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  • La CGT à la rencontre des saisonniers Le 4 mars 2010

    RDV VARS Office du tourisme à 9H30
    RISOUL ESF  à 14H30.

    Salarié e s  « saisonniers », il est possible de gagner !
    De nouveaux droits sociaux et salariaux
    Amalgame entre saisonnalité et statut des salariés : danger !
    Pour la CGT, les salariés n’ont  à subir ni  les conséquences de la saisonnalité de l’activité économique, ni les abus par les employeurs de ce « statut » régi par aucune règle de droit.
    La saisonnalité est une réalité qu’il convient d’encadrer, les droits et les garanties collectives des salariés ne peuvent, eux suivre le rythme des saisons. Ils doivent être identiques à ceux des autres salariés.
    De plus en plus d’employeurs ont recours à ce type d’emploi, car les contrats saisonniers sont d’autant plus attractifs que les employeurs sont exonérés des cotisations sociales et du paiement au salarié de l’indemnité de précarité de 10% au terme du contrat.
    10 à 12 000 salariés sont concernés dans notre département, dont 3000 agricoles, et 6000 environ pour la saison d’hiver.

    D’autres ambitions sont réalisables
    Pour la CGT, il faut instaurer un « statut du travail saisonnier », dans le sens d’une sécurité et de droits attachés à la personne garantis collectivement et transférables d’une entreprise à l’autre.
    Dans l’immédiat, pour les salariés, ayant par choix ou par obligation, des emplois saisonniers, des premières pistes peuvent être mises en œuvre :
    - La reconnaissance du CDI à temps plein (reconnaissance de la pluriactivité, reconduction automatique de contrats, alternance de formation/emploi/congés, prise en charge intégrale des périodes de chômage imposé par l’activité économique saisonnière par une caisse spécifique de mutualisation des employeurs……)
    - La définition  juridique de la saisonnalité avec des motifs strictement limités, évitant les abus.
    Des réponses peuvent immédiatement être apportées :
    - Recours aux contrats « de droit commun » avec tous les droits y afférents,
    - Suppression immédiate des exonérations sociales liées à l’utilisation de « contrats saisonniers »
    - Versement de la prime de précarité à l’issue du contrat,
    - Reconnaissance des droits à la carrière, à la formation continue et de la rémunération des qualifications acquises,
    - Droit à une protection sociale et à une médecine du travail de qualité (création par exemple de « caisses pivots » permettant le passage d’un régime de sécurité sociale à un autre), droit au logement de qualité, droit à une famille, aux transports, etc.…
    Les saisonniers ne doivent pas subir la double peine : conditions de travail difficiles conditions de vie fortement dégradées.

  • Elections régionales

    ÉLECTIONS RÉGIONALES : MODE D’EMPLOI

    Par le Mouvement politique d’éducation populaire (M’PEP)


    Le 1er mars 2010.


    Un diaporama pour tout savoir sur les régions :

    • Fonctionnement
    • Compétences
    • Mode électoral

    Pour accéder au diaporama « Élections régionales : mode d’emploi », cliquez ici :
    http://www.m-pep.org/spip.php?article1646

  • LA CRISE

    Mathieu Magnaudeix - mediapart
    Mathieu Magnaudeix. Journaliste à Mediapart.fr, il suit l'actualité sociale.

    500.000 pauvres de plus à cause de la crise ?

    IMGP0030.JPGPour la première fois, une étude économique tente d'évaluer l'impact à long terme de la crise sur le chômage et sur la hausse du nombre de pauvres. On attendait cette étude depuis plusieurs mois. Certes, il ne fallait pas être grand clerc pour émettre l'hypothèse que vu sa brutalité et son ampleur, la crise actuelle allait être dévastatrice, le chômage allait se poursuivre, la pauvreté gagner du terrain. Mais grâce à l'Observatoire français des conjonctures économiques (Sciences Po Paris), il est désormais possible d'évaluer plus précisément les conséquences prévisibles de la crise en 2010, mais également eau cours des années suivantes, jusqu'à la présidentielle de 2012. A la demande de l'ONPES, un organisme gouvernemental de lutte contre la pauvreté, l'OFCE s'est penché il y a plusieurs mois sur cette évaluation. la première du genre. Cette étude, qui devait être dévoilée jeudi 25 février lors de la remise du rapport annuel de l'Onpes, a été dévoilée dès mardi 23 sur Mediapart.fr.

    Même si ce genre d'étude prospective doit être maniée avec des pincettes car elle repose certes sur des données existantes mais aussi sur des modèles économiques par définition fragiles, le rapport de l'OFCE confirme dans les grandes lignes ce dont la majorité des Français se doutent au vu des ravages de la crise : «La brutale montée du chômage [..] va se poursuivre dans les années qui viennent, dit le rapport [...] On entre aujourd'hui dans une phase de chômage durablement élevé. Cette hausse du chômage aura des conséquences considérables en termes sociaux.»

    Première leçon, cruciale alors qu'il est partout question de sortie de crise : les difficultés sont encore devant nous. Selon l'OFCE, qui n'a certes pas la réputation d'être optimiste quand elle fait des prévisions économiques, la croissance dans les trois ans qui viennent (0,8% en 2010, 1,8% en 2011 et 2012) ne sera pas suffisante pour faire baisser le chômage. En clair : avec la brutale explosion du chômage en 2009, une marche a été franchie qu'il sera très difficile de redescendre. Le chômage va continuer d'augmenter. En 2012, année d'élection présidentielle, il pourrait culminer autour des 10% (contre 9,5% aujourd'hui). En décembre 2012,  il pourrait être de 3 millions, ce qui évaudrait à 3,9 millions de chômeurs inscrits à Pôle emploi et tenus de faire des recherches actives. Surprise: le pic du nombre de chômeurs ne sera atteint qu'en juin 2011. Le mouvement de reflux, maintes fois prophétisé par les ministres et par le président de la République lui-même, ne tient donc pas à l'épreuve de ces estimations.

    Dans ce contexte, «le nombre de chômeurs de très longue durée ne cessera d'augmenter». De façon mécanique, explique l'OFCE : comme l'activité ne s'améliore pas, les chômeurs de la crise vont venir grossir les rangs déjà fournis des demandeurs d'emploi. Ainsi, en 4 ans (janvier 2008-décembre 2012), le nombre de demandeurs d'emploi recherchant un emploi depuis plus d'un an augmenterait de presque 600.000. Des personnes durablement éloignées du marché du travail, et confrontées au fort risque de ne rien retrouver...

    Conséquence prévisible de cette profonde désorganisation du marché du travail, fruit de la récession historique de 2009, «la plus profonde depuis la Grande Dépression des années 1930» : les rangs des pauvres vont devenir plus nombreux. A en croire l'OFCE, entre 239.000 et 523.000 personnes pourraient avoir basculées en dessous du seuil de pauvreté entre 2007 et 2010. Sur deux personnes qui ont perdu leur emploi entre 2007 et 2010, une ou deux risquent de basculer en-dessous du seuil de pauvreté dans la même période. Et les dépenses liées au RSA vont augmenter, dit encore l'étude. Qui précise : à ce diagnostic sombre, il n'y a pas de fatalité. L'Etat et les partenaires sociaux, en prenant des mesures de correction par exemple pour aider les chômeurs en fin de droit ou rapprocher les chômeurs de l'emploi, peuvent infléchir cette tendance. Problème : dans les caisses, l'argent manque. Il faudra donc inventer des solutions efficaces et peu coûteuses pour tenter de réduire l'onde de choc. La mission s'avère d'ores et déjà difficile. Voire impossible.