Au sommaire de Cerises cette semaine :
- la une : Tapis rouge pour Israël
- le merle brandit le poing ?
- l'agenda : BD, Solidarités, Psychiatrie, Services publics, Arts et Cultures, développement, Gratuité, Ecole FASE, Sans-Papiers de retour, Retraites
- les liens vers ce site : Les banques s'engrècent
- le gâteau : Un monde s'éteint, un autre...
- Rencontre le 26 juin à l'initiative des communistes unitaires (Penser à s'inscrire !)
Bonne lecture !
Les griottes
ENSEMBLE 05 - Page 570
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CERISE N° 71
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PROGRAMME DU CINÉMA DE SAINT BONNET EN CHAMPSAUR
Bonjour,
voici le programme du mois de Juin !
Faites le circuler ...sans modération !!! -
Intercommunalité
Bonjour,Une réunion d'information du conseil municipal sur l'intercommunalité dans la perspective de la création de la communauté d'Agglomération aura lieu le vendredi 4 juin à 18h30 à l'Hôtel de ville, en présence du secrétaire général de la préfecture.
Afin de préparer cette réunion et de lister nos questions nous vous invitons à participer à une réunion le MERCREDI 2 JUIN à 18h salle "La Mutualité" à Gap immeuble le St Denis.Nous comptons sur votre présence.Amicalement,Françoise PERROUD et Jean-Claude EYRAUD -
Retraites : un oubli qui en dit long…
Dans son article « Financement des retraites : l’enjeu des cotisations patronales », Bernard FRIOT, professeur d’économie et sociologie à l’université Paris X, écrivait : « On oublie toujours, quand on raisonne sur l’avenir des retraites, que le PIB progresse d’environ 1,6 % par an, en volume, et donc qu’il double, à monnaie constante, en 40 ans. C’est pourquoi nous avons pu multiplier par 4,5 les dépenses de pension depuis 1960 ».
Pourquoi une information aussi déterminante est-elle censurée ? Parce que tout simplement un petit calcul facile, montrerait que ceux qui nous gouvernent, nous prennent pour des demeurés.
- En effet : si aujourd’hui 10 actifs produisent un gâteau de 100 et qu’ils ont à charge 4 retraités. C’est 14 personnes qui se partagent un gâteau de 100. Ainsi la part de chaque personne est de (100 : 14) soit 7,14.
- Si dans quarante ans, 10 actifs produisent un gâteau de 200 et qu’ils ont à charge 8 retraités. Ce seront 18 personnes qui se partageront un gâteau de 200. Ainsi la part de chaque personne sera de (200 : 18) soit 11,1.
C’est limpide ! Il sera donc possible de financer des retraites au même niveau qu’avant leurs réformes à remonter le temps. De plus, la part de gâteau restante pour l’investissement et l’élévation du niveau de vie sera bien plus importante en 2040 (en monnaie constante).
Alors, où est donc le problème ?
Pourquoi cet acharnement à détruire un système qui fonctionne bien ? Parce que le système social français, mis en place par le Conseil national de la résistance (CNR) en 1945, met en rage les hommes d’affaires et les financiers pour des raisons évidentes.
Par exemple, il leur est impossible de réaliser des plus values « boursières » sur 40% de notre part salariale (les fameuses cotisations sociales patronales) qui payent notre retraite et notre santé, en toute dignité et responsabilité. N’oublions pas que ces cotisations sociales représentent notre salaire différé qui est le fruit de notre travail. Il ne s’agit ni d’assistanat ni de charité patronale comme le laisse entendre une mauvaise propagande.
Et c’est bien là que se situe tout l’enjeu de leurs réformes : les classes dirigeantes rêvent de faire main basse sur notre salaire différé. Pour s’emparer de cette « galette », leur stratégie consiste à réduire nos droits pour nous contraindre, de plus en plus, à financer notre santé et notre retraite par des assurances privées.
Ils ont d’ailleurs déjà commencé : les réductions de cotisations patronales se multiplient depuis 2002 et atteignent déjà près de 30 milliards chaque année. Combien de ces 30 milliards sont allés aux investissements productifs ? Combien d’emplois créés ? Quelle efficacité au regard des sommes englouties ? Quelle évaluation ? De plus, le fait que notre système fonctionne bien sans aller faire un tour sur les tapis verts des casinos boursiers met en évidence l’inutilité et le rôle prédateur des acteurs de la sphère financière.
Ceci est confirmé de façon magistrale dans le Monde Diplomatique de Février sous le titre : « Faut-il fermer la bourse? » -
Saisonniers et pluriactifs
Communiqué à la presse
CONSEIL NATIONAL de la MONTAGNE
Le 28 avril 2010, Jean-Claude Eyraud membre de la commission permanente du conseil national de la montagne a présenté au nom de la CGT, 15 propositions concrètes en faveur des salariés saisonniers et pluriactifs.
Le groupe de travail « Devenir des stations de moyenne montagne » présidé par Joël Giraud député des HA a retenu les propositions suivantes :
- Mise en place d’une commission départementale des saisonniers : réflexion départementale sur les différentes questions concernant les saisonniers et plus généralement les pluriactifs. Cette commission serait en lien avec le pôle emploi, les DIRECCTE et les maisons de l’emploi (guichet unique pour les prestations sociales, maisons des saisonniers, logement,...)
- Adapter les différentes réglementations en matière de droit du travail au cas particulier des travailleurs saisonniers : de nombreux dispositifs concernant l’indemnisation du chômage, la formation professionnelle, l’hygiène et la sécurité, le suivi médico-professionnel, ne sont pas adaptés aux travailleurs saisonniers, ou ne le sont que dans certains secteurs.
- Adapter la loi du 30 décembre 2006 instaurant le chèque transport : la plupart des saisonniers ne peuvent se loger sur place et ont des frais importants. Or, se trouvant dans les communes de moins de 10 000 habitants, ils ne peuvent bénéficier d’une participation des employeurs. Un abaissement du seuil dans les communes touristiques en montagne permettrait le versement ce cette aide au transport.
La commission permanente du conseil national de la montagne, se réunira à Paris le 22 juin pour entériner ces propositions.
Gap le 28 mai 2010