Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

ENSEMBLE 05 - Page 491

  • Comparaisons France/Allemagne On nous fait le "coup" du travail

    Pour justifier l’austérité salariale, les remises en cause de la durée légale du travail, patronat et gouvernement français tendent le piège du « coût du travail » et nous servent à l’envi des pseudo comparaisons avec l’Allemagne. Mais quelle est donc la réalité ?

    - Le niveau du « coût du travail » (salaire brut plus cotisations sociales dites patronales) est plus élevé en Allemagne de 12 %. En 2008, il est, par salarié travaillant à temps plein dans les secteurs privés concurrentiels (industrie et services), de 52 458 € en Allemagne contre 46 711 € en France.

    - Le niveau du salaire annuel brut est 34 % supérieur en Allemagne avec 43 942 € contre 32 826 € en France.

    - Le niveau du revenu net après impôt est aussi supérieur de 6 % avec 25 167 € en Allemagne contre 23 694 € en France.

    - Le PIB par heure travaillée D’après l’OCDE, le produit intérieur brut (PIB) par heure travaillée, qui est une mesure de la productivité apparente du travail, est plus élevé en France qu’en Allemagne. Sur une base 100 pour les Etats-Unis, la France se situe à 96,2 et l’Allemagne à 91.4.

    - La durée moyenne du travail. D’après Eurostat, la durée moyenne de travail est plus longue en France de 160 h par an avec 1 309 h en Allemagne contre 1 469 h en France.

    - Le « coût horaire » du travail en France est de 23,6 € contre 24,6 € en Allemagne et la France se situe au 8e rang des 27 pays membres de l’Union européenne et en deçà de la moyenne des 27 pays.

    - Durée hebdomadaire du travail. L’Ocde confirme en notant que la durée hebdomadaire du travail a augmenté en France entre 2000 et 2008 alors qu’elle a diminué en Allemagne.

    Contrairement à ce qu’affirment le patronat et le gouvernement, l’Ofce (Observatoire français des conjonctures économiques) note que dans la période suivant la mise en place des 35 h, l’évolution de la compétitivité a été bien plus favorable en France que chez la plupart de ses voisins européens.

    C’est le « coût » du capital qui handicape notre économie

  • Développement durable


    La 9ème édition de la Semaine du développement durable se déroulera du 1er au 7 avril 2011, avec de nombreuses manifestations organisées par les communes et les groupements de communes

    Placée sous le slogan «Le développement durable, c’est chaque jour plus concret!», la 9ème édition de la Semaine du développement durable, qui se déroulera du 1er au 7 avril 2011, sera ponctuée de nombreuses manifestations permettant de «découvrir de manière concrète, ludique et conviviale tout ce qui bouge autour de nous en matière de logement, transport, préservation des espaces et des espèces, énergies renouvelables…».
    Cette année encore, de nombreuses villes et communes, groupements de communes, des entreprises, associations, établissements scolaires et universitaires … se sont mobilisés afin d’organiser des portes ouvertes, des expositions, des visites d’entreprises ou de sites.
    Dans un communiqué, le ministère de l’Ecologie et du développement durable rappelle que «les Français sont désormais familiarisés avec la notion du développement durable et vont même plus loin puisque 80% considèrent que, chacun, a personnellement un rôle à jouer en matière de développement durable.»
    Il ajoute que «les mesures du Grenelle Environnement sont entrées dans notre quotidien et ont des effets sur notre mode de vie. En matière de consommation, l’année 2011 sera marquée par le test grandeur nature pour la mise en place de l’affichage environnemental qui permettra de disposer d’une information précisant l’impact de nos achats sur l’environnement».

    - Pour accéder à l’ensemble du programme des manifestations, utiliser le premier lien ci-dessous.
    - Pour accéder au site dédié à la semaine du développement durable, utiliser le second lien ci-dessous.


    Liens complémentaires :
    http://www.semainedudeveloppementdurable.gouv.fr/?page=moteur
    http://www.semainedudeveloppementdurable.gouv.fr/

  • Démocratie


    Le ministre de l’Intérieur explique les conditions d'application de la pétition locale permettant de demander l'inscription à l'ordre du jour de l'assemblée délibérante d'une question relevant de la compétence d’une collectivité

    Répondant à un député, qui lui demandait si un projet de loi était en cours de préparation pour expliciter les conditions d'application da la pétition locale prévue au premier alinéa de l'article 72-1 de la Constitution, le ministre de l'Intérieur, de l'outre-mer et des collectivités territoriales a indiqué que «les conditions d'application de la pétition locale sont donc d'ores et déjà encadrées».
    Le ministre a rappelé qu’aux termes de l'article 72-1, «la loi fixe les conditions dans lesquelles les électeurs de chaque collectivité territoriale peuvent, par l'exercice du droit de pétition, demander l'inscription à l'ordre du jour de l'assemblée délibérante de cette collectivité d'une question relevant de sa compétence». Il ajoute que «la Constitution reconnaît ainsi expressément aux électeurs un droit de pétition sans pour autant créer une quelconque obligation pour les élus. Antérieurement à la loi constitutionnelle du 28 mars 2003 précitée, la loi n° 95-115 du 4 février 1995 d'orientation pour l'aménagement du territoire avait posé le principe de l'initiative populaire en permettant au cinquième des électeurs inscrits sur les listes électorales de demander au conseil municipal ou à l'organe délibérant d'un établissement public de coopération intercommunale d'organiser une consultation sur une opération d'aménagement relevant de sa compétence».
    Comme l’article L. 1112-16 du code général des collectivités territoriales (dans sa rédaction issue de l'article 122 de la loi du 13 août 2004 n° 2004-809 du 13 août 2004 relative aux libertés et responsabilités locales) prévoit «qu'un cinquième des électeurs inscrits sur les listes électorales d'une commune et, dans les autres collectivités territoriales, un dixième des électeurs, peuvent demander à ce que soit inscrite à l'ordre du jour de l'assemblée délibérante de la collectivité l'organisation d'une consultation sur toute affaire relevant de la décision de cette assemblée, un électeur ne pouvant signer qu'une seule demande par an», le ministre considère que «les conditions d'application de la pétition locale sont donc d'ores et déjà encadrées».

  • RESF05

    Une convocation à témoin pour le vendredi 4 mars 8H30, dans le cadre d'une
    enquête préliminaire a été remis par la gendarmerie de Gap à un militant
    présent lors du mariage de Cindy et Farid à Aspres-sur-Buëch en novembre
    2010. La convocation ne fait pas état de la motivation mais tout semble
    indiquer qu'il s'agit de cet évènement militant.

    Nous vous invitons à marquer de nouveau votre solidarité en vous joignant au
    RASSEMBLEMENT devant la brigade de gendarmerie, caserne de Fontreyne, rue
    Gallois de Fougières à Gap ce vendredi 4 mars à 8H20. (Attention, à ne pas
    confondre avec la caserne des gendarmes mobiles à Gap).

    RESF05
    Réseau Éducation Sans Frontière 05
    resf05@laposte.net
    RESF-05 / BP 111 / 05003 GAP CEDEX