Le Gouvernement continue à s’attaquer frontalement à la Fonction publique et aux services publics. Le Président de la République revendique clairement cette politique qui a amené à supprimer plus de 100 000 emplois dans la fonction publique d’Etat depuis 2007.
Cette politique est aggravée par les attaques contre le statut, l’individualisation des rémunérations et la mise en concurrence des agents, les effets de la Révision générale des politiques publiques (RGPP) et de la Réorganisation administrative territoriale de l’Etat (RéATE) qui ont des conséquences néfastes sur les conditions de travail des personnels et sur la qualité du service public rendu à la population.
L’Education nationale, déjà mise à mal par une saignée sans précédent de ses effectifs, l’Enseignement Supérieur et la Recherche, sont frappés de plein fouet par des réformes plus régressives les unes que les autres.
L’hôpital public, asphyxié par une pénurie gravissime d’emplois et une recherche de rentabilité à tous crins, est en danger.
Le Gouvernement fait pression sur les collectivités territoriales pour qu’elles appliquent scrupuleusement le même dynamitage de la fonction publique. De plus, le projet de loi sur les collectivités territoriales constitue un recul démocratique important.
Face à la politique destructrice du Gouvernement, les personnels organisent la résistance. Depuis des mois, les mobilisations se succèdent (agents territoriaux, hôpitaux publics, la Poste 18 mois de lutte, l’éducation, la culture, l’ONF, la DGCCRF, les finances publiques, l’équipement…) que nous soutenons totalement.
Alors que, pour répondre aux exigences de la situation sociale, le rôle de la fonction publique et des services publics n’a jamais été aussi important, il est urgent notamment :
• de créer les emplois nécessaires et de donner les moyens aux services publics de répondre aux besoins croissants de la population partout sur le territoire ;
• de revenir sur les suppressions au budget 2010 et pourvoir aux remplacements des départs en retraite ;
• d’assurer le maintien et la progression du pouvoir d’achat de tous les personnels par l’augmentation du point d’indice et une reconstruction de la grille ;
• de revenir sur toutes les réformes régressives ;
• d’abroger la loi dite de « mobilité » ;
• de prendre des mesures pour combattre la précarité.
Sur ces revendications, nous appelons à débattre et à agir dès la semaine du 11 janvier pour permettre de faire converger les mobilisations et de construire un temps fort, de grèves et de manifestations, le 21 janvier 2010.
La CGT 05, la FSU 05 et l'union syndicale SOLIDAIRES 05 appellent à la tenue d'assemblées générales et de réunions d'information syndicale dans les différents services publics (éducation, santé, territoriaux, poste, impôts....) pour préparer la mobilisation du 21 et ses suites.
Le jour-J : Jeudi 21/01
A 10H RASSEMBLEMENTS devant l'Inspection Académique ( pour l’ éducation) et la cité Desmichel (pour les autres fonctionnaires).
À 10h30 : regroupement et CONSTRUCTION D'UNE ZONE-FRANCHE ANTI-RGPP (révision générale des politiques publiques) sur le Rond point du Cèdre. Dans la forteresse de bric et de broc (amener cartons, pancartes, peinture...) des stands des divers secteurs en lutte, des prises de paroles, des animations et une réflexion sur les moyens de remporter des victoires.
A 11h30 MANIFESTATION vers l'esplanade du conseil général (Assemblée des secteurs en lutte, prises de paroles, mise en commun des actions et revendications…)
Gap, le 13 01 2009
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Communiqué Fondation Copernic – Daniel Bensaïd
Daniel Bensaïd est toujours présent !
Pour évoquer Daniel - qui signa l’appel à la création de la Fondation Copernic et restait membre de son Conseil d’orientation - le mieux est de l’écouter. Qui l’écoutait ne se lassait jamais. L’écouter, entre autres, quand il écrit :
« Je ne partage pas la nostalgie du grand homme qui hante les biographies (…). On ne va pas se plaindre de l’effacement de l’homme providentiel et de la crise des « sauveurs suprêmes ». A condition qu’il en sorte un nouvel âge démocratique, où « les masses », comme on disait jadis, fassent davantage leur propre histoire et où le « sauvons-nous nous-mêmes » de la chanson devienne réalité. (…) Quant à l’admiration, je la garde pour les rebelles anonymes et pour les héros ordinaires de la résistance à l’irrésistible (…) c’est la loyauté envers ces inconnus qui fait la grandeur de la politique ».
Daniel Bensaïd, Eloge de la résistance à l’air du temps, Textuel, 1999, p.125-126.
De Daniel, nous parlerons plus tard, son œuvre théorique est cardinale, son engagement a fait l’histoire de la gauche de gauche. Un hommage public lui sera rendu le 23 janvier. Aujourd’hui les mots ne sont pas capables de dire notre peine. Pas capables de dire son dévouement, une vie entière, au service du mouvement social. Qui l’a approché le sait, qui le lit le sait, Bensaïd ne disparaît pas. Nous savons que beaucoup ont fait la même expérience : parfois, on doute de ses engagements, on n’a plus envie. Penser à Bensaïd, y penser seulement, chaque fois, a donné l’envie de s’engager encore, de s’engager davantage, de résister. C’était peut-être son rire, sa joie, sa rigueur, il donnait envie. Personne, paraît-il, n’est irremplaçable. Malheureusement, si ! -
Meeting du 10 janvier au palais des congrés à Paris
Par le Bureau du Mouvement politique d’éducation populaire (M’PEP)
Le 12 janvier 2010.
Pour imprimer ou lire la totalité du texte, cliquez ici :
http://www.m-pep.org/spip.php?article1575
La manière dont la presse écrite a rendu compte du meeting de lancement des listes « Ensemble pour des régions à gauche, solidaires, écologistes et citoyennes », qui s’est tenu le 10 janvier au Palais des congrès à Paris, pose problème. Deux confusions de nature à nuire à cette campagne doivent être relevées :- Il ne s’agit pas de listes du Front de gauche, mais de listes entre le Front de gauche et 5 organisations (Alternatifs, FASE, M’PEP, PCOF, R&S).
- Il n’y a pas non plus d’ « élargissement » du Front de gauche qui reste composé de ses trois fondateurs (PCF, PG, GU).
Le plus étrange est que le journal l’Humanité commet les mêmes contresens que Libération, Le Figaro et Le Monde…
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CCE Air France
La CGT est majoritaire à Air France et à ce titre a géré majoritairement le CCE. Quand elle avait la responsabilité de la gestion les comptes étaient clairs et équilibrés. Personne n’avait à se plaindre mais voilà si on était majoritaires nous n’avions pas plus de 50% des sièges et en 2007, une coalition CFDT, FO, CGC a pu enlever la majorité de gestion…et en 2 ans ils ont tout dilapidé ! Devant cette situation, et avant même de connaître l’étendue des dégâts, la CGT pressentant ce qui était en train de se passer, a demandé un audit et la démission des fautifs. C’est grâce à cette attitude que les responsables de cette situation ont été contraints successivement à la démission laissant en dernier ressort la CFDT seule assumer la débâcle.
La CGT a demandé et obtenu, sans attendre les résultats de l’audit, la désignation d’un bureau provisoire de gestion afin de remettre de l’ordre dans les comptes. Les chiffres (20 à 25 millions de déficit) et les raisons avancées (pour 95% une gestion catastrophique et pour 5% une utilisation frauduleuse) par la presse sont exacts on peut simplement se demander comment elle a eu le rapport avant tout le monde puisque les élus au CCE ne l’ont eu que dans l’après midi de ce lundi.
L’autre question que l’on peut se poser c’est pourquoi un média comme France Inter a parlé ce matin (LUNDI 11/01) « des syndicats » sans jamais citer précisément les organisations qui ont trempé dans cette gestion et celle qui a dénoncé cela.
Il y a même pire, ce matin France 2 a fait son reportage sur le sujet en filmant le bureau et les drapeaux de la CGT, accréditant ainsi l’idée que les fauteurs sont chez nous alors que c’est justement nous qui dénonçons le scandale !!! La chaine avait promis un démenti qui bien sûr n’est pas venu !
Nous allons nous exprimer collectivement sur cette question mais je peux déjà vous dire que la CGT ne lâchera pas sur cette question. Il en va des droits des salariés, de la justice sociale et ce ne sont pas les gesticulations médiatiques qui vont arrêter notre combat. -
ROBIN des BOIS de l’énergie : Procédure disciplinaire contre Dominique LIOT à ERDF-GRDF Midi Pyrénées.
Rassemblement, à minima de 7H45 à 8H20*, le Vendredi 15 Janvier au 22, bld de la Marquette à Toulouse (entre le Conseil Général et le jardin de Compans Caffarelli sur la gauche), pour celles et ceux qui peuvent se rendre disponibles.
Le résultat ne fait pas grand doute. En Commission Secondaire la sanction votée par la direction a été unanime : 1 mois de mise à pieds et sur la convocation de Vendredi, c’est toujours 1 mois de mise à pieds.
Motif essentiel de la sanction : l’opération Robin des Bois de rétablissement de l’électricité à un couple de RMIstes et leur petite fille de 2 ans. C’est tout le sens du service public qui est en cause, dans ce monde du libéralisme triomphant où la norme et les résultats financiers deviennent le seul objet digne d’intérêt aux yeux des responsables de ces services publics privatisés que sont GDF / Suez et EDF SA.
Sanctionné uniquement pour avoir revendiqué cette action au nom de la CGT Energie Midi Pyrénées. Sanctionné pour avoir résisté et soutenu mes collègues comme Rodolphe de Toulouse et Nordine de Paris, toujours licenciés pour faits de grève. Sanctionné pour avoir participé au lancement et à l’animation d’une grève gagnante : arrêt du projet d’externalisation des activités Réseau Electrique et des suppressions de sites, maintien d’un groupe branchements et 129 emplois gagnés.
Les témoignages de soutien ont été énormes : associations, syndicats, partis de gauche sans exception, élus de mairies au parlement européen en passant par le président du Conseil Général de la Haute Garonne…
L’urgence, pas seulement en période hivernale, de maintenir l’alimentation électrique à ceux qui en ont le plus besoin, m’amène à proposer ce rassemblement à toutes les associations concernées par ce problème pour dire que oui, il faut interdire les coupures aux personnes démunies et faire évoluer pratiques et lois dans ce sens. Et que non, on n’acceptera pas la criminalisation des Résistants d’aujourd’hui.
Tous les soutiens seront les bienvenus ! Merci de faire tourner l’info
Dominique LIOT (06 81 18 50 22 ou 06 64 36 12 29)