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  • Hold up sur le logement social

    RESOLUTION du Congrès de l’Union sociale pour l’habitat

    lundi 4 octobre 2010



    Congrès de l’Union sociale pour l’habitat - Strasbourg 28-29-30 septembre 2010

    - RESOLUTION -

    Le Congrès, réuni à Strasbourg, s’oppose unanimement à la taxe d’1 milliard d’euros sur 3 ans que l’Etat veut mettre en place sur les loyers des organismes d’Hlm.

    Dans le même temps, le budget de l’Etat passera de 630 M€ en 2010 à 500 M€ en 2011 et 400 M€ en 2013 selon le Projet de Loi de Finances. En réalité, avec le prélèvement annuel de 340 M€, l’Etat ne paierait plus que 160 M€ en 2011 et seulement 60 M€ en 2013. Les aides à la pierre seraient donc largement payées par le logement social et ses locataires, et non plus par la solidarité nationale.

    Cette taxe sur les loyers s’élèverait à 240 euros par logement sur 3 ans, et elle ne pourrait que se répercuter sur l’offre nouvelle pour ceux qui attendent un logement et sur le niveau de service pour les locataires.

    Elle remettrait en cause les objectifs sur lesquels les organismes étaient prêts à s’engager dans le cadre des Conventions d’Utilité Sociale aux côtés des collectivités territoriales.

    Cette taxe sur les loyers Hlm entraînerait une diminution de la production de 60000 logements sur 3 ans avec des conséquences sur l’emploi et le bâtiment. Ce sont 10 milliards d’euros de travaux qui ne seraient pas engagés.

    Le Congrès demande solennellement au Parlement de revenir sur cette mesure qui figure dans le Projet de Loi de Finances pour 2011.

     

    Logement


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  • 10 stratégies de Manipulation

    Le linguiste nord-américain Noam Chomsky a élaboré une liste des « Dix Stratégies de Manipulation » à travers les média. Nous la reproduisons ici. Elle détaille l'éventail, depuis la stratégie de la distraction, en passant par la stratégie de la dégradation jusqu'à maintenir le public dans l'ignorance et la médiocrité.

    > 1/ La stratégie de la distraction

    > Élément primordial du contrôle social, la stratégie de la diversion consiste à détourner l’attention du public des problèmes importants et des mutations décidées par les élites politiques et économiques, grâce à un déluge continuel de distractions et d’informations insignifiantes. La stratégie de la diversion est également indispensable pour empêcher le public de s’intéresser aux connaissances essentielles, dans les domaines de la science, de l’économie, de la psychologie, de la neurobiologie, et de la cybernétique. « Garder l’attention du public distraite, loin des véritables problèmes sociaux, captivée par des sujets sans importance réelle. Garder le public occupé, occupé, occupé, sans aucun temps pour penser; de retour à la ferme avec les autres animaux. » Extrait de « Armes silencieuses pour guerres tranquilles »

    > 2/ Créer des problèmes, puis offrir des solutions

    > Cette méthode est aussi appelée « problème-réaction-solution ». On crée d’abord un problème, une « situation » prévue pour susciter une certaine réaction du public, afin que celui-ci soit lui-même demandeur des mesures qu’on souhaite lui faire accepter. Par exemple: laisser se développer la violence urbaine, ou organiser des attentats sanglants, afin que le public soit demandeur de lois sécuritaires au détriment de la liberté. Ou encore : créer une crise économique pour faire accepter comme un mal nécessaire le recul des droits sociaux et le démantèlement des services publics.

    > 3/ La stratégie de la dégradation

    > Pour faire accepter une mesure inacceptable, il suffit de l’appliquer progressivement, en « dégradé », sur une durée de 10 ans. C’est de cette façon que des conditions socio-économiques radicalement nouvelles (néolibéralisme) ont été imposées durant les années 1980 à 1990. Chômage massif, précarité, flexibilité, délocalisations, salaires n’assurant plus un revenu décent, autant de changements qui auraient provoqué une révolution s’ils avaient été appliqués brutalement.

    > 4/ La stratégie du différé

    > Une autre façon de faire accepter une décision impopulaire est de la présenter comme « douloureuse mais nécessaire », en obtenant l’accord du public dans le présent pour une application dans le futur. Il est toujours plus facile d’accepter un sacrifice futur qu’un sacrifice immédiat. D’abord parce que l’effort n’est pas à fournir tout de suite. Ensuite parce que le public a toujours tendance à espérer naïvement que « tout ira mieux demain » et que le sacrifice demandé pourra être évité. Enfin, cela laisse du temps au public pour s’habituer à l’idée du changement et l’accepter avec résignation lorsque le moment sera venu.

    > 5/ S’adresser au public comme à des enfants en bas-âge

    > La plupart des publicités destinées au grand-public utilisent un discours, des arguments, des personnages, et un ton particulièrement infantilisant, souvent proche du débilitant, comme si le spectateur était un enfant en bas-age ou un handicapé mental. Plus on cherchera à tromper le spectateur, plus on adoptera un ton infantilisant. Pourquoi ? « Si on s’adresse à une personne comme si elle était âgée de 12 ans, alors, en raison de la suggestibilité, elle aura, avec une certaine probabilité, une réponse ou une réaction aussi dénuée de sens critique que celles d’une personne de 12 ans ». Extrait de « Armes silencieuses pour guerres tranquilles »

    > 6/ Faire appel à l’émotionnel plutôt qu’à la réflexion

    > Faire appel à l’émotionnel est une technique classique pour court-circuiter l’analyse rationnelle, et donc le sens critique des individus. De plus, l’utilisation du registre émotionnel permet d’ouvrir la porte d’accès à l’inconscient pour y implanter des idées, des désirs, des peurs, des pulsions, ou des comportements…

    > 7/ Maintenir le public dans l’ignorance et la bêtise

    > Faire en sorte que le public soit incapable de comprendre les technologies et les méthodes utilisées pour son contrôle et son esclavage. « La qualité de l’éducation donnée aux classes inférieures doit être la plus pauvre, de telle sorte que le fossé de l’ignorance qui isole les classes inférieures des classes supérieures soit et demeure incompréhensible par les classes inférieures. Extrait de « Armes silencieuses pour guerres tranquilles »

    > 8/ Encourager le public à se complaire dans la médiocrité

    > Encourager le public à trouver « cool » le fait d’être bête, vulgaire, et inculte…

    > 9/ Remplacer la révolte par la culpabilité

    > Faire croire à l’individu qu’il est seul responsable de son malheur, à cause de l’insuffisance de son intelligence, de ses capacités, ou de ses efforts. Ainsi, au lieu de se révolter contre le système économique, l’individu s’auto-dévalue et culpabilise, ce qui engendre un état dépressif dont l’un des effets est l’inhibition de l’action. Et sans action, pas de révolution!…

    > 10/ Connaître les individus mieux qu’ils ne se connaissent eux-mêmes

    > Au cours des 50 dernières années, les progrès fulgurants de la science ont creusé un fossé croissant entre les connaissances du public et celles détenues et utilisées par les élites dirigeantes. Grâce à la biologie, la neurobiologie, et la psychologie appliquée, le « système » est parvenu à une connaissance avancée de l’être humain, à la fois physiquement et psychologiquement. Le système en est arrivé à mieux connaître l’individu moyen que celui-ci ne se connaît lui-même. Cela signifie que dans la majorité des cas, le système détient un plus grand contrôle et un plus grand pouvoir sur les individus que les individus eux-mêmes.

     

  • Assemblée générale

    1916454872.JPGPour une Alternative Citoyenne à Gauche

    Maison des Associations de Gap

    Centre social du centre ville

    Rue Pasteur prolongée

    05000 - GAP

    L'Assemblée Générale de notre association se tiendra le 
    MERCREDI 06 OCTOBRE à 18 Heures
    Grande salle des Mutuelles
    Passage Montjoie à GAP


    Ordre du jour:
    - Le point sur les actions en cours
    - Compte rendu de la réunion du 01/10/2010 avec nos partenaires
    - Compte rendu de la réunion du Collectif d'Animation National des 25 et26/09 à Paris 
    - Calendrier de travail et ateliers
    - Consultation sur la patinoire de Gap, tracts et distribution
    - Le point sur les finances et campagne d'adhésions pour 2010/2011
    - Divers

    Nous comptons sur votre présence, pour le bureau        jcc

  • Retraites

    A Gap, participation record pour la troisième journée de mobilisation

    CFDT, CFTC, FO, FSU, Solidaires, Unsa, Sud, jeunes et retraités, salariés ou artisans... : ils étaient entre 2700 et 4000, hier matin, pour la troisième manifestation contre la réforme des retraites depuis le début du mois de septembre. Photo VIRGILE

    CFDT, CFTC, FO, FSU, Solidaires, Unsa, Sud, jeunes et retraités, salariés ou artisans... : ils étaient entre 2700 et 4000, hier matin, pour la troisième manifestation contre la réforme des retraites depuis le début du mois de septembre. Photo VIRGILE

    Contre la réforme des retraites, les journées d’action se suivent et le nombre de manifestants va crescendo à Gap. Ils étaient 1850 à 3000 le 7 septembre, 2500 à 3400 le 23. Hier matin, la mobilisation a franchi un nouveau cap : selon la police, 2700 personnes ont défilé à Gap. Bien plus selon les syndicats, qui annoncent entre 3500 et 4000 manifestants.

    Pari gagné, donc, pour ceux qui avaient misé sur la plus grande disponibilité des salariés le samedi. « Une réussite ! C’est une réussite ! », se réjouissait le secrétaire de la CFDT haut-alpine, Patrick Prost. « On voit là des gens qu’on n’a pas l’habitude voir. »

    Comme cette jeune maman venue avec ses trois filles en bas âge. Le temps d’expliquer sa présence, elle arrête sa poussette à deux places. Une des nombreuses aperçues dans un cortège décidément très familial. « Je suis professeur et maman de trois enfants : ce changement de loi me touche doublement. D’habitude, j’ai trop mauvaise conscience à faire grève car je suis attachée à la progression de mes élèves. Le samedi, c’est donc l’idéal : c’est très important pour moi d’être là, et d’y être avec mes filles. »

    Rendez-vous le 12 octobre

    Même réflexion pour Renée, retraitée qui n’en est pas à sa première manif. « Y a de quoi être là. C’est urgent, pour les jeunes, pour l’avenir », s’anime-t-elle en cherchant des yeux, dans le flot des manifestants, sa voisine de 86 ans ! Un peu plus loin, un militant du Nouveau parti anticapitaliste distribue à tout-va des billets de 500€ d’un nouveau genre, portant effigie du ministre du Travail et ce slogan : “parce qu’ils le volent bien !”

    “Sarkozy, on arrive à toute vitesse” scandent pendant ce temps des représentants de Solidaires et de Sud, avant de courir sur quelques mètres. A 12h30, les manifestants se dispersent petit à petit, non sans s’être fixé de nouveaux rendez-vous “pour une autre réforme des retraites”. Avant même le départ du cortège, à 11h du rond-point de l’Europe, les représentants syndicaux voyaient déjà plus loin que la journée d’hier. « Nous appelons à des assemblées générales dès lundi, dans les entreprises et services, pour préparer la mobilisation du 12 octobre et décider de la suite à donner à d’éventuelles grèves reconductibles. Sauf si le gouvernement change d’optique bien sûr », lançait ainsi la CGT par la voix de Philippe Cottet.

    par la rédaction du DL le 03/10/2010 à 05:00

  • Retraites

    HISTORIQUE !!!

     

    manif retraites 7 septembre 10.JPG4300 manifestants ce matin dans les Hautes-Alpes (3500 à Gap et 800 à Briançon)