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  • Chômage dans les Alpes du Sud

    0423221745_9d2cf53a-3037-11de-8f01-4db12b1f3b63.jpg[435x-1].JPGALPES DU SUD Chômage : une année 2009 catastrophique

    par La Rédaction du DL | le 28/01/10

    Le chômage a légèrement fléchi dans les Alpes du sud au mois de décembre 2009. Dans les Hautes-Alpes, cette baisse est sensible : le nombre de demandeurs d'emploi inscrits à Pôle emploi en catégorie A (demandeurs d'emploi tenus de faire des actes positifs de recherche d'emploi et sans emploi) est passé à 4 786, soit une baisse de 2,7 %. Elle est plus limitée (-0,7 %) dans les Alpes-de-Haute-Provence, qui comptent 6 732 chômeurs de catégorie A.

    Mais ce dernier mois ne saurait rattraper l'année 2009, qui a connu une envolée du chômage. Il a bondi de 17,7 % en un an dans la région Provence-Alpes-Côte d'Azur (catégorie A). Dans ce contexte, les Alpes-de-Haute-Provence (+13 %) et surtout les Hautes-Alpes (+7,6 %) résistent mieux.

    Les hommes, les jeunes et les plus de 50 ans les plus touchés

    Toutes catégories confondues, le nombre de demandeurs d'emploi progresse de 12,2 % dans les Hautes-Alpes, de 12,8 % chez le voisin bas-alpin, tandis que la hausse est de 16,4 % à l'échelle de la région.

    L'explosion du chômage en 2009 a beaucoup plus touché les hommes (+16,6 % dans les Alpes-de-Haute-Provence, +17 % dans les Hautes-Alpes) que les femmes (+9,4 % dans les Alpes-de-Haute-Provence, +8,2 % dans les Hautes-Alpes).

    Les jeunes font les frais des conséquences de la crise économique. Le nombre de demandeurs d'emploi de moins de 25 ans a augmenté de 18,2 % dans les Hautes-Alpes et de 16,7 % dans les Alpes-de-Haute-Provence.

    Leurs parents trinquent également : les 50 ans et plus sont 17 % de plus sur les tablettes de Pôle emploi comparé à fin 2008, dans les Alpes-de-Haute-Provence comme dans les Hautes-Alpes.


    N.M.
    Paru dans l'édition 05A du 28/01/2010
  • Commission paritaire interprofessionnelle

    ÉCONOMIE Commission paritaire interprofessionnelle : la CGT et l'UPA reprennent le flambeau

    par La Rédaction du DL | le 26/01/10

    La Commission paritaire interprofessionnelle départementale (CPID 05) poursuit son travail discrètement mais sûrement dans les Hautes-Alpes. Créée officiellement en septembre 2007, cette organisation demeure exemplaire : elle réunit patrons et syndicats de salariés à travers leurs organisations syndicales respectives. Ceci autour d'objectifs à la fois simples et ambitieux : « améliorer et appliquer les accords, anticiper et faciliter la résolution de problèmes, renforcer le dialogue social dans le département en se dotant d'un lieu de concertation local, prenant en compte les problématiques spécifiques au département ou proposant des solutions communes aux TPE » (Très petites entreprises).

    Rassembler ainsi au sein de la même organisation syndicats de salariés et syndicats patronaux est quasi unique en France. Seul le département de la Vendée a suivi l'initiative des Haut-Alpins !

    Passation de pouvoirs

    Récemment, une passation de pouvoirs avait lieu entre l'ancien duo responsable et le nouveau. En 2009, le secrétariat était assuré par l'UPE 05 avec sa présidente Viviane Judic et le poste d'adjoint tenu par Force ouvrière et Jean Schuler. En 2008, année du lancement de la CPID, c'était le duo CFDT/UPE qui était à la tête du dispositif. Pour 2010, le nouveau duo est composé de la CGT avec Philippe Cottet au poste de secrétaire, secondé par l'UPA (syndicat des patrons artisans) et Dominique Lamorte. Chaque année, un nouveau "couple" prend les rênes de l'organisation.

    Un colloque sur le stress au travail à l'automne 2010

    Côté bilan, il est riche de sept actions (lire ci-contre).

    Pour 2010, les risques psychosociaux seront l'un des thèmes phares. Le groupe de travail dédié à ce sujet important du stress au travail se réunira très régulièrement. Un colloque est prévu pour l'automne. Il devrait rassembler des témoignages de chefs d'entreprise, de représentants du personnel, d'acteurs de la prévention. Il sera question de montrer quelles pratiques sont à éviter, quelles règles sont à respecter.

    Autre thème pour cette année : la CPID en tant que telle sera présente au Forum des métiers le 5 février au collège Mauzan.

    Créer un document commun pour le décompte des heures travaillées

    La formation des saisonniers figure également sur la liste des dossiers 2010, de même que les chèques-vacances pour les entreprises de moins de 50 salariés, selon l'évolution de la loi de modernisation des services touristiques.

    Le nouveau thème pour cette année concerne l'élaboration d'un document commun chefs d'entreprise/salariés pour le décompte des heures réellement travaillées dans l'entreprise. « Car il y a de nombreux contentieux devant le conseil de Prud'Homme qui ont pour origine ces heures supplémentaires non payées », constate Viviane Judic.

    « L'objectif final de ce document commun est que chacun soit rémunéré en fonction de son travail », complète Philippe Cottet.

    Enfin pour 2010, les nouveaux responsables de la CPID ont l'intention de créer un site internet où chacun pourra trouver toutes sortes d'informations et l'actualité de la commission.

    REPÈRES
    la cpid en bref
    Font partie de cette Commission paritaire interprofessionnelle :
    - côté patronat : l'UPA 05 (Union professionnelle artisanale), l'UMIH (Union des métiers et des Industries de l'Hôtellerie), l'UPE 05 (Union pour l'entreprise des Hautes-Alpes regroupant le Medef et la CGPME) ; l'USGERES (Union
    de syndicats et groupements
    d'employeurs représentatifs
    dans l'économie sociale) ;
    - côté salarié : CGT, FO, CFDT, CFTC, CFE-CGC.

    Frédérique FAYS
    Paru dans l'édition 05A du 26/01/2010
  • Election Régionale PACA

    Déclaration de la Fédération pour une Alternative Sociale et Ecologique

    Le rassemblement de l’autre gauche n’aura pas lieu

    Le rassemblement de la gauche radicale pour l’élection régionale n’aura pas lieu en PACA.

    Les militants de la FASE (Fédération pour une Alternative Sociale et Ecologique) le regrettent profondément. Cette élection, la dernière sur le territoire national avant la Présidentielle, aurait pu être l’occasion d’un rassemblement dynamique de la gauche de transformation, qui aurait dû tourner la page de la période de déchirement et de division ouverte à l’automne 2006.

    Ce rassemblement était nécessaire pour faire face à la politique antisociale de la droite dont les conséquences sont de jours en jours désastreuses pour nos concitoyens. Il était indispensable pour ouvrir de nouvelles perspectives susceptibles de dynamiser le mouvement social.

    La FASE n’aura ménagé, jusqu’au dernier moment, aucun effort pour unir sous l’intitulé « Ensemble pour des régions de gauche solidaires et citoyenne » les partenaires potentiels dans l’arc le plus large : du NPA aux formations qui composent le Front de Gauche (PCF, PG et GU).

    Force est de constater que les choix partidaires ont une fois de plus prévalu sur l’intérêt général. Le NPA a décidé de partir seul et les écologistes de prolonger au plan régional « Europe Ecologie ».

    Nous avons dans un deuxième temps tenté un rassemblement partiel avec les organisations du Front de gauche. Un accord électoral aurait pu être possible, il supposait seulement un partenariat respectueux de la diversité des hommes et des femmes désireuses de s’y engager, une co-construction de la campagne et des listes. Rien de tout cela ne fut possible, nous nous sommes heurtés aux tendances hégémoniques, aux conceptions de ralliement et de rassemblement « autour » du PCF.

    Dans ces conditions, la FASE régionale ne peut que prendre acte de la division annoncée des forces de la radicalité. Elle ne donne aucune consigne de vote préférentiel pour le premier tour de scrutin, elle continuera avec détermination à porter et à nourrir dans le débat politique et sur le terrain avec l’ensemble des mouvements sociaux les propositions alternatives pour un projet de transformation sociale et écologique. Elle s’inscrira pour le deuxième tour dans le rassemblement de la gauche, qu’elle souhaite le plus large, pour faire barrage à la droite.

    Marseille, 24 janvier 2010