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  • Elections régionales 2010

    ENSEMBLE, POUR DES RÉGIONS À GAUCHE, SOLIDAIRES, ÉCOLOGIQUES ET CITOYENNES

    Communiqué du Front de Gauche (Parti Communiste Français, Parti de Gauche, Gauche Unitaire), des Alternatifs, de la Fédération pour une Alternative Sociale et Écologique (FASE), du Mouvement Politique d’Éducation Populaire (M’PEP), du Parti Communiste des Ouvriers de France (PCOF), de République et Socialisme.


    federation-modif-var1-200dpi.jpgNos organisations, celles d’une gauche de transformation sociale, déclarent vouloir mener campagne ensemble pour les élections régionales de 2010.

    Avec le Front de Gauche (Parti Communiste Français, Parti de Gauche, Gauche Unitaire), avec les Alternatifs, la Fédération pour une Alternative Sociale et Écologique (FASE), le Mouvement Politique d’Éducation Populaire (M’PEP), le Parti Communiste des Ouvriers de France (PCOF), République et Socialisme, nous comptons faire entendre fortement une autre voie à gauche.

    L’accord national sur lequel nous espérons déboucher dans les jours à venir sera un acte important dans la situation actuelle. Il se veut un rassemblement ouvert, nationalement et régionalement, à toutes celles et tous ceux qui, à gauche, dans le mouvement social dans le monde du travail et de la culture, souhaitent élaborer et porter avec nous un programme qui réponde aux besoins  de la population.

    C’est urgent ! Les difficultés s’accumulent : davantage de licenciements, de précarité, de pauvreté,  et en même temps moins de services publics, moins de pouvoir d’achat moins d’enseignement et de culture ! Cette situation devient insupportable, notamment dans les quartiers les plus populaires. L’environnement est sacrifié sur l’autel du profit. Les ravages de la crise sont amplifiés par la politique impulsée par Nicolas Sarkozy et la droite. Avec eux c’est toujours plus pour les riches, toujours moins pour l’ensemble du peuple. Et le président sème la division en puisant des idées nauséabondes dans l’arsenal de l’extrême droite qui du coup, relève la tête.

    Face à cette offensive redoublée, notre peuple, les salarié-e-s et les plus précaires résistent ; ils refusent de payer la crise. A la division, au chacun pour soi, ils opposent la lutte et la solidarité. Ils souhaitent un débouché politique à leurs luttes.

    C’est pourquoi les listes qui nous rassembleront pour ces élections régionales, répondront à trois objectifs indissociables : changer les rapports de force à gauche en faveur de la ligne de transformation sociale et écologique ; battre la droite, empêcher Nicolas Sarkozy et l’UMP de reconquérir des régions pour en faire des relais de leur politique de régression sociale,  autoritaire, basée sur la peur ; construire des majorités solidement ancrée à gauche, portant des projets vraiment alternatifs à la logique du système en crise, un projet de transformation sociale et écologique que nous voulons porter jusque dans les exécutifs, à l’exclusion de tout accord avec le Modem, si les conditions de ces avancées en sont réalisées. Il s’agit de la possibilité de mettre en œuvre les points essentiels de notre programme et du rapport de force permettant effectivement de les appliquer.

    Nous voulons faire des régions des points d’appui pour développer une politique au service des hommes, des femmes, des jeunes, de tous ceux qui travaillent et vivent ici.

    Une politique en faveur de l’emploi, respectueuse des salariés, de leurs droits, favorisant l’extension de ces droits. Une politique qui donne la priorité aux services publics. Une politique qui fasse des citoyennes et des citoyens, dans leur diversité, les acteurs de la transformation de nos régions par un développement de toutes les formes de démocratie. Une politique exigeante en matière écologique.

    Une politique qui reconstruit le tissu social, à la ville et dans les campagnes.

    Ce programme devra être porté par des listes unitaires dans les régions, des listes rassemblant nos organisations et ouvertes aux actrices et acteurs du mouvement social qui le souhaitent.

    Nous vous donnons rendez-vous le 10 janvier, pour un  meeting national commun.

    Le 17 décembre 09

    Le Front de Gauche (Parti Communiste Français, Parti de Gauche, Gauche Unitaire), avec les Alternatifs, la Fédération pour une Alternative Sociale et Écologique (FASE), le Mouvement Politique d’Éducation Populaire (M’PEP), le Parti Communiste des Ouvriers de France (PCOF), République et Socialisme.

  • Sommet de Copenhague


    strasbourg_europe.jpgLe Sommet de Copenhague ne doit pas sonner le glas de la lutte contre le changement climatique

    Le Sommet de Copenhague ouvre sur deux lectures radicalement différentes des résultats. Alors que les principaux protagonistes de la déclaration politique adoptée in extremis se félicitent de l’accord, syndicalistes et représentants de la société civile y voient un échec.

    La déception est à la hauteur des attentes générées par l’hyper médiatisation du Sommet.

    Chacun savait pourtant que si le consensus sur le diagnostic du changement climatique est réel, les divergences sur les solutions à adopter restent profondes. Les Etats-Unis, tout juste sortis du blocage de l’ère Bush, sont arrivés avec des objectifs inférieurs à ceux de l’Europe et ont, comme c’était prévisible, lié leurs engagements à ceux de la Chine.

    La Chine, comme les autres pays émergents, accepte de s’engager sur une forte réduction de son intensité carbone mais à condition que cela ne remette pas en cause son développement économique. Etats-Unis et Chine pourraient être d’accord pour agir mais sont en fait réticents à l’institution d’un contrôle international sur leurs émissions.

    L’Europe, liée juridiquement par le protocole de Kyoto et dotée du « paquet énergie climat » qui prévoit une réduction de 20 % des émissions de CO2 d’ici 2020, n’a pu rallier les grands émetteurs de CO2 à l’idée d’un accord juridiquement contraignant.

    De nombreuses questions se posent à l’issue de ce Sommet sur la stratégie et l’action diplomatique de l’Europe. Est-il bien efficace de jouer la surenchère sur les objectifs et les moyens au détriment de la recherche d’un compromis positif ?

    La CGT demande avec la CES et la CSI à tous les pays de poursuivre leur action pour la reprise de la négociation au niveau international.

    La CGT entend pour sa part renforcer sa démarche revendicative pour un nouveau modèle de croissance, une économie et un développement industriel à faible teneur en carbone. Ceci suppose de prendre en compte l’avis des salariés en matière de formation, de qualification et de reconversion des emplois pour assurer une transition juste.

    Montreuil, le 23 décembre 2009

  • CRISE ENVIRONNEMENTALE ET CAPITALISME


    Débat croisé entre Corine Lepage et Aurélien Bernier

    Corine Lepage est fondatrice et présidente du parti écologiste Cap 21, députée au Parlement européen, ancienne candidate à l’élection présidentielle, ancienne ministre de l’Environnement du gouvernement Juppé, dirigeante du MoDem.

    Aurélien Bernier est secrétaire national du M’PEP, auteur de Le Climat otage de la finance (Mille et une nuits, 2008).

    Le 24 décembre 2009.

    Textes parus dans L’Humanité Dimanche n°189.

    Question posée à Corine Lepage et à Aurélien Bernier : « Le capitalisme peut-il répondre à la crise environnementale ? »


    Pour accéder aux réponses de Corine Lepage et Aurélien Bernier, cliquez ici : http://www.m-pep.org/spip.php?article1569


  • LA VERITE SUR LE SURENDETTEMENT DE LA VILLE DE GAP

    IMGP6412.JPGLors du débat sur les orientations budgétaires et le vote du budget primitif 2010, le maire a déclaré « la ville n’est pas surendettée...elle a réalisé son programme d’investissement sans augmenter la dette... »
    La réalité est tout autre.

    Encours de la dette (1).
    Début 2007        49,60 Millions d'euros
    Début 2008        54,70 Millions d'euros
    Début 2009        64,30 Millions d'euros
    Début 2010        68,60 Millions d'euros


    Soit une augmentation de la dette de 19 millions d'euros en 3 ans.

    Au lieu d’arrêter sa politique de prestige, la municipalité pratique une politique d’austérité en direction du personnel de la ville et transfère sur les ménages les désengagements de l’état en augmentant les impôts de 3,2%(y compris loi de finance) alors que l’inflation est de –0,2% et que nos concitoyens sont durement touchés par la crise.

    JC Eyraud


    (1) ces chiffres concernent uniquement le budget principal (sans l'endettement lié aux budgets annexes).
    Sources : Ville de GAP