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ENSEMBLE 05 - Page 80

  • La situation des hôpitaux en général et du Chicas en particulier

     

    Après 15 jours de grève de la faim, les personnels de l’hôpital du Rouvray, près de Rouen, ont gagné. Leurs revendications, pour l’essentiel le refus des réformes imposées par l’Agence Régionale de la Santé, ont été entérinées. Faut-il que le personnel mette sa vie en danger pour que des conditions « normales » de travail soient reconnues ?

    Au Chicas, le 31 mai lors de la journée de lutte contre la suppression de 13 postes, la plainte des soignant.es s’entendait dans toute les prises de paroles et surtout lors de la visite des services effectuée par les grévistes. Une phrase résume leur sentiment : « à quoi sert un hôpital neuf sans personnel ? » Le dévouement du personnel est tel que les patient.es ne mesurent pas la dureté des conditions de travail. Mais qui soignera les soignant.es ? Car le nombre des arrêts maladies des infirmier.es est en augmentation. Leur travail rend ses soignant.es malade. Ce paradoxe est un scandale, s’il faut comme à Rouvray des grèves de la faim pour avoir gain de cause, cela signifie que l’hôpital est malade, que les politiques suivies depuis de nombreuses années risquent d’assainir les finances des hôpitaux au prix de leur mort clinique! Autrefois, les malades étaient des patient.es, ils/elles sont ensuite devenu.es des client.es, avec l’accentuation de ces logiques purement financières, ils/elles deviennent peu à peu des « consommateurs de médicaments » pour le plus grand bonheur de l’industrie pharmaceutique. Dans ces conditions, il y a fort à parier que la courbe de l’espérance de vie va en France diminuer comme celle des États-Unis. Il faut résolument changer de politique hospitalière. L’hôpital n’est pas seulement un coût, il est un gain radical pour la santé de tous. Il devrait l’être pour la santé des soignant.es !

     

    Pour une Alternative Citoyenne à Gauche (PACG) - Ensemble !05

     

  • Jeudi 31 mai 2018

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  • Le 22 mai

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  • Communiqué d'E!05

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    Le 70ème anniversaire de la proclamation de l’État d'Israël et les Palestiniens

    Israël célèbre le 70ème anniversaire de sa création par des crimes de guerre sans précédent depuis la dernière guerre faite à la prison à ciel ouvert que constitue Gaza. Plus de 55 palestiniens désarmés ont été froidement assassinés par l'armée la plus puissante du Moyen-Orient. Israël pense que pour exister il faut que les palestiniens meurent ! Cet anniversaire, une fois de plus, est l'enterrement du peuple palestinien. Que des crimes de cette ampleur se déroule au moment de festivités à Jérusalem, cette juxtaposition d'événements ne fait que mettre à jour ce que l'on veut oublier. Les israéliens n'existent que dans le déni de l'existence des palestiniens, l’État d'Israël ne veut en aucun cas de l'existence d'un État Palestinien. Il ne veut ni deux états ni d'un état fédéral. Il veut exister comme seule entité politique sur le territoire de la Palestine qui est grand comme la région PACA et qui comprend autant d'israéliens que de palestiniens. Les israéliens veulent-ils réduire les palestiniens au rang de sous-citoyens, de sous-hommes ? Israël est ainsi en contradiction avec les résolutions de l'ONU qui donnent une existence de droit à un État palestinien. Pour se maintenir en dehors des règles onusiennes, il a besoin d'alimenter la tension même si pour cela il utilise un usage totalement disproportionné de la force armée et qu'il terrorise et tue les palestiniens.

    Les festivités de cet anniversaire sont tâchées du sang palestinien. Elles sont le déshonneur des israéliens. La France doit participer à établir les palestiniens dans leur droit en reconnaissant l'existence de l’État de Palestine.

     

    Ensemble!05 – Pour une Alternative citoyenne à Gauche – P.A.C.G.

  • Communiqué d'Ensemble!05 – P.A.C.G.

     

    Mourir noyée dans les Hautes-Alpes !

    Nous soutenons sans réserve les analyses et les positions de l'association "Tous Migrants" (cf : le document ci joint). Elles constituent un terrible réquisitoire contre la politique menée par Macron et Collomb à l'égard des personnes en marche pour leur survie. Matthew Blessing, jeune nigériane de 20 ans est morte noyée dans la Clarée, affluent de la Durance. Le travail incessant de l'association "Tous Migrants" de Briançon, des "maraudeurs" qui ont cet hiver travaillé à éviter le pire au Col de l’Échelle et au Col de Montgenèvre, des bénévoles gapençais qui organisent l'accueil, des 3 de Briançon qui doivent le 31 mai répondre du délit de solidarité, ce travail est questionné par cet événement. A quoi cela sert-il si nous ne pouvons éviter la mort ? Dans quel pays vivons-nous si cette noyade est due à l'attitude des forces de l'ordre ?

    Le procureur porte une lourde responsabilité. Il n'a rien fait lorsque une bande organisée dénommée « générations identitaires » est venue non seulement parader mais agir comme supplétif des forces de l'ordre. Le ministre de l'Intérieur, Gérard Collomb a parlé d'agitation mais n'a pas donné les instructions pour rétablir l’État de droit au Col de l’Échelle. Le procureur a accepté que les migrant.es intercepté.es soient remis.es aux forces de police. Tous ces faits sont connus des migrant.es et augmentent leur anxiété lors du trajet Bardonecchia-Briançon, d'où, sans doute, la fuite désespérée de Matthew Blessing pour échapper aux forces de l'ordre.

    Le ministère de la justice a rappelé les possibilités légales de poursuite de la bande organisée « Générations identitaires », le 9 mai 2018, une fois le vote acquis de la loi Collomb en première lecture à l'Assemblée Nationale. N'est-ce pas une coïncidence étonnante ? Le procureur de Gap n'a toujours pas fait savoir où il en est avec cette poursuite et refuse de communiquer sur la mort de Matthew Blessing. Par contre sa promptitude à poursuivre, accuser et refuser la mise en liberté provisoire des « 3 de Briançon » a été très remarquée. Nous nous interrogeons sur ces attitudes différentes : clémence pour les agissements d'un groupuscule nationaliste, à charge pour les 3 jeunes manifestants pour les droits de l'homme et du citoyen. Dans ce contexte délétère le procès du 31 mai signifie, d'ores et déjà, un procès de la liberté contre l'asservissement.

     

    Nous réclamons toute la lumière sur les circonstances de la mort de Matthew Blessing.

    Nous réclamons la liberté sans sanction d'aucune sorte pour les « 3 de Briançon ».

    Nous dénonçons la loi liberticide et anti-fraternelle, dite « asile-immigration ».

    Nous demandons la suppression immédiate du délit de « solidarité ».

    La solidarité n'est pas un délit. Elle est la vie même.

     

    Ensemble ! 05 – Pour une Alternative Citoyenne à Gauche – P.A.C.G.