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  • Conseil municipal du vendredi 4 novembre 2011 de la ville de Gap

    Voir ci-dessous les questions orales du groupe G.A.U.C.H.E. transmises à M. le maire de Gap

     

     

     

    Risques psychosociaux

     

    Le 17 octobre, dans les conclusions de la réunion du personnel de notre ville concernant les RPS, vous avez annoncé la création d'un comité de pilotage chargé d'élaborer à partir de l'audit du cabinet CATEIS un plan d'action à vous soumettre d'ici la fin de l'année.

    Vous avez indiqué à plusieurs reprises votre intention de travailler dans la transparence et paritairement.

    Dans ce cadre notre groupe souhaite participer aux travaux de ce comité de pilotage.

     

     

    Foyer Bellevue

     

    Le 14 septembre dernier s'est tenu au siège du CCAS de la ville de Gap la première réunion du groupe de travail "AVENIR du FOYER BELLEVUE".

    Avant votre arrivée à la réunion, Mme Françoise Dusserre avait indiqué que "nous avions un trimestre pour avancer sur le dossier et que plusieurs rencontres seraient organisées avec, si besoin, les techniciens de l'OPH, du ST ...qu'il s'agissait d'établir un état des lieux et mettre tout à plat..."

    A plusieurs reprises durant la réunion, j'ai demandé que les membres du groupe de travail soient destinataires de toutes les informations financières et techniques et puissent étudier en toute objectivité et transparence toutes les propositions.

    Je pensais qu'un calendrier de réunions allait être mis au point, hélas vous avez conclu les travaux en indiquant que la prochaine réunion serait fixée mi-décembre et que ce serait la seule avant la décision définitive du président de l'OPH 05.

    Par courriel en date du 15 septembre  j'ai renouvelé ma demande d'une étude sérieuse et complète de toutes les alternatives possibles sur l'avenir de nos établissements d'accueil des personnes âgées de notre cité. A ce jour cette demande est restée lettre morte.

     

    Réseau de transport d'électricité

     

    Les organisations syndicales de RTE (réseau de transport d'électricité) ont manifesté dernièrement leur inquiétude devant la possible délocalisation d’une des activités qui se trouve actuellement sur le site de Grisolles, sur la commune de La Rochette.

    Ce site accueille 26 personnes qui travaillent sur différentes activités. RTE envisage de délocaliser la partie “contrôle des commandes à distance des appareils haute tension” à Bouc-Bel-Air dans les Bouches-du-Rhône. On s’orienterait vers la fermeture partielle du site. Neuf personnes sur 26 seraient concernées. La direction justifie cette délocalisation par le besoin de moins de maintenance.

    Les organisations syndicales, qui rappellent la disparition du GET Alpes Provence à Gap en 2006 (30 agents), considèrent qu’il s’agit « d’une coupe sombre dans les services publics de notre département. Nous sommes en zone de montagne avec toutes ses spécificités et c’est encore les usagers et des familles entières qui vont faire les frais de cette politique industrielle. »

    Les syndicats dénoncent « des délais d’intervention et de maintenance plus long, voir supprimés par manque de personnel, une aberration par rapport à la mission de RTE et l’engagement pris pour l’avenir énergétique de la Haute Durance ».

    Nous vous proposons l'adoption d'une motion demandant l'abandon de ce projet de réforme.


     

    Françoise Perroud et Jean-Claude Eyraud


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  • Il est temps que l'économie sociale et solidaire soit reconnue et entendue

    Point de vue
    Publié par : LEMONDE.FR
    Le : 28.10.11
    par Claude Alphandéry, président du Labo de l'économie sociale et
    solidaire, président d'honneur de France Active

    *******************

    La crise qui pèse sur les peuples n'est pas seulement financière. Elle
    est économique, écologique, sociale, morale et politique. Ses
    conséquences frappent le quotidien de la plupart des citoyens :
    augmentation du chômage, baisse du pouvoir d'achat, violence des
    relations professionnelles, appauvrissement des plus démunis, explosion
    des inégalités, dégradation de l'environnement…

    Face à cette situation, l'Europe et la superpuissance américaine donnent
    le spectacle atterrant de leur complaisance à l'égard des pratiques
    toxiques du capitalisme financier. La rigueur imposée par la gestion
    d'une dette liée à la course effrénée aux profits réduit le pouvoir
    d'achat, l'emploi et la compétitivité des entreprises. Elle réduit
    d'autant les chances de reprise tout en aggravant la situation des plus
    faibles comme celles des classes moyennes. Et les dirigeants font encore
    semblant de croire à des mesures de régulation très partielles qui font
    la part belle à ceux qui s'enrichissent sur la crise.

    Les peuples ne restent pas indifférents et manifestent partout leur
    indignation. Ils ne supportent plus d'être condamnés aux secousses de
    plus en plus brutales de la société, de l'économie, de la finance. Ils
    exigent des gouvernements qu'ils changent de cap. Mais combien de temps
    faudra-t-il encore attendre pour que ceux-ci les entendent ? Les Etats
    resteront-ils impavides devant l'effondrement prévisible ?

    Nous savons pourtant qu'une autre voie est possible. Elle est fondée sur
    d'autres formes de production et de consommation qui profite non aux
    privilégiés mais à l'ensemble des citoyens.

    Dans une déclaration commune récente, une centaine d'organisations et de
    personnalités ont estimé que cette voie passait tout d'abord par
    d'autres rapports démocratiques, par une écoute et une expression
    publique des citoyens et de leurs organisations représentatives, tant
    françaises qu'internationales. Il n'est que temps que les responsables
    politiques adoptent une approche différente de la mondialisation et de
    la construction européenne, en cherchant des relations équitables entre
    l'ensemble des parties-prenantes.

    Elle implique également une autre conception de la richesse dans sa
    nature et dans sa répartition. Le développement des échanges marchands
    devraient s'appuyer sur la coopération et non sur un excès de
    compétition pour le seul profit, tandis que les échanges non marchands
    donneraient toute leur place aux besoins fondamentaux des citoyens.

    Enfin, si nous voulons offrir un futur plus accueillant aux jeunes
    générations et à celles qui nous rejoignent en ce moment, les ressources
    naturelles doivent être respectées comme un bien commun de l'humanité.
    L'éducation, la prévention et la culture doivent être considérées comme
    des enjeux déterminants de l'évolution de la société.

    Cette voie n'a rien d'une utopie. Elle est mise en œuvre au quotidien
    par les acteurs de l'économie sociale et solidaire (ESS). Constituée de
    milliers d'initiatives très diverses dans leurs réalités, l'ESS se fonde
    sur des caractéristiques essentielles : un projet économique au service
    de l'utilité sociale, des valeurs éthiques, un fonctionnement
    démocratique et une dynamique de développement fondée sur l'ancrage
    territorial. Ces initiatives ouvrent des voies nouvelles car elles
    cherchent à produire, consommer et décider autrement, et à développer un
    projet économique plus respectueux des personnes, de l'environnement et
    des territoires. Elle constitue aujourd'hui une force économique qui
    représente 10 % de l'emploi en France, 215 000 employeurs et 2,3
    millions de salariés.

    Les pouvoirs publics n'y sont pas insensibles mais ne parviennent pas
    encore à s'approprier pleinement les aspirations qui guident l'ESS.
    Celle-ci a apporté la preuve de sa capacité de transformation du système
    ; il leur appartient désormais de prendre toute la mesure de ses apports
    aussi bien en termes de lien social que de création d'entreprises,
    d'emplois, de richesse. Il est temps de lui donner les moyens de changer
    d'échelle, pour être à la mesure des enjeux. Il y a urgence à lui donner
    un nouvel élan pour faire reconnaître l'ampleur de sa capacité à
    transformer et irriguer la société tout entière.

    Tel est l'objectif de ce mois de novembre où se déploient et s'affichent
    des milliers d'initiatives qui témoignent de l'engagement des citoyens,
    de leur capacité à se rassembler, à coopérer pour mieux vivre ensemble,
    à s'organiser sur leur propre territoire, à donner le pouvoir aux
    personnes et non à l'argent, à partager collectivement la richesse
    produite en préservant les biens communs…

    Le dualisme Marché-Etat ne suffit plus. Il y a une impérieuse nécessité
    à tenir compte des apports de la société civile, de l'engagement des
    citoyens, des capacités propres de développement de chaque territoire.
    Il y a urgence à mettre en œuvre une véritable démocratie économique.
    Les acteurs de l'économie sociale et solidaire en ont la capacité. Les
    responsables politiques en auront-ils la clairvoyance ?

  • Signez la pétition, refusez le budget militaire 2012

    Les caisses sont vides ? Et pourtant, les députés sont appelés à voter le 9 novembre un budget de la Défense de plus de 40 Milliards d'euros, pensions comprises.

    Ce n'est pas la crise pour tout le monde et tous les budgets. Ce budget de la Défense 2012 prépare les guerres de demain et alourdit la dette publique. L'arme nucléaire y a encore une fois la part belle.

    Ce budget est la conséquence de la réintégration de la France dans le commandement militaire de l'Otan et du vote de la Loi de programmation militaire 2010-2013 qui engloutira ces prochaines années 186 milliards d’euros au bénéfice de la Défense, dont 102 milliards seront consacrés à l’équipement des forces. Quelles sont les menaces auxquelles notre pays doit faire face et qui nécessitent un tel détournement de fonds ?
    Au lieu de servir à préparer la guerre, ces sommes colossales devraient servir à éradiquer la faim dans le monde, assurer un accès à l'eau potable à tous, garantir une éducation partout sur la planète, ...promouvoir la paix.

    Le Mouvement de la Paix vous invite à vous mobiliser pour refuser ce véritable budget de guerre.


    Pour cela :

    • Signez la cyber-pétition en ligne qui sera envoyée en votre nom aux parlementaires, députés et sénateurs, de votre département - cela ne prend que quelques instants;
    • Faites signer cette pétition autour de vous (en téléchargeant la pétition en un fichier pdf) et renvoyez les signatures au comité du Mouvement de la Paix de votre département ou au siège national du Mouvement de la Paix, Maison de la Paix, 9 rue Dulcie September, 93400 Saint Ouen;
    • Demandez un rendez-vous aux parlementaires de votre département pour les mettre devant leur responsabilité;
    • Faites suivre ce message (en format html) à vos connaissances pour former la chaîne de la paix.

    Nous comptons sur vous.

    Le Mouvement de la Paix

    www.mvtpaix.org

     
  • Politique des Indignés (Chronique France Culture) Par Clémentine Autain


    indignes-de-londres.bmp

    Samedi, les “indignés” de Londres ont installé un deuxième campement dans la capitale anglaise. Ces militants ont pris place au cœur du quartier financier de la City, inspirés par le mouvement d’occupation de Wall Street à New York et par celui des “indignés” de Madrid. Dans sa livraison 46, numéro d’automne, la revue Multitudes s’intéresse au sens de ce mouvement planétaire. « Indignés », « Dégage » sont des mots d’ordre porteurs d’idées contemporaines et de nouvelles convergences possibles.

    Yves Citton, Anne Querrien et Victor Secrétan signent à chaud une analyse ramassée mais fort intéressante. Ils s’efforcent de saisir le caractère éminemment politique de ces mouvements : « Les commissions et assemblées ne se sont pas contentées de gérer l’évacuation des poubelles sur les places occupées, écrivent-ils ; elles ont articulé des demandes macropolitiques appelées à recadrer les débats à venir ». Au fond, « c’est l’affirmation d’entrée de la citoyenneté pour tous qui fait commun, qui fait légitimité ; la ville et ses quartiers sont posés au cœur des actions comme lieux de discussions et de l’élaboration des mots d’ordre qui sont différenciés dans ce commun ». Autrement dit, les indignés prospèrent sur la panne de la démocratie représentative et partagent leurs expériences dans et à partir de la ville, comme si ce territoire remplaçait désormais l’usine dans son rôle de cristallisation du mouvement ouvrier d’hier. Lire la suite »