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ENSEMBLE 05 - Page 570

  • GAP (HAUTES-ALPES) Les professionnels de la petite enfance réclament une autre politique


    par La Rédaction du DL | le 30/05/10

    Ils ne désarment pas. Les professionnels de la petite enfance, rejoints par des parents, poursuivent leur mobilisation.

    Hier, environ 70 personnes se sont réunies sur le parvis du conseil général des Hautes-Alpes.

    Dans leur ligne de mire, des évolutions législatives qui les inquiète pour la qualité de l'accueil des jeunes enfants : que ce soit dans les crèches, les écoles maternelles ou chez les assistantes maternelles.

    "Depuis la création annoncée en 2012 du droit opposable à la garde d'enfants, le gouvernement veut créer des places mais sans se soucier de la qualité de l'accueil" soulève une manifestante.

    Les protestataires s'alarment de la création des jardins d'éveil payants qui viendraient faire disparaître l'école maternelle. Autre grief, l'augmentation du nombre maximal d'enfants pouvant être gardé par une assistante maternelle et passé de trois à quatre. Les maisons d'accueil regroupant plusieurs assistantes maternelles sont également pointées du doigt en tant que "crèches low coast" qui "braderaient la qualité d'accueil."

    Enfin, le collectif national "pas de bébés à la consigne" auquel se rattachent les manifestants haut-alpins, réclame la sortie de l'accueil des enfants de la directive européenne "services" (ex-Bolkenstein). "En plaçant cet accueil dans le champ concurrentiel, cela ouvre la porte à la suppression des subventions publiques aux établissements" indique le collectif.

    EN SAVOIR PLUS

    Site internet du collectif 05 petite enfance :

    http ://groups.google.fr/group/collectif-05-petite-enfance


    Lionel ARCE-MENSO
    Paru dans l'édition 05A du 30/05/2010
  • CERISE N° 71

    Au sommaire de Cerises cette semaine :

    - la une : Tapis rouge pour Israël
    - le merle brandit le poing ?
    - l'agenda : BD, Solidarités, Psychiatrie, Services publics, Arts et Cultures, développement, Gratuité, Ecole FASE, Sans-Papiers de retour, Retraites
    - les liens vers ce site : Les banques s'engrècent
    - le gâteau : Un monde s'éteint, un autre...
    - Rencontre le 26 juin à l'initiative des communistes unitaires (Penser à s'inscrire !)

    Bonne lecture !

    Les griottes

  • PROGRAMME DU CINÉMA DE SAINT BONNET EN CHAMPSAUR

    Bonjour,

    voici le programme du mois de Juin !


    Faites le circuler ...sans modération !!!

  • Intercommunalité

    Bonjour,
    1120203944_789724b2-d450-11de-b499-0c879196e7ab.jpg[435x-1].JPGUne réunion d'information du conseil municipal sur l'intercommunalité dans la perspective de la création de la communauté d'Agglomération aura lieu le vendredi 4 juin à 18h30 à l'Hôtel de ville, en présence du secrétaire général de la préfecture.
    Afin de préparer cette réunion et de lister nos questions nous vous invitons à participer à une réunion le MERCREDI 2 JUIN à 18h salle "La Mutualité" à Gap immeuble le St Denis.
    Nous comptons sur votre présence.
    Amicalement,
    Françoise PERROUD et  Jean-Claude EYRAUD

  • Retraites : un oubli qui en dit long…

    Dans son article « Financement des retraites : l’enjeu des cotisations patronales », Bernard FRIOT, professeur d’économie et sociologie à l’université Paris X, écrivait : « On oublie toujours, quand on raisonne sur l’avenir des retraites, que le PIB progresse d’environ 1,6 % par an, en volume, et donc qu’il double, à monnaie constante, en 40 ans. C’est pourquoi nous avons pu multiplier par 4,5 les dépenses de pension depuis 1960 ».

    Pourquoi une information aussi déterminante est-elle censurée ?     Parce que tout simplement un petit calcul facile, montrerait que ceux qui nous gouvernent, nous prennent pour des demeurés.
    - En effet : si aujourd’hui 10 actifs produisent un gâteau de 100 et qu’ils ont à charge 4 retraités. C’est 14 personnes qui se partagent un gâteau de 100. Ainsi la part de chaque personne est de (100 : 14) soit 7,14.
    - Si dans quarante ans, 10 actifs produisent un gâteau de 200 et qu’ils ont à charge 8 retraités. Ce seront 18 personnes qui se partageront un gâteau de 200. Ainsi la part de chaque personne sera de (200 : 18) soit 11,1.
    C’est limpide ! Il sera donc possible de financer des retraites au même niveau qu’avant leurs réformes à remonter le temps. De plus, la part de gâteau restante pour l’investissement et l’élévation du niveau de vie sera bien plus importante en 2040 (en monnaie constante).

    Alors, où est donc le problème ?
    Pourquoi cet acharnement à détruire un système qui fonctionne bien ? Parce que le système social français, mis en place par le Conseil national de la résistance (CNR) en 1945, met en rage les hommes d’affaires et les financiers pour des raisons évidentes.
    Par exemple, il leur est impossible de réaliser des plus values « boursières » sur 40% de notre part salariale (les fameuses cotisations sociales patronales) qui payent notre retraite et notre santé, en toute dignité et responsabilité. N’oublions pas que ces cotisations sociales représentent notre salaire différé qui est le fruit de notre travail. Il ne s’agit ni d’assistanat ni de charité patronale comme le laisse entendre une mauvaise propagande.

    Et c’est bien là que se situe tout l’enjeu de leurs réformes : les classes dirigeantes rêvent de faire main basse sur notre salaire différé.     Pour s’emparer de cette « galette », leur stratégie consiste à réduire nos droits pour nous contraindre, de plus en plus, à financer notre santé et notre retraite par des assurances privées.
    Ils ont d’ailleurs déjà commencé : les réductions de cotisations patronales se multiplient depuis 2002 et atteignent déjà près de 30 milliards chaque année. Combien de ces 30 milliards sont allés aux investissements productifs ? Combien d’emplois créés ? Quelle efficacité au regard des sommes englouties ? Quelle évaluation ? De plus, le fait que notre système fonctionne bien sans aller faire un tour sur les tapis verts des casinos boursiers met en évidence l’inutilité et le rôle prédateur des acteurs de la sphère financière.

    Ceci est confirmé de façon magistrale dans le Monde Diplomatique de Février sous le titre :         « Faut-il fermer la bourse? »