pour porter leur message auprès du Président du Parlement européen, Monsieur Martin Schulz, qui les a reçues, à Bruxelles, ce mercredi 9 janvier :
Dernière ligne droite pour sauver le programme européen d'aide alimentaire aux plus démunis !
Mr Schulz a affirmé son soutien à la cause des plus démunis portée par les associations présentes. Il s'est prononcé pour le vote d'un budget à la hauteur des besoins, c’est-à-dire au moins équivalent au budget actuel, considérant que l'Europe se doit de rétablir un équilibre social.
Les cinq associations saluent cette initiative fortement symbolique, claire et courageuse
et restent résolument mobilisées afin d’obtenir un vote favorable des chefs d’Etats.
Elles ont bénéficié d'un accueil chaleureux et d'une grande écoute concernant leurs préoccupations grandissantes à la veille du Conseil européen des 7 et 8 février prochain durant lequel le budget du futur programme sera discuté.
Elles ont avancé les chiffres d'une augmentation toujours plus inquiétante du nombre de personnes venant chercher de l'aide de plus de 10% par rapport à l'année passée.
Ce constat alarmant s'inscrit en contradiction forte avec la volonté de certains Etats de supprimer ce programme, bénéficiant à 18 millions d'Européens depuis plus de 25 ans et dont le coût n'est pourtant que d'1 euro par an et par Européen.
En imaginant que le Conseil européen supprime ou diminue le budget de cette aide, le coût économique et social en serait considérablement plus élevé que si l'on maintenait ce programme. De même, les répercussions écologiques (sur le développement durable, la lutte contre le gaspillage…) ainsi qu’en matière de santé seraient catastrophiques.
Bien au-delà, une telle décision conduirait à un véritable tsunami alimentaire et au retour de carences alimentaires graves sur notre continent.
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Communiqué de presse: Les quatre associations françaises d'aide alimentaire se sont unies à leur homologue allemand, Die Tafeln,
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Mobilisation pour sauvegarder le service public de l’hydroélectricité
Avec le Front de Gauche mobilisons-nous pour sauvegarder le service public de l’hydroélectricité
La mise en concurrence des concessions des barrages hydrauliques résulte de l’application d’une directive européenne. D’ici fin 2015, 49 barrages doivent être soumis à un renouvellement de concession avec appel d’offre européen. Ils représentent 20 % du parc hydraulique français. Concernant le département de l’Isère, ce sont 3 barrages de la vallée du Drac qui sont l’objet de cette « libéralisation », soit une mise sur le marché d’un bien public.
L’attribution à des opérateurs privés ou publics - ils sont déjà nombreux sur les rangs - de l’exploitation d’ouvrages hydrauliques jusqu’alors concédés au titre du droit de préférence aux concessionnaires sortants (EDF, GDF et CNR) n’est pas sans soulever interrogations et inquiétudes. Il en va en effet de la sécurité des ouvrages, de l’aménagement des territoires, de la gestion des usages de l’eau, du coût d’exploitation, de la situation des salariés. Bref, de la maîtrise publique de l’énergie hydroélectrique.
Comment accepter qu’un patrimoine financé par les citoyens français et essentiel pour le développement économique du pays soit ainsi livré au profit ? Le savoir-faire de milliers de travailleurs et d’ingénieurs du secteur serait ainsi bradé comme leur statut social. À coup sûr, l’usager en paierait les conséquences.
Le Front de Gauche appelle à refuser ce nouvel acte de privatisation, notamment au moyen d’une pétition (*) qui rassemble déjà plus de 900 signataires dont de nombreux élus. Il organisera le Jeudi 24 janvier 2013 à 18 heures, salle d’Estienne d’Orves à Échirolles, un débat public animé par des ingénieurs, travailleurs et responsables syndicaux du secteur de l’hydroélectricité et de l’énergie. Débat auquel les citoyens et les élus locaux sont invités afin d’envisager les moyens de s’opposer à cette dilapidation d’un bien public.
L’énergie hydraulique, un bien commun : défendons-le !
(*) Signer la Pétition : Contre l’ouverture à la concurrence des barrage hydroélectriques
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Conseil municipal de la ville de Gap: séance du 14 Décembre 2012
Lire et télécharger le compte rendu de la dernière séance du conseil municipal de Gap.
Nous vous invitons à le diffuser à vos contacts.Bien fraternellement,Françoise Perroud et Jean-Claude EyraudConseillers municipaux -
Elections municipales à GAP en 2014
LIRE l'article du DL du 6 janvier 2013
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Le DRAME de la CLUSAZ
La mort d'un saisonnier et de sa petite amie jeudi soir à La Clusaz (Haute-Savoie), dans l'incendie de leur fourgon aménagé relance le débat sur les conditions de vie et de travail des salariés saisonniers et pluriactifs.
Vous trouverez ci-dessous le communiqué du forum social des saisonniers.
Je m'associe sans réserve à ce communiqué, d'autant que la situation dans les Alpes du Sud et notamment dans les HA ne diffère pas de celle des départements des Alpes du Nord.
Je rajoute qu'au sein du conseil National de la montagne, où j'ai siégé durant 10 ans comme représentant de la CGT je n'ai eu de cesse de faire des propositions en matière de logement, de chèque transport et de dialogue social dans le cadre de la mise en place d'une commission par département des saisonniers et pluriactifs.
J'espère que l'on attendra pas qu'un drame similaire se produise dans les HA pour se soucier des conditions de vie et travail des saisonniers et pluriactifs.
Jean-Claude EYRAUD
"Le drame de La Clusaz pose la question de la responsabilité des pouvoirs publics à tous les échelons, mais particulièrement des communes, des départements et de l’Etat dans le traitement du salariat saisonnier. Faut-il rappeler que sur les trois départements l’Isère, la Savoie et la Haute Savoie ce sont 120000 saisonniers qui travaillent en hiver. Qu’ils permettent par leur travail d’enrichir les stations et l’ensemble des commerces et contribuent à placer notre pays au premier rang des pays visités au monde. Pour quelle reconnaissance ?
Logés le plus souvent dans les villages limitrophes des stations, car les loyers sont inaccessibles en stations, ils prennent souvent leur véhicule pour rentrer après le service à leurs frais. 15% n’ont pas de contrat de travail. Et 25% n’ont pas d’heures supplémentaires payées.
Le saisonnier, c’est la figure emblématique du précaire. Il ne bénéficie pas de la prime de fin de CDD, ni de clause de reconduction de son contrat d’une année sur l’autre. Les employeurs font leur « marché de l’emploi » lorsqu’arrive la saison. Ils puisent dans un vivier très fourni, moins exigeant avec le chômage de masse. Les patrons n’ont aucune obligation de payer leur transport ou de les loger.
Dans ces conditions on peu imaginer que le fameux « choix de vie » que certains prétendent faire est un peu contraint par la difficulté de se loger sur place.
Ne serait-il pas le minimum exigé que d’associer au contrat saisonnier, l’obligation pour l’employeur, qui fait venir et embauche hors de la localité ou du canton, un logement conforme aux normes ?
Dans l’urgence, pour empêcher que se reproduise le drame de La Clusaz, il faut partout où c’est nécessaire mettre à disposition des saisonniers qui « souhaitent » vivre dans leur véhicule des parkings surveillés, alimentés en eau et en électricité.
Le forum social des saisonniers réitère la demande faite au ministre Sapin, d’être reçu et associé aux mesures à prendre visant à améliorer les conditions de vie et de travail des saisonniers".