l’homme et du citoyen, adoptée le 26 août 1789 

    Il nous est demandé de voter par le biais de la procédure d’urgence, le projet de loi ratifiant le traité instituant le Mécanisme européen de stabilité (MES).

    Ce projet, préparé dans une opacité totale au point que la presse ne prend pas la peine d’informer les citoyens, contient tous les éléments pour que soit, d’une part  abandonnée la souveraineté et que, d’autre part  la démocratie régresse.

    En définitive, nous allons voter pour un FMI européen. Je ne cesse de dénoncer les politiques mises en place par le FMI qui rend les pays exsangues et affame les peuples, ce n’est pas pour voter pour le MES.

    Ce MES prendra la suite, à partir de juin 2013, des instruments créés en 2010 pour faire face à la crise de la dette. Il viendra renforcer le Pacte budgétaire (TSCG).

    Un Etat, pour avoir accès aux aides du MES, devra accepter toutes les dispositions sur l’austérité budgétaire contenues dans le TSCG.

    Lorsqu’un Etat Membre sollicitera une demande de soutien à la stabilité, c’est la Commission européenne en liaison avec la Banque Centrale Européenne (BCE) qui évaluera le risque pour la stabilité de la zone euro et, en collaboration avec le FMI, analysera la soutenabilité de l’endettement public du pays demandeur et les besoins réels de financement de ce dernier. La négociation devra s’inscrire dans le respect du Pacte budgétaire (TSCG.)

    Le gouvernement français, qui n’en est pas à son premier passage en force, a décidé, sans l’avis de l’ensemble des citoyens, de participer à la création d’un monstre institutionnel contre lequel les Etats eux–mêmes et à fortiori les peuples seront désormais totalement impuissants. Ainsi se poursuit, sous la pression du monde du marché et des affaires, la déstructuration de l’Etat, des exigences démocratiques, le démembrement de la souveraineté populaire ; le tout au profit d’institutions échappant à tout contrôle.

    Le transfert, en toute illégalité, à des autorités européennes et internationales qui ne sont soumises à aucun contrôle démocratique de pouvoirs qui relèvent pas nature de la souveraineté populaire s’apparente à un véritable coup d’Etat.

     

  • Le vote par procuration permet à un électeur absent, de se faire représenter, le jour d'une élection, par un électeur de son choix.

    La personne choisie pour voter est désignée librement, mais doit toutefois respecter certaines conditions.

    La démarche s'effectue au commissariat, à la gendarmerie, au tribunal d'instance ou auprès des autorités consulaires.

    Pour en savoir plus, cliquez sur le lien: