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  • Epandage immodéré de sel (courriel transmis à Mme la préfète, à M. le maire de Gap et au président du conseil général)

     

    Nous groupe souhaite vous faire part d'une pratique déviante depuis quelques années et qui choque beaucoup de nos concitoyens. Nous voulons parler de l'épandage immodéré de sel sur la voirie communale autant que sur le réseau routier départemental. Certaines zones du centre-ville de GAP sont intégralement recouvertes sur plusieurs dizaines de mètres carrés d'une épaisseur de sel qui masque totalement le sol. Les rues et les trottoirs sont colorés de blanc et il suffit d'emprunter le col de Manse (entre autres) pour s'apercevoir que le bitume est totalement blanc de sel ... Il semblerait que les différents protagonistes (services municipaux de la voirie, commerçants, services du conseil général et de l’état) ignorent les dégâts considérables que crée le sel en stérilisant les sols agricoles ou naturels, et en déséquilibrant les biotopes, lorsqu'il est drainé par les eaux pluviales et de fonte de neige, et ceci assez loin en aval des zones d'épandage. Des solutions autres existent, à commencer par le déneigement mécanique qu'on a toujours connu, mais aussi l'épandage de sable, gravillons, copeaux de bois ... Ce comportement excessif est d'autant plus choquant qu'il apparaît à une période où les épisodes neigeux deviennent plus rares.
     
    Bien cordialement,
     
    Françoise Perroud et Jean-Claude Eyraud
     
    Conseillers municipaux de la ville de Gap

     

     
  • Appel du Front de Gauche pour l’Art et la Culture

     

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    QUELLE HUMANITÉ VOULONS-NOUS ÊTRE ?

    mercredi 15 février 2012


    Le Front de Gauche affirme que l’art et la culture sont le moteur de l’émancipation, de l’affranchissement, de la subversion, de l’invention, de la libération du joug des obsédés du profit.

    Les propositions du Front de gauche concernant l’art et la culture visent à mettre en oeuvre un recentrage vital : l’humain d’abord.

    La démocratie sera culturelle ou ne sera pas.

    « Il n’y a pas d’alternative », répètent en boucle jusqu’à l’écoeurement les néolibéraux depuis les années Thatcher et Reagan. Cette injonction, insulte à la pensée, à un conformisme résigné à la loi du marché donnée comme la forme achevée et indépassable de la civilisation, est en fait le symptôme le plus voyant de la faillite du libéralisme qui proclamait avec arrogance la fin de l’Histoire : l’énorme machine technico-financière est en train de dévorer la planète et l’humanité qui l’habite. Les métastases inhérentes au système financier se sont propagées de façon pernicieuse au point de provoquer une crise de civilisation remettant en question jusqu’aux fondements de l’humaine condition dans son environnement naturel : l’homme d’aujourd’hui n’aurait donc plus d’autre horizon que de celui de satisfaire son supposé intérêt individuel en obéissant à des réflexes programmés de consommation. La conscience claire de ce qu’est d’être humain sur la terre, de ce que cela implique de solidarité avec le prochain, est ainsi brouillée à dessein par les usuriers. L’homme est devenu gage pour les prêteurs sans scrupules.

    Alors bien entendu, l’art et la culture pouvant présenter un danger majeur pour les agioteurs, - le danger de la pensée critique et créative source de renouvellement et de changement -, ces derniers ont programmé et entrepris le saccage du service public de la culture, la déstabilisation des créateurs et l’égarement de tous les citoyens : faire du profit sur le divertissement, oui ; laisser penser les artistes et spectateurs, non !

    Car dans cette relation de dialogue entre l’individu et son semblable, d’offrande réciproque, de création de pensées et de rêves, de poésie et de beauté, d’harmonie et de disharmonie, d’observation et de conscience, de transformation, de jouissance du temps, d’introspection et d’expression, bref, tout ce que l’art et la culture favorisent ou fabriquent pour nos humanités singulières et plurielles, il y a risque de bonheur certes, mais aussi risque d’affrontement radical avec la doctrine culturelle des sectateurs de la concurrence faussée et servile farouchement opposés à l’intelligence et la sensibilité, à la jouissance du partage, à la complémentarité et la solidarité. Le comploteur craint toujours la lumière, l’oxygène, la liberté et le cri.

    Le Front de Gauche considère que le champ culturel est un enjeu primordial et déterminant dans la lutte contre la déshumanisation de la société contemporaine. Il veut réinviter l’art à occuper l’espace du débat public.

    Le Front de Gauche veut rebâtir un service public de l’art et de la culture en le chargeant de composer et entretenir le terreau qui rend possible toute création artistique, en lui demandant d’organiser une éducation réellement populaire, en lui confiant les clés des patrimoines passés, présents et futurs.

    Le Front de Gauche reconnaîtra l’artiste dans sa fonction de chercheur indispensable à la société, et le protégera comme tout travailleur. Le Front de Gauche confiera à chaque citoyen les outils du symbolique pour devenir co-créateur du futur partagé.

    En oeuvrant pour la démocratie culturelle, le Front de Gauche entend assurément servir d’abord l’humain.

    - Signez l’appel

  • Les élus locaux repoussent le chantage de Sarkozy

    Comme il l’avait annoncé lors de son intervention télévisée, Nicolas Sarkozy a reçu le 10 février, les associations d’élus à l’Elysée. Les discussions se sont conclues sur un constat de désaccord. Les responsables locaux refusent d’être « les boucs émissaires » de la stratégie de campagne du candidat-président, visant à faire de la réduction des dépenses sociales son arme de campagne.

    S’exprimant à la sortie de cette conférence, François Fillon a expliqué que les collectivités territoriales devaient participer à la stratégie présidentielle de réduction de la dette publique. « Nous nous sommes engagés à réduire le déficit de 100 milliards d’ici à 2016. Chacun doit participer. L’Etat représente 35 % des dépenses, les collectivités 20 %. C’est une œuvre collective qui doit faire l’objet d’un diagnostic commun et de mesures partagés », a-t-il affirmé.

    Argument majeur du discours présidentiel : les effectifs des agents publics pèsent trop lourd dans les budgets locaux. Alors que les conséquences de la RGPP commencent à être largement critiquées, le chef de l’Etat souhaite que les collectivités suivent un mouvement identique, en réduisant le nombre de leurs fonctionnaires. (Voir l’interview de Baptiste Talbot, secrétaire général de la CGT service public dans la Lettre du CIDEFE 1360 du 10 février 2012)

    Pour ce faire, il propose, à l’image des logiques européennes, « un pacte de stabilité » aux collectivités. Ce dernier devrait faire l’objet d’un débat au Parlement et pourrait être mis en œuvre dans la loi de finances pour 2013. Il permettrait de « fixer la trajectoire des objectifs en matière d’emplois et d’effectifs », a déclaré François Fillon. Le Premier ministre a également fait valoir qu’une nouvelle enveloppe de 2 à 5 milliards d’euros devrait être débloquée pour soutenir les investissements publics locaux, en attendant l’arrivée « dans les plus brefs délais » de la banque publique chargée de remplacer Dexia. Enfin, un système de bonus malus, récompensant les collectivités « vertueuses », et pénalisant les collectivités qui le seraient moins, a été proposé.

    Cette annonce, contraire au principe constitutionnel de libre administration des collectivités territoriales, a provoqué un tollé de réactions négatives.

    Après les finances publiques, la conférence a évoqué la question de l’inflation des normes. Un travail sur la réduction de ces dernières devrait être lancé. Il portera à la fois sur les normes existantes et à venir. Une proposition de loi déposée par le sénateur Dolige va être examinée dans ce sens à l’Assemblée nationale et au Sénat. Le renforcement des pouvoirs de la commission de « contrôle des normes » devrait aussi être abordé.

  • Déclaration commune CFDT, CGT, FSU, Solidaires, UNSA

     

    Réunion intersyndicale du 9 février 2012

    jeudi 9 février 2012

    En Europe, le chômage frappe un grand nombre de salariés, particulièrement les jeunes et les femmes. De très nombreux salariés voient leur pouvoir d’achat fortement amputé. Les inégalités se creusent.

    En France, la situation de l’emploi continue de se dégrader, l’augmentation de la TVA ne fera qu’aggraver les inégalités.

    Face à ces situations économiques et sociales qui se dégradent et avec le durcissement de l’austérité comme seule réponse de la part des dirigeants européens, la Confédération européenne des syndicats (CES) appelle à une journée d’action européenne le 29 février, à la veille du Conseil européen. Dans ce cadre, les organisations syndicales CFDT, CGT, FSU, Solidaires, UNSA se mobiliseront partout en France pour que le travail et la justice sociale soient au centre des priorités politiques.

    Les mesures d’austérité ne sont pas la réponse à la crise, au contraire, elles produisent d’énormes dégâts sociaux. On ne peut pas continuer à imposer des mesures qui ne marchent pas, qui enfoncent les pays dans la crise et appauvrissent de plus en plus de salariés, chômeurs et retraités.

    Le projet de traité, élaboré sans véritable débat démocratique, qui sera à l’ordre du jour du Sommet européen de mars 2012 renforcerait l’austérité. Son principal objectif est de réduire au maximum les déficits publics quels qu’en soient les impacts sociaux. Il ne relancerait pas la croissance et ne résoudrait pas la crise de la dette souveraine.

    Le besoin de gouvernance économique est utilisé dans beaucoup de pays pour justifier la mise en cause des systèmes de relations sociales et de négociations collectives, pour imposer une pression à la baisse sur les salaires, pour affaiblir la protection sociale, le droit de grève et privatiser les services publics.

    Parce qu’il est contraire à l’Europe sociale que nous voulons, avec la CES, nous nous opposons à ce projet de traité. Nous avons besoin d’une nouvelle politique monétaire économique et sociale dans le cadre d’une gouvernance économique forte de la zone euro qui donne priorité aux politiques en faveur de la création d’emplois de qualité.

    Pour une Europe sociale fondée sur la solidarité, la justice et la cohésion sociale, les organisations syndicales CGT, FSU, Solidaires, UNSA s’engagent dans cette mobilisation en y impliquant largement tous les salariés, partout dans les entreprises et les administrations. Elles appellent à faire du 29 février une puissante journée d’actions passant notamment par des rassemblements et des manifestations interprofessionnelles.

    (NB : La CFDT décidera lors de son conseil national des 14 et 15 février les modalités de son engagement dans cette mobilisation.)

    Montreuil, le 9 février 2012