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  • Saisonniers

    LIRE  le RAPPORT VANNSON remis officiellement le 17 novembre au Ministre du Travail, de l'Emploi et de la Santé, Xavier Bertrand.

  • Deux repreneurs des aciéries de Provence se sont fait connaître

    Le sort des 52 salariés des AFP est en jeu:  DL du 23/11/11

    Les Aciéries et Fonderies de Provence pourraient avoir trouvé une porte de sortie. Deux plans de cession seront étudiés par le tribunal de commerce de Gap le 9 décembre prochain Photo Archives Le DL

    Les Aciéries et Fonderies de Provence pourraient avoir trouvé une porte de sortie. Deux plans de cession seront étudiés par le tribunal de commerce de Gap le 9 décembre prochain Photo Archives Le DL

     

    Les Aciéries et Fonderies de Provence (AFP) de L’Argentière-la-Bessée pourraient éviter la liquidation judiciaire.

     

    Pour le moment, deux offres de reprise ont été déposées. L’une en provenance du groupe franco-américain Fecko basé en Alsace. Et l’autre « vient tout juste d’arriver.

    Un deuxième candidat s’est très récemment manifesté mais je n’en sais pas plus pour le moment » confie Jean-Paul Olive, le président du tribunal de commerce de Gap. Un tribunal qui étudiera ces deux offres de reprise (et peut-être d’autres) le 9 décembre prochain.

    Deux offres de reprise

    « Les gens qui se sont manifestés sont assez sérieux, apparemment » indique Jean-Paul Olive.

    Reste à savoir si le gage de sérieux des potentiels repreneurs sera suffisant pour sauver les AFP et ses 52 salariés. Car, l’entreprise argentiéroise de métallurgie a surtout un besoin urgent de trésorerie. Et a aussi besoin d’un lifting en profondeur afin d’améliorer l’outil de production et ainsi satisfaire les commandes.

    Sans injection conséquente de fonds de roulement à court terme, et sans investissement lourd à moyen terme, les AFP auront bien du mal à honorer un carnet de commandes pourtant plein.

    C’est d’ailleurs ce qui avait fait défaut au précédent repreneur, Usis. Cette société basée dans les Bouches-du-Rhône avait repris les AFP en dépôt de bilan à l’automne 2009… avant de quitter le navire au printemps 2010.

    Besoin de trésorerie

    En cessation de paiement depuis le 10 août dernier, le sort des AFP a été confié à un administrateur judiciaire, Maître Bruno Sapin, chargé d’organiser la phase de sauvetage de l’entreprise, et à un mandataire judiciaire, Maître Vincent de Carrière, chargé de défendre les intérêts des créanciers.

    Pour éviter une nouvelle mésaventure économique et surtout pour éviter de mettre 52 employés sur le carreau, le tribunal de commerce risque fort de demander des garanties solides au futur repreneur des AFP, véritable institution industrielle à L’Argentière-la-Bessée.

     

    par Yoann GAVOILLE le 23/11/2011 à 06:01
  • INFO ALPES 1

    FDG_Ensemble-219X117-10.jpgAlpes du Sud - Le Front de Gauche est en ordre de bataille. C’est le premier mouvement politique à se lancer officiellement dans la campagne des élections législatives. Côté Hautes-Alpes, on connaît ceux qui se lanceront dans cette course politique. Pour la seconde circonscription, celle du député PRG sortant Joël Giraud, la communiste Catherine Guigli, adjointe au maire de Briançon, portera les couleurs du Front de Gauche. Dans la 1ère circonscription, c’est l’actuel conseiller municipal d’opposition de Gap, Jean-Claude Eyraud, qui est titulaire. Plusieurs priorités : développer le ferroviaire en abandonnant l’idée de l’A51, améliorer les soins de proximité en encourageant la création de maisons de santé, appuyer la construction de logement notamment pour les saisonniers. Et également diversifier les activités économiques. « Nous aurions dû anticiper le réchauffement climatique. Il y de plus en plus de risques l'hiver autour de la neige, et donc de graves difficultés pour les entreprises qui travaillent autour. Elles représentent 80 % de l’économie du département », précise t-il.

    Dans les Alpes de Haute-Provence, les candidats sont connus sans être officiels. Pour la seconde circonscription, celle de Manosque, Martine Carriol, conseillère régionale porte les couleurs du Front de Gauche. Et pour la première, le candidat pressenti est Jean-Louis Pain, porte-parole départemental du parti de Gauche. Pour lui la campagne sera axée sur la spécificité rurale du 04. « Les deux grands pôles, Arkéma à Château-Arnoux Saint-Auban et Sanofi à Sisteron, sont régulièrement menacé. On a des difficultés à garder les jeunes au pays faute d’avoir des solutions », explique t-il.

     

    L’officialisation des candidats du Front de gauche des Alpes-de-Haute-Provence se fera en milieu de semaine prochaine.

  • Conférence de presse

    FDG_Ensemble-219X117-10.jpgLes candidats du front de gauche dans la 1er circonscription des Hautes Alpes vous invitent à participer au petit déjeuner de presse qu'ils organisent le MARDI 22 NOVEMBRE à 9 heures salle "LA MUTUALITE" immeuble le St Denis impasse Montjoie à GAP.
    A cette occasion nous vous présenterons notre démarche et répondrons à vos questions.
     
    Bien cordialement,
     
    Jean-Claude EYRAUD et Franck GATOUNES
     
     

  • Nucléaire : vite, un référendum !

     

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    “ L’implication populaire permanente ” est l’une des lignes directrices du programme du Front de Gauche. Restaurer la démocratie est aujourd’hui une nécessité tant les grandes décisions sont soustraites au peuple. La politique énergétique n’échappera pas à cette règle. Pour cela, le Front de Gauche créera un pôle 100% public de l’énergie où les salariés et les citoyens seront étroitement associés aux décisions. Dans la même logique, le Front de Gauche initiera un grand débat public national de la politique énergétique en France qui se conclura par un référendum sur l’avenir du nucléaire. La sortie du nucléaire ou le maintien d’un nucléaire sécurisé et public sera alors tranché par le peuple français.
    Cette revendication démocratique essentielle est combattue par deux courants.
    D’un côté les tenants du néolibéralisme veulent confier la politique énergétique du pays au marché « libre et non faussé ». Les exemples étrangers montrent les dangers de cette vision. On se souvient de la Californie victime de coupures de courant à répétition parce que les courtiers en électricité comme Enron ont parallèlement encouragé la surconsommation et organisé la pénurie afin de faire monter les cours.
    De l’autre, les tenants d’un despotisme autoritaire qui verraient la technocratie décider à la place du peuple. Le patron d’EDF, Henri Proglio, en donne une illustration saisissante lorsqu’il tente d’étouffer tout débat public sur la place du nucléaire en privant de publicité les journaux qui lui déplaisent ou en agitant ses relais au sein même du Bureau national du PS. C’est pourquoi le Front de Gauche avance à la fois le mot d’ordre de nationalisation du secteur, contre les libéraux, et celui de démocratisation par l’organisation du referendum, contre les technos autoritaires.
    Il est plus étonnant de voir aussi des dirigeants écologistes combattre notre proposition. On a entendu certains d’entre eux dire que cette ne visait qu’à masquer des contradictions internes en notre sein. Il existe en effet des avis divergents au sein du Front de Gauche sur l’avenir du nucléaire. Nous ne l’avons jamais caché. Ce débat traverse toute la gauche et en fin de compte au sein de toute la société française. Comment le résoudre positivement sinon par une méthode transparente et démocratique ? Le choix de la politique énergétique du pays ne peut pas être confié aux marchés financiers ou aux technocrates… mais pas davantage aux négociateurs de circonscriptions électorales ! Le Front de Gauche n’est d’ailleurs pas le seul à avoir avancée la question du référendum puisque Eva Joly s’est déclarée favorable à une telle consultation dans une tribune du 13 mai 2011 publiée par Le Monde.
    Des dirigeants écologistes refusent le référendum en expliquant que les Français choisiront lors de l’élection présidentielle. Nous voilà encore une fois embarqués dans la logique anti-démocratique de la Ve République ! Les Français sont consultés un fois tous les 5 ans et ce vote pour un seul homme ou une seule femme déciderait de la suite sur tous les sujets ? Lorsque Nicolas Sarkozy a utilisé sa victoire de 2007 pour adopter le Traité de Lisbonne rejeté par le peuple Français en 2005, n’était-ce pas un coup de force ? Il n’est pas vrai que lors de l’élection présidentielle, les Français se prononceront sur tous les sujets et notamment celui du nucléaire. Il faut donc consacrer un temps démocratique pour ce débat.
    Les opposants au référendum expliquent parfois qu’il ne sert à rien de mettre en œuvre cette consultation puisque son issue est connue d’avance. Pour les uns, le peuple français choisirait largement la sortie du nucléaire après la catastrophe de Fukushima car leur vote serait déterminé par l’émotion. Pour les autres, le “ oui au nucléaire ” l’emporterait largement vu le poids du « lobby nucléaire ». Il faudrait savoir ! En tout cas on voit bien que le résultat de ce référendum n’est pas connu d’avance. Pour peu qu’un vrai débat se tienne, le peuple français est imprévisible. Pour sa part le Front de Gauche n’a pas peur du débat populaire. Il est d’ailleurs surprenant de voir que ceux qui disent qu’un débat populaire avant référendum serait biaisé n’hésitent pas à défendre que ce soit le débat de présidentielle, encore plus biaisé, qui tranche la question !
    Il est un autre argument essentiel en faveur le referendum. Les choix énergétiques sont des engagements à très long terme. Une politique énergétique digne de ce nom ne peut être changée à chaque mandature. Le référendum permet de prendre cet engagement pour plusieurs décennies en lui donnant une très grande légitimité démocratique.
    Notre combat pour le référendum fait le lien entre la maîtrise publique, la souveraineté populaire et la prise en compte du long terme qui est l’horizon de la planification écologique.

     

    “ L’implication populaire permanente ” est l’une des lignes directrices du programme du Front de Gauche. Restaurer la démocratie est aujourd’hui une nécessité tant les grandes décisions sont soustraites au peuple. La politique énergétique n’échappera pas à cette règle. Pour cela, le Front de Gauche créera un pôle 100% public de l’énergie où les salariés et les citoyens seront étroitement associés aux décisions. Dans la même logique, le Front de Gauche initiera un grand débat public national de la politique énergétique en France qui se conclura par un référendum sur l’avenir du nucléaire. La sortie du nucléaire ou le maintien d’un nucléaire sécurisé et public sera alors tranché par le peuple français.
    Cette revendication démocratique essentielle est combattue par deux courants.
    D’un côté les tenants du néolibéralisme veulent confier la politique énergétique du pays au marché « libre et non faussé ». Les exemples étrangers montrent les dangers de cette vision. On se souvient de la Californie victime de coupures de courant à répétition parce que les courtiers en électricité comme Enron ont parallèlement encouragé la surconsommation et organisé la pénurie afin de faire monter les cours.
    De l’autre, les tenants d’un despotisme autoritaire qui verraient la technocratie décider à la place du peuple. Le patron d’EDF, Henri Proglio, en donne une illustration saisissante lorsqu’il tente d’étouffer tout débat public sur la place du nucléaire en privant de publicité les journaux qui lui déplaisent ou en agitant ses relais au sein même du Bureau national du PS. C’est pourquoi le Front de Gauche avance à la fois le mot d’ordre de nationalisation du secteur, contre les libéraux, et celui de démocratisation par l’organisation du referendum, contre les technos autoritaires.
    Il est plus étonnant de voir aussi des dirigeants écologistes combattre notre proposition. On a entendu certains d’entre eux dire que cette ne visait qu’à masquer des contradictions internes en notre sein. Il existe en effet des avis divergents au sein du Front de Gauche sur l’avenir du nucléaire. Nous ne l’avons jamais caché. Ce débat traverse toute la gauche et en fin de compte au sein de toute la société française. Comment le résoudre positivement sinon par une méthode transparente et démocratique ? Le choix de la politique énergétique du pays ne peut pas être confié aux marchés financiers ou aux technocrates… mais pas davantage aux négociateurs de circonscriptions électorales ! Le Front de Gauche n’est d’ailleurs pas le seul à avoir avancée la question du référendum puisque Eva Joly s’est déclarée favorable à une telle consultation dans une tribune du 13 mai 2011 publiée par Le Monde.
    Des dirigeants écologistes refusent le référendum en expliquant que les Français choisiront lors de l’élection présidentielle. Nous voilà encore une fois embarqués dans la logique anti-démocratique de la Ve République ! Les Français sont consultés un fois tous les 5 ans et ce vote pour un seul homme ou une seule femme déciderait de la suite sur tous les sujets ? Lorsque Nicolas Sarkozy a utilisé sa victoire de 2007 pour adopter le Traité de Lisbonne rejeté par le peuple Français en 2005, n’était-ce pas un coup de force ? Il n’est pas vrai que lors de l’élection présidentielle, les Français se prononceront sur tous les sujets et notamment celui du nucléaire. Il faut donc consacrer un temps démocratique pour ce débat.
    Les opposants au référendum expliquent parfois qu’il ne sert à rien de mettre en œuvre cette consultation puisque son issue est connue d’avance. Pour les uns, le peuple français choisirait largement la sortie du nucléaire après la catastrophe de Fukushima car leur vote serait déterminé par l’émotion. Pour les autres, le “ oui au nucléaire ” l’emporterait largement vu le poids du « lobby nucléaire ». Il faudrait savoir ! En tout cas on voit bien que le résultat de ce référendum n’est pas connu d’avance. Pour peu qu’un vrai débat se tienne, le peuple français est imprévisible. Pour sa part le Front de Gauche n’a pas peur du débat populaire. Il est d’ailleurs surprenant de voir que ceux qui disent qu’un débat populaire avant référendum serait biaisé n’hésitent pas à défendre que ce soit le débat de présidentielle, encore plus biaisé, qui tranche la question !
    Il est un autre argument essentiel en faveur le referendum. Les choix énergétiques sont des engagements à très long terme. Une politique énergétique digne de ce nom ne peut être changée à chaque mandature. Le référendum permet de prendre cet engagement pour plusieurs décennies en lui donnant une très grande légitimité démocratique.
    Notre combat pour le référendum fait le lien entre la maîtrise publique, la souveraineté populaire et la prise en compte du long terme qui est l’horizon de la planification écologique.