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  • Fédération pour une Alternative Sociale et Ecologique


    COMMUNIQUE DE L’ASSEMBLEE GENERALE DE LA FASE
    DES 23/24 JANVIER 2010 SUR LES ELECTIONS RÉGIONALES

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    Pour l’unité la plus large possible dans chaque région
    Dans la perspective des élections régionales de mars 2010, la Fédération pour une Alternative Sociale et Ecologique (FASE) s’est donné comme objectif la convergence de toute la gauche de transformation sociale et écologique.
    Il faut bien sûr se réjouir qu’une unité large de la gauche de transformation allant, pour le dire vite, « du NPA au PCF », ait pu être réalisée dans un certain nombre de régions : un rassemblement aussi ample, dans des élections de ce niveau, c’est un fait inédit ! Pourquoi ce qui a été possible, par exemple, dans le Languedoc-Roussillon, dans le Limousin et dans les Pays de la Loire n’aurait-il pas pu l’être ailleurs, dans d’autres régions, dans toutes les régions, au niveau national ?
    La FASE apporte également son soutien aux listes qui se constituent dans l’indépendance vis-à-vis-du PS et dans une démarche unitaire en Champagne-Ardenne, en Lorraine avec la liste « Front Lorrain de gauche » et en Auvergne avec la liste NPA/Alter-Ekolo.
    Force est de constater, et nous le regrettons, qu’il n’y a pas d’accord national « Ensemble, pour des régions à gauche, solidaires, écologiques et citoyennes » dont la FASE pourrait être partie prenante. Non seulement parce qu’il n’y a rien de conclu, mais aussi et surtout parce que la réalité des listes régionales contredit frontalement l’existence d’un tel accord national. Quelles que soient les disparités régionales, il ne sera donc pas possible d’utiliser le nom de la FASE sur du matériel national.
    Ceci dit, nous appuyons l’action des camarades de la FASE impliqué-e-s dans des listes régionales « Ensemble » en Alsace et dans le Nord-Pas-de-Calais. Ces listes sont la réalité de l’unité qui était possible dans ces régions, et nous les soutenons donc pleinement.
    Plus que jamais, nous devons continuer à créer au quotidien les conditions pour que se constitue une force politique large, rassemblant les diverses traditions et courants qui veulent une alternative au système capitaliste et indépendante des politiques sociales-libérales et écolos-libérales, ce qui ne pourra se faire de manière efficace qu’en changeant les rapports entre le social et le politique.
    Bien entendu, la Fédération pour une Alternative Sociale et Ecologique (FASE) continuera jusqu’au bout, jusqu’au dépôt des listes, à œuvrer pour que l’unité la plus large possible dans chaque région se réalise.
    Saint-Denis, le 24 janvier 2010

  • Pétition : SAUVONS LES CINEMAS LE CLUB ET LE CENTRE A GAP

    Nous allons passer le cap des 2500 signatures, faites connaître cette pétition à vos amis.

    JC Eyraud

    HAUTES-ALPES GAP Les cinémas Le Centre et Le Club (le seul art et essais de la ville et dans un périmètre de 40KM) risquent de fermer dans les prochains mois. Les locaux propriétés du diocèse vont être vendus. L’évêque de Gap et d’Embrun, Monseigneur Di Falco, a annoncé la décision qui entre dans le cadre de la rationalisation de l’immobilier de l’église dans le département. Aucune date n'a été donnée mais le diocèse de Gap a déjà informé l'association gestionnaire des cinémas de son obligation de quitter les lieux prochainement.

    NOUS VOULONS TROUVER UNE SOLUTION ET SAUVER NOS CINEMAS

    Il s'agit ici de défendre la culture en milieu rural et de sauvegarder plusieurs emplois ! Nous ne pouvons pas laisser faire ça sans agir, l'accès au cinéma d'auteur est un droit pour tous, alors aidez-nous, signez, et faites circuler cette pétition au plus grand nombre pour que nos voix soient entendues

    Signer la pétition / De petitie ondertekenen. Signer la pétition / De petitie ondertekenen.

  • Hôpital de Sisteron

    Sisteron : forte mobilisation au chevet de l'hôpital

    Publié le dimanche 24 janvier 2010 à 16H16

    Plusieurs centaines de personnes ont suivi l'association de défense et d'amélioration de l'hôpital de Sisteron dans son appel à l'aide.

    Plusieurs centaines de personnes ont suivi l'association de défense et d'amélioration de l'hôpital de Sisteron dans son appel à l'aide.

    Photo B.I.

    La température glaciale n'a pas refroidi celles et ceux qui se sont rassemblés une nouvelle fois pour défendre leur hôpital de proximité. Près de 300 personnes ont défilé, à l'appel de l'Audahs (association des usagers pour la défense et l'amélioration de l'hôpital de Sisteron), dans les rues de la ville pour tenter de sensibiliser la population et les élus aux menaces qui pèsent sur les services de l'établissement et la qualité des soins dispensés aux malades.

    De la fermeture du laboratoire de nuit et du bloc opératoire, en passant par l'absence du scanner "promis depuis plusieurs mois", jusqu'à la maison de retraite qui rencontre de graves difficultés de fonctionnement, les slogans avaient pour objectif, d'inviter la nouvelle direction à la concertation.

    Tous ensemble pour sauver l'hôpital

    Nombre de commerces ont aussi affiché dans leurs vitrines leur soutien à un établissement qui assure la sécurité d'une population de 30000 personnes et qui réalise 15000 admissions par un an, 400 interventions du Samu et 1200 consultations pédiatriques. Selon les membres de l'association Audahs, "l'administration de l'hôpital veut fragiliser les services" notamment par la fermeture du laboratoire de nuit qui oblige à envoyer les analyses ou les malades sur Gap ce qui, selon eux, "fait perdre un temps considérable dans la prise en charge des pathologies les plus lourdes." Tous n'ont pas hésité à lancer un appel au secours au député maire de la circonscription, absent hier pour cause de remise de médaille à un élu.

    Chacun a saisi l'occasion pour crier son désarroi comme ces représentants de la maison de retraite qui demandent "plus de respect pour nos aînés" en rappelant qu'au sein de la structure, "les contrats sont cassés, les prix d'hébergements montent en flèche, que des cautions sont demandées aux résidents qui, pour beaucoup, n'ont pas les moyens d'en assumer le paiement."

    En tête du cortège, beaucoup d'élus de l'opposition venus manifester leur soutien au maintien du service public comme Aimé Plan ou Jean-Louis Clément qui pointent les "promesses non tenues" mais aussi, des anonymes qui avouent ne pas avoir "beaucoup d'espoir" et qui regrettent que la mobilisation soutenue par les membres de l'Audahs, n'attire pas "assez de monde."

    Si pour certains, cette mobilisation ressemble à une sorte "d'acharnement thérapeutique" sans espoir, pour d'autres, l'arrivée en février à la tête du Chicas, de Richard Dalmasso, l'actuel directeur du centre hospitalier de Crest, représente un formidable espoir de rouvrir le dialogue, jugé aujourd'hui "absent ou non constructif". Exprimer sa souffrance pour un malade - et l'hôpital sisteronais l'est aujourd'hui - est, pour ceux qui ont défilé hier, la meilleure solution.

    Brigitte ILLY
  • APPEL de PERSONNALITES Rendu public le samedi 23 janvier 2010 au Café du Croissant A 100 jours de l’ouverture de la Conférence d’examen du Traité de non-prolifération

    LE DESARMEMENT NUCLEAIRE, C’EST URGENT AUSSI POUR LA FRANCE!

    APPEL POUR QUE LA FRANCE S'ENGAGE PAR DE NOUVELLES MESURES
    DANS UN PROCESSUS DE DESARMEMENT NUCLEAIRE MULTILATERAL

    Le désarmement nucléaire est à l'ordre du jour. Barack Obama a annoncé cet objectif pour les Etats-Unis. La communauté internationale s'est montrée intéressée lors de la réunion du Traité de non-prolifération en mai 2009 à l'ONU et la résolution du Conseil de Sécurité du 24 septembre 2009, votée à l'unanimité, en fixe l'objectif. Les prochaines échéances devraient marquer des étapes décisives: en décembre 2009, les Etats-Unis et la Russie devaient renouveler le traité START de diminution des stocks de missiles et de têtes nucléaires, en mai 2010, le Traité de non-prolifération tiendra sa Conférence d'examen pour décider de nouvelles mesures de désarmement nucléaire.

    Paradoxalement, la France se montre timorée pour envisager de nouvelles mesures de désarmement nucléaire. Après avoir fermé son site d'essais nucléaires de Moruroa et ses sites de production de matières fissiles et après la réduction d'un tiers de sa force aéroportée, la France semble dans une position d'immobilisme. Nous nous sommes félicités des mesures de désarmement nucléaire unilatéral. Nous appelons la France à prendre de nouvelles mesures de désarmement nucléaire, pour que notre pays prenne une place primordiale dans le concert des nations et trouve ainsi une nouvelle crédibilité.

    La situation mondiale actuelle est toujours dominée par les conceptions stratégiques issues de la guerre froide, fondées sur la possibilité d'une frappe nucléaire quasi-immédiate. Les arsenaux américains et russes demeurent prêts à déclencher une apocalypse nucléaire en quelques minutes. La France doit prendre une initiative pour dénoncer cette situation inadmissible. Les milliers d'armes nucléaires dont disposent actuellement les Etats-Unis et la Russie n'assurent en rien la sécurité des citoyens de ces deux pays, mais compromettent la sécurité du monde.

    La communauté internationale a voté en assemblée générale de l'ONU le souhait d'une Convention d'élimination des armes nucléaires qui en préciserait les étapes et les dates butoirs. Lors d'un vote intervenu le 26 avril 2009, le Parlement européen a affirmé souhaiter une telle convention, en vue d'une élimination totale des armes nucléaires en 2020, comme le demande le maire d'Hiroshima. La France doit soutenir ce projet de convention d'élimination totale des armes nucléaires, qui démontrera qu'une autre conception de la sécurité peut être élaborée sans recours à l'arme nucléaire.

    Nous appelons la France à engager de nouvelles mesures de désarmement nucléaire. En donnant ainsi l'exemple, la France aura toute crédibilité pour proposer à la communauté internationale une conception de la sécurité dans un "monde libéré des armes nucléaires"(1)
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    (1) Selon le président des Etats-Unis.


    LISTE DES SIGNATAIRES AU 23 JANVIER 2010


    Henry Alleg (Ecrivain), Didier Anger, Patrick Apel-Muller (Directeur de la rédaction de l'Humanité), Daniel Durand (Chercheur), Mgr Jacques Gaillot (Evêque), Susan George, Stéphane Hessel, Albert Jacquard (Généticien, Philosophe), Venance Journé (Chercheur CNRS), Hélène Langevin-Joliot (physicienne), Stéphane Lhomme, Paul Quilès (ancien Ministre de la Défense, Maire), Pierre Rabhi, Bernard Ravenel, Rufus (Comédien), Mgr Marc Stenger (évêque, président de Pax Christi France), Catherine Lecoq (Comédienne Chanteuse Conseillère Régionale), Michel Le Thomas (Réalisateur), Patrick Schmitt (Metteur en scène), Jacques Testart (Biologiste, Directeur de Recherche honoraire à l'I.N.S.E.R.M.).

    Nils Andersson (Co-Président de l'Association pour la défense du Droit International  humanitaire ADIF), Bernard Baissat (Union Pacifiste de France), Abraham Béhar (Président Association Française des Médecins pour la Prévention de la Guerre Nucléaire), Arielle Denis (Co-Présidente du Mouvement de la Paix), François Cosserat (Président du MNLE, Réseau Homme et Nature), Monique Dental (Présidente du Réseau féministe « Ruptures »), Daniel Fontaine (Président de l’Association des Communes, Départements, Régions pour la Paix, Maire), Jean-Paul Hébert (Ligue des Droits de l’Homme), Claude Jouseaume (Citoyen du monde, Union Pacifiste, Réseau ''Sortir du nucléaire'', Syndicaliste à SUD-CT), Dominique Lalanne (Co-Président Armes nucléaires-STOP), Jacques Le dauphin (Directeur de l'Institut de Documentation et de Recherches sur la Paix), Yannick Malenfant (Secrétaire Général Fédération CGT Défense), Maurice Montet (Secrétaire Union pacifiste de France), Denis  Pelletier (Association Des Libres Penseurs de France), Anick Sicart (Appel des Cent pour la Paix), Marlène Tuininga (Ligue Internationale des Femmes pour la Paix et la Liberté), Pierre Villard (Co-Président du Mouvement de la Paix).

    Marie-Christine Blandin (Sénatrice), Michelle Demessine (Sénatrice), Jean Desessard (sénateur), Robert Hue (Sénateur, Président du Mouvement Unitaire Progressiste), Bernard Hugo (Sénateur-Maire honoraire), Jacques Müller (Sénateur), Dominique Voynet (Sénatrice-Maire), Yves Cochet (Député), Jacqueline Fraysse (Députée), Noël Mamère (Député), Chantal Robin Rodrigo (Députée), Christiane Taubira (Députée),

    François Alfonsi (Eurodéputé), Sandrine Bélier (Eurodéputée), Malika Benarab-Attou (Eurodéputée), Jean-Paul Besset (Eurodéputé), José Bové (Eurodéputé), Pascal Canfin, (Eurodéputé), Daniel Cohn-Bendit (Eurodéputé), Karima Delli (Eurodéputée), Hélène Flautre (Eurodéputée), Catherine Grèze (Eurodéputée), Jacky Henin (Eurodéputé), Yannick Jadot (Eurodéputé), Eva Joly (Eurodéputée), Nicole Kiil-Nielsen (Eurodéputée), Patrick Le Hyaric (Eurodéputé), Marisa Matias (Eurodéputée), Marie-Christine Vergiat (Eurodéputé),

    Lysiane  Alezard (Conseillère régionale), Sylvie Altman (Conseillère Régionale), Bénédicte Bauret (Conseillère Régionale, Maire-Adjoint), Lydie Benoist (Conseillère Régionale), Josiane Bernard (Conseillère Générale), Patrice Bessac (Conseiller Régional), Philippe Camo (Conseiller Régional), Michelle Carmouse (Vice-Présidente Conseil Régional Poitou-Charentes, Maire-Adjointe), Jean Claude Mairal (Vice-Président du Conseil Régional Auvergne, Secrétaire national de l'ANECR), Gabriel  Massou (Conseiller Régional), Francis Parny (Conseiller Régional), Véronique Sandoval (Conseillère Régionale), Joseph Trehel (Conseiller Régional)

    Sylvette  Amestoy (Maire-Adjointe), Denis Baupin (Maire-Adjoint), Pierre Cauchard, Desandes Georges, Mariette Gérard, Pierre Jancou (Maire-Adjoint), Jean-Paul Le Glou (Conseiller municipal, Vice-président de Plaine commune), Julien Le Glou (Maire-adjoint), Jean Rodier (Maire-Adjoint), Anne Sabourin (Conseillère de Paris), Cendrine Berger (Conseillère municipale)

    Jack Bernard, Yolande Cavelot, Marc Denis, Jean Pierre Laspougeas (militant associatif), Philippe Laville (Enseignant, Ligue des Droits de l'Homme).

  • Liste « la gauche 100% sociale et écologiste » Anti-capitaliste, écologiste, solidaire, féministe et citoyenne

    Le Nouveau Parti Anticapitaliste et les Alternatifs, ont conclu, dimanche 24 janvier 2010, un accord pour constituer une liste unitaire pour les élections régionales de mars 2010 en Provence Alpes Côte d'Azur, une liste qui sera indépendante du Parti Socialiste et d'Europe Écologie.

    L'objectif de la liste "la Gauche 100% sociale et écologiste" est de changer le rapport de force à gauche avec la volonté de donner une traduction politique aux luttes. Cette liste s'adresse à tous les citoyen-ne-s de la région pour leur proposer de bâtir le et de défendre ensemble un projet régional alternatif. Cette liste sera celle de toutes celles et tous ceux qui aspirent à rendre majoritaire une alternative à la logique du système capitaliste, du libéralisme et des modèles productivistes.

    Notre but est de battre la droite et l'extrême droite et de proposer une politique alternative pour notre région.

    Nous ne rentrerons pas dans une majorité sous domination sociale libérale pour y appliquer une politique d'accompagnement du libéralisme, contradictoire avec le programme de rupture défendu pendant notre campagne.

    En application de ce principe chaque composante de notre liste gardera son indépendance pour décider ou non de la participation éventuelle, à un exécutif régional.

    Le programme proposé est un programme de rupture pour une transformation démocratique, sociale et écologique de la région. Il repose sur les quelques principes suivants :

    La région doit être un lieu de résistance aux ravages sociaux et écologiques du capitalisme, et se placer au service de l'intérêt général et de l'émancipation individuelle et collective.

    Chaque euro dépensé par la région doit être socialement utile et écologiquement responsable.

    Les citoyens et les citoyennes doivent être associés à l'élaboration des politiques régionales, au contrôle de leur mise en œuvre et à leur évaluation.

    La région doit substituer à la logique de concurrence, une logique de coopération entre collectivités et entre individus.

    C'est par la convergence des mesures politiques de rupture et des mobilisations sociales, écologistes et citoyennes que nous pourrons, ensemble, « remettre le monde à l'endroit ».