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  • Prendre soin n’est pas rentable

    hopital_Gap.jpgPour le soignant, prendre un moment pour parler « de tout et de rien » avec son patient est devenu rare, cela ne rapporte pas. Pour être rentable, il faut au contraire produire de l’activité, comme procéder à des examens ou opérer : faire donc fonctionner le matériel médical dans lequel l’hôpital a investi. Hospitalisation courte ou longue, pathologie aiguë ou chronique, chacun demande pourtant de l’attention et souhaite que la machine s’arrête un instant. Le caractère mécanique et technique de l’hôpital peut devenir très anxiogène. Le soignant doit pouvoir cesser toute activité si besoin, et rester un moment au chevet du patient, sans se soucier de la logique comptable. Or c’est précisément ce temps de l’écoute et de l’échange – temps de parole et d’empathie qui échappe résolument à la catégorisation voulue de tout acte – qui est aujourd’hui en danger. Pourtant, la dimension relationnelle est au cœur du métier de soignant : le médecin et l’infirmière traitent d’abord avec des personnes en état de fragilité et de dépendance. La disparition de ce lien humain génère une profonde perte de sens pour la majorité du personnel soignant, questionnant ses fondements éthiques.

    Logique marchande et perte de sens

    Avec le lancement en 2007 de la Révision générale des politiques publiques (RGPP), l’équilibre des comptes est devenu la priorité des administrations de l’Etat. A l’hôpital, cette rationalisation des dépenses – déjà engagée dans les années 1990 – a pour effet pervers d’envisager l’acte soignant à l’aune de sa seule rentabilité. Symbole de cette approche économique de la médecine et de l’institution, la tarification à l’activité (T2A) a remplacé la dotation globale comme mode de financement des hôpitaux publics. Sa logique est simple : à chaque pathologie correspond une enveloppe, allouée par l’Etat, variable selon la durée du séjour. Plus la durée de l’hospitalisation s’allonge, moins l’hôpital perçoit d’argent des pouvoirs publics. Cette nouvelle grille tarifaire contraint l’hôpital à considérer le patient d’abord en fonction de ce qu’il rapporte : les pathologies ayant recours à des techniques médicales sophistiquées, et réclamant peu de jours d’hospitalisation, génèrent plus d’argent que les maladies chroniques, qui ne nécessitent pas ou peu d’opérations.

     

    Cette logique pourrait conduire à l’exclusion de certains malades jugés pas assez « rentables », ou au refus de prendre en charge les surcoûts liés à des complications. En ligne de mire : les personnes âgées, les malades en soins palliatifs et toutes les personnes atteintes de maladies longues. Cela apparaît, au regard de l’allongement de la vie, comme un véritable aveuglement face aux réalités de demain. L’un des fondements du modèle français de cohésion sociale – héritière de l’Ordonnance fondatrice de la Sécurité Sociale en 1946 et construite autour de l’idée que chaque individu qui vit en France doit avoir accès à la santé – est largement ébranlé.

    Les suppressions massives d’emplois au sein de l’hôpital public ne font qu’aggraver la situation. Benoît Leclercq, directeur général de l’Assistance Publique – Hôpitaux de Paris – les estime entre 3 000 et 4 000 d’ici 2012. L’ensemble des syndicats professionnels s’accordent à dire que la qualité des soins et l’accueil des patients seront sévèrement touchés par cette réduction de personnel. Ils rappellent qu’ils souffrent déjà, et dans de nombreux établissements, de problèmes liés aux sous-effectifs.

    L’approche financière renverse le fonctionnement éthique de l’hôpital public, fondé sur les notions d’hospitalité et d’accueil de tous les malades. Par la même occasion, elle met à mal toute tentative d’accompagnement par l’art et la culture des personnes hospitalisées et fragilise le lien qu’entretient l’hôpital avec la cité. L’hôpital fait partie de l’espace public et de la « vie normale », le couper de sa dimension sociale et culturelle reviendrait à réduire la personne malade à un objet de soin et le soignant à un technicien. Laisser faire, c’est reléguer au second plan ce qui fonde notre humanité.

    Anita Vega et Norma Tellier

     

  • Emploi des femmes

     

    Ralentissement et paupérisation

    jeudi 4 mars 2010, par Frédéric Dayan

    Selon une étude de l’Observatoire français des conjonctures économiques, "la dégradation liée à la crise prend d’autres formes pour les femmes que pour les hommes".
    L’OFCE note que "pour les femmes, le ralentissement du nombre d’emplois s’accompagne aussi et surtout par un ajustement de la durée du travail (...) lourd de conséquences car il accroît à la fois le chômage et la précarité (...) embauches majoritairement en CDD ou sous-emploi durable fait de temps partiel imposé et accepté faute de mieux". L’économiste Françoise Milewski note que "quand un salaire horaire au Smic (ou à peine plus) et à temps partiel ne permet déjà pas de joindre les deux bouts, toute réduction des horaires fait basculer vers la pauvreté" et "de plus en plus de femmes voudraient travailler davantage".
    l’Ofce note une accélération des embauches de moins d’un mois et "nul doute que les femmes vont en faire les frais, quand on sait la structure des emplois et la ségrégation du marché du travail entre les hommes et les femmes", ajoute l’OFCE.
  • Stade de glace à Gap

    patinoire_Gap.jpgLa ville de Gap confirme implicitement l’information qu’Alpes 1 vous révèle depuis ce matin : l’entreprise gapençaise Peller a été retenue pour construire le nouveau stade de glace. Selon nos informations, la commission a retenu le 2ème projet le plus cher établi à 13,3 millions d’euros, en hausse de 40 % par rapport au budget préalablement dévoilé. 1,5 millions d’euros sont dépensés également pour les aménagements extérieurs.

    Une explosion du budget que la mairie conteste dans un communiqué. Pour elle, la hausse n’est que de 40 % mais de 24 % par rapport au budget initial et s’exprimera officiellement à l’issue des délais légaux.

    Contacté, le conseiller d’opposition Jean-Claude Eyraud s’exprimera sur le dossier après la déclaration municipale.

    Source Alpes 1

  • L'ÉCOLOGIE RÉPUBLICAINE, POUR TORDRE LE COU AU CAPITALISME « VERT »


    Par Aurélien Bernier, secrétaire national du Mouvement politique d'éducation populaire (M'PEP) et Corinne Morel Darleux, secrétaire nationale du Parti de Gauche (PG) en charge du combat écologique.

    Le 5 mars 2010.


    Article paru dans Sarkophage n°15.

    Pour lire ou imprimer l’intégralité de l’article, cliquez ici : http://www.m-pep.org/spip.php?article1648

    Nous le pressentions, mais les débats récents sur la taxe carbone le confirment : nous sommes confrontés à l'émergence dans la sphère politique d'une vision libérale de l'écologie dont nous aurions tort de sous-estimer la capacité de nuisance. Dans les mains de l'actuel gouvernement, la crise environnementale devient une nouvelle source de profits, habilement maquillée sous le terme de « capitalisme vert », et constitue un alibi supplémentaire pour mettre en œuvre des mesures antisociales. Comme le rappelle Nicolas Sarkozy au congrès de Versailles, pour lui, la seule voie pour sortir de la crise est de « produire plus pour consommer plus » (sic). Dès lors, tous les moyens sont bons : des superbonus pour l'achat de voitures électriques, la relance du nucléaire et des agrocarburants, la promotion d'énergies « décarbonées » détenues par Areva, les autoroutes écologiques de Vinci, le marché du carbone et ses projets de « développement propre »...

    (…)

    Pour lire la suite, cliquez ici :
    http://www.m-pep.org/spip.php?article1648

  • La cie Le Pas de l'Oiseau

    # Echo des oiseaux - les infos de la Cie Le Pas de l'Oiseau / mars 2009

    "Il y a plus inconnu que le soldat inconnu, sa femme ! "
    C'était le 26 août 1970, à Paris. Des manifestantes déposaient une gerbe sous l'Arc de Triomphe. Un mouvement social et politique, d'une puissance et d'une spontanéité incroyables, allait bousculer plusieurs pays du monde. Des millions de femmes prenaient conscience des injustices qui les touchaient depuis la nuit des temps.
    Cette année nous fêtons les 40 ans du MLF. Il reste tant à faire ! La femme demeure le type de population le plus touché par la précarité.
    Avec nos pupitres sous le bras, nous, comédiennes du Pas de l'Oiseau, arpentons depuis 2007 la France (de salles de classe aux cinémas, en passant par les  bibliothèques, théâtres ...) avec des lectures-spectacle : "Jeu de Dames", pour transmettre cette partie de l'Histoire. Il nous semble important, par exemple, de rappeler que le droit à la contraception et à l'avortement ne tombaient pas sous le sens de nos chers dirigeants et ont été arrachés au prix de nombreuses luttes.
    A chacune de nos tournées, les militants féministes que nous rencontrons nous font part de leurs inquiétudes quant à l'avenir, de leur sentiment d'un "retour en arrière".

    40 ans après, il y a des lois, heureusement. Mais comme toujours,la vigilance est de mise. Les organisations féministes comme les Plannings Familiaux, qui font un travail de terrain essentiel pour notre santé publique, voient leurs aides fondre comme neige au soleil (vous me direz, c'est de saison !).
    Les temps sont durs pour ceux qui rêvent d'une société où prévention prime sur répression. Plus que jamais, notre compagnie poursuit, à sa manière, le chemin vers cet idéal.

    Mars sera résolument féministe.
    Avril, à Toulouse sera celui du vengeur masqué.
    Mai privilégiera l'Education Populaire.
    Le printemps revient...Il sera utopiste ou ne sera pas !
    Amélie

    En tournée ....


    # Jeu de Dames - des lectures-spectacle qui retracent avec humour et émotion l'évolution de la condition féminine. Pour en savoir plus et

    samedi 27 février - 20h30 - Veynes (05)
    dimanche 7 mars - 15h - Val des prés (13)
    lundi 8 mars - 20h30 - St Dizier (52)
    samedi 13 mars - 15h - Port de bouc (13)
    vendredi 19 mars - 20h30 - Brignoles (83)
    du 19 au 27 juillet - 18h - Théâtre de la Rotonde - Festival Avignon

    # Zorro - spectacle jeune public qui invite à (re)découvrir ce personnage légendaire.Pour plus d'infos et

    mardi 23 février - 18h - Vars (05)
    du 6 au 17 avril - Théâtre du Grand rond - Toulouse
    du 19 au 27 juillet - 11h - Théâtre de la Rotonde - Festival Avignon
    jeudi 26 août - Laragne (05- option)

    et vous les croiserez peut - être .... pour une cérémonie loufoque ... Les envoyés du mystère difficile ... une aperçu en vidéo ici


     


     

    Plus d'infos

    Cie Le Pas de l'Oiseau
    33 rue Jean Jaurès - 05400 Veynes