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ENSEMBLE 05 - Page 333

  • "Pour une réforme de toute la fiscalité"

    Alors que la droite fait pression pour obtenir l’abandon définitif du projet de taxation des revenus des super-riches, des voix à gauche s’inquiètent de l’attitude du gouvernement. Comme Jean-Marc Durand, économiste et membre de la commission économique du PCF, qui prône "une réforme de toute la fiscalité". Il s’explique dans une interview à l’Humanité :

    - Comment réagissez-vous à la controverse sur la taxation à 75 % des plus hauts revenus  ?

    Jean-Marc Durand. Le retoquage des «  75 %  » est un très mauvais signe donné. On pouvait toutefois s’y attendre puisque, dès le départ, il y avait quelque chose qui n’était pas très juste en termes juridiques dans l’énoncé du projet  : en France, on travaille sur la notion de foyer fiscal et non d’individu. Aujourd’hui, des voix s’élèvent, à droite, mais aussi parfois à gauche, pour dénoncer le caractère confiscatoire de cette mesure. En réalité, au haut niveau de revenu auquel cette taxation s’adresse – au-delà du million d’euros –, et sachant qu’il s’agit d’un impôt progressif, c’est loin d’être confiscatoire, c’est marginal. Et à peine plus de 1 500 contribuables sont concernés.

    - Comment, selon vous, établir une fiscalité efficace 
touchant les plus riches  ?

    Jean-Marc Durand. Il faut une réforme complète du barème de l’impôt sur le revenu, en rétablissant une réelle progressivité, en allant au minimum vers 9 tranches, au lieu des 5 tranches actuelles. Et porter le taux sommital de cet impôt à 65-70 %. Et il faut concevoir une accélération de la progressivité à partir d’un revenu se situant entre 30 000 et 35 000 euros par an, par foyer fiscal. D’autre part, l’ensemble des revenus des contribuables, du travail comme du capital, doivent y être soumis. Il s’agit, dans cette optique, de revoir toutes les niches fiscales participant à baisser l’impôt des plus riches – cette «  optimisation fiscale  » qui coûte plus de 50 milliards d’euros à l’État. Ensuite, il faut élever les taux de l’impôt de solidarité sur la fortune au-delà du premier effort qui vient d’être fait et en prenant en compte les biens professionnels.

    - La réforme fiscale ne doit-elle s’appliquer 
qu’aux revenus des personnes  ?

    Jean-Marc Durand. Non. L’affaire Depardieu braque les feux sur la fiscalité sur les hauts revenus, qui, en effet, doivent contribuer davantage, mais cela risque de détourner l’attention de la question centrale du financement public par les entreprises. Aujourd’hui, la fiscalité dans son ensemble, TVA et impôts locaux inclus, pèse lourdement sur les ménages moyens. Or, il nous faut donner de l’air aux budgets publics et sociaux. Pour cela, il s’agit d’élargir la base de la fiscalité, donc de relancer l’activité économique. Ce qui pose la question à la fois d’une autre politique du crédit et d’une réforme de la fiscalité des entreprises pour y introduire de la progressivité et une modulation en fonction de l’utilisation des bénéfices pour le développement de l’emploi, la formation, la recherche.

     

  • A MEDITER !

  • Pôle-emploi, AFPA, face à la crise quels défis ?

    Les débats sont plus que d'actualité. La liste s'allonge,.. nous manquons encore de temps et de lieux pour organiser tous ceux qui le mériteraient aussi il faut renforcer les quelques qui existent encore. Alors venez en masse aux réunions de Réveillons la Démocratie, le seul espace de débat public sur Gap. Se forger une opinion, se mettre en question, et agir, et encore agir. Le monde change et si nous ne voulons pas qu'il change sans nous, voire contre nous, il nous faut agir!
     
    Nous continuons nos activités.

    LIRE et TELECHARGER le TRACT de notre prochaine initiative.
     
    REVEILLONS LA DÉMOCRATIE
     
    Post scriptum : Le CMCL étant en vacances le 3 janvier, nous commençons l'année 2013 seulement le 10!
     

  • Action de grève reconductible chez les agents de conduite de Veynes: « Les conducteurs Veynois se sont fait entendre ! »

    Depuis le 22 décembre les agents de conduite de Veynes exercent leur droit de grève, dans le cadre d’un appel intersyndical (CGT – CFDT – SUD RAIL – FO). Pour rappel, ce mouvement a été motivé par la détérioration des conditions de travail à l’occasion de la mise en place du service 2013.
    En effet, les agents de conduite de Veynes dénoncent, au travers de ce mouvement, la mise en place de journées de travail d’amplitude approchant les 11h. Nous estimons que cette amplitude va à l’encontre de notre mission de service public et ce, spécifiquement sur la ligne des Alpes à la fois dans en terme de sécurité mais aussi de régularité. Matériel défectueux, pannes récurrentes, confort spartiate… Les usagers de la ligne des Alpes subissent depuis des années ces conditions de transport, qui sont aussi nos conditions de travail. La mise en place du service 2013 ne fait que détériorer d’avantage cette situation inacceptable.
    Pour ne pas pénaliser les usagers en cette période de fête et éviter un blocage total, nous avons opté pour une grève partielle de 03h59 à chaque prise de service qui s’est avéré gagnant. En effet, hier en début d’après-midi, la direction SNCF a fini par ouvrir ses portes afin de mettre en place un véritable dialogue social. Les propositions, apportées lors de la négociation, ont permis aux agents de conduite de Veynes de voter à l’unanimité la levée du préavis de grève. Ces acquis valident le maintien de l’effectif à la hauteur de 40 agents jusqu’en fin 2014 ainsi que l’amélioration des conditions de vie et de travail d’ici le 20 Avril 2013 dans un cadre de dialogue social.
    Cette victoire, des agents de conduite de Veynes, dans un cadre de lutte unitaire, est la concrétisation du maintien de l’emploi Cheminots sur le bassin Veynois.
    La CGT se félicite de sa démarche et de sa stratégie de lutte au regard des acquis validés sur l’emploi chez les contrôleurs ainsi que chez les conducteurs dans une période où l’emploi de qualité est attaqué de plein fouet.
    Veynes le 03/01/2013

  • Le jeudi 31 janvier 2013, journée d’action dans la Fonction publique pour peser sur les négociations

    Les organisations syndicales CGT, FSU, Solidaires, de la Fonction publique ont fait le point sur l’agenda social et les discussions en cours.

    Si, ensemble, elles se félicitent que la Ministre souligne son attachement à la Fonction publique, à ses valeurs de progrès social, au rôle de ses personnels,

    Si elles notent des améliorations dans la qualité du dialogue social, si elles estiment positives quelques mesures déjà prises comme, par exemple, l’abrogation du décret sur la réorientation professionnelle, elles considèrent que sur les enjeux essentiels, aucun début de réponse satisfaisante n’est au rendez-vous.

    Cela est inacceptable.

    - Sur l’emploi, les créations – qui vont dans le bon sens – dans certains secteurs ne sauraient masquer les suppressions qui continuent dans d’autres et la situation alarmante de pans entiers de la Fonction publique.

    - Sur les salaires et le pouvoir d’achat, alors que les bas salaires se multiplient (plus d’1 million d’agents aux environs du SMIC), que les déroulements de carrière sont souvent inexistants, que les qualifications ne sont plus reconnues, aucune mesure générale n’est envisagée et, en particulier, la valeur du point est toujours gelée.

    - Le jour de carence, mesure inique et inefficace, condamnée par tous les syndicats et le mouvement mutualiste, rejetée par la majorité actuelle lorsqu’elle a été mise en place, n’est toujours pas abrogé.

    Il est urgent et indispensable de changer de cap ! La crise ne peut pas servir de prétexte pour ne pas répondre aux légitimes revendications des agents publics. A l’évidence, seule l’intervention des personnels permettra d’obtenir les avancées indispensables sur ces questions majeures.

    C’est pourquoi, les organisations syndicales CGT, FSU, Solidaires, ont décidé d’une première étape unitaire de mobilisation dans la Fonction publique.

    Elles appellent à faire du jeudi 31 janvier une journée nationale d’action.

    Pour notamment :

    - Un moratoire immédiat sur les suppressions d’emplois, et des créations partout où cela est nécessaire

    - Conforter et développer la Fonction publique et les services publics

    - Une augmentation urgente de la valeur du point d’indice ;

    - L’abrogation du jour de carence.