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ENSEMBLE 05 - Page 311

  • POLITIQUE: Le socialiste Gérard Filoche a dénoncé l’accord national interprofessionnel devant 80 personnes environ (article du DL du 17 avril)

    “Le pire accord que la gauche ait jamais mis en oeuvre”

    Déjà, le train avait du retard.Mais Gérard Filoche, membre du bureau national du Parti socialiste, en arrivant à la salle de la Romettine, est visiblement comme un poisson dans l’eau, à la rencontre de quelque 80 militants de l’aile gauche du PS, mais aussi du Front de gauche, d’Attac… C’est Christine Miegge, membre du bureau fédéral du Parti socialiste, qui a organisé cette réunion où les élus PS, hors Christian Graglia, brillent par leur absence. Gérard Filoche, est venu parler de l’ANI, accord national interprofessionnel. « C’est le pire accord que la gauche ait jamais mis en oeuvre… Je n’en conteste pas la méthode, celle de la négociation sociale, mais celle du résultat. » Encore qu’il conteste que les syndicats dits “majoritaires” le soient en réalité. Et il va se moquer en démontant point par point ces fameux résultats, la formule médiatique “juste, équilibré et sécurisant”. Du vent ! tentera t il de montrer. « En 27 articles, il y a 54 reculs pour les travailleurs. C’est simple : tout est mauvais ! La feuille de route du gouvernement n’a pas été suivie, il n’y a rien pour “déprécariser” le travail. » L’orateur indique qu’en fait personne, y compris les députés, n’a lu le texte hors les proclamations inexactes faites dans les énoncés des têtes de chapitre. « Le diable est dans les détails ! »

    Digne de Nicolas Sarkozy ?

    Et de poursuivre : «L’accord dit de maintien dans l’emploi donne la possibilité par des accords majoritaires dans l’entreprise, à 50 %, de baisser les salaires, comme de modifier les volumes horaires, sans passer par un plan social. C’est le reflet des accords compétitivité emploi de Sarkozy, proposés dans la dernière campagne, auxquels la gauche s’était opposée. » Gérard Filoche n’a pas renoncé à convaincre les parlementaires, qui ont déjà voté le texte selon la procédure d’urgence. Il va de ville en ville porter la bonne parole. « La gauche nous parle de ce que nous ne voulons pas entendre, le langage de la haute finance. » Et il lance un appel à manifester le 1er mai contre l’accord et la politique d’austérité. Mais le 5mai, le Front de Gauche appelle à manifester à Paris pour une sixième république. En sera t il ? Gérard Filoche n’a pas répondu à la question.

    Michel PÉAN

  • Conseil municipal de la ville de Gap: séance du 29 mars 2013

    gap.jpg







    LIRE et TELECHARGER LE COMPTE RENDU REDIGE PAR LA COLLECTIVITE.

  • Gérard Filoche était à Gap le 15 avril pour présenter l'ANI

    P1020669.JPGP1020674.JPG557980_624041284276283_2033085973_n.jpgLIRE le résumé de l’ANI : les 54 reculs qu’il contient







    Accord national interprofessionnel pour "un nouveau modèle économique" ou comment sur les 27 articles de l’accord, les deux seuls prétendument favorables aux salariés ne le sont pas. Rien non plus contre le chômage, tout pour les grands patrons et les actionnaires.

  • Déclaration des élu-e-s CRC et EELV de Marseille Provence Métropole et Ville de Marseille


    eau_1.jpgL’eau n’est pas une marchandise
    lundi 15 avril 2013 / ocastex

    A l’occasion de la journée mondiale de l’eau, placée cette année sous le signe de la coopération, nous réaffirmons ensemble que l’eau est un bien commun de l’humanité et non une marchandise. L’accès à l’eau est un droit universel.

    Pourtant plus du tiers de la population mondiale n’a toujours pas accès à l’eau potable et surtout à un assainissement de base. Les déclarations se succèdent pour une gestion durable et publique de ce bien commun, mais le Partenariat Public Privé sert toujours de modèle à la mise en place d’une politique mondiale de l’eau, à partir d’un marché dominé par des multinationales, dont l’objectif n’est pas de distribuer de l’eau mais de la vendre.

    En France, la gestion de l’eau échappe le plus souvent à tout contrôle démocratique et reste peu équitable. La charge de l’eau dans le budget des ménages représente moins de 1% pour les plus riches, jusqu’à 10% pour les plus démunis.

    Distribuer et assainir a un coût, mais il n’y a pas de raisons de rajouter à ce service public les dividendes des actionnaires des majors : entre 10 et 20 millions d’euros chaque année sur le seul territoire de Marseille Provence Métropole pour Véolia ou Suez.

    C’est pourquoi nous avions proposé que la communauté urbaine de MPM reprenne en régie les services publics de l’eau et l’assainissement au terme des contrats de DSP à partir du 1° Janvier 2014.

    Le principe a été rejeté, et de plus, rien de significatif, à ce jour, ne nous rapproche d’une construction transparente, partagée, citoyenne, sociale et écologique du service public de l’eau et de l’assainissement que nous devons à nos concitoyens.

    Aujourd’hui nous voulons ensemble continuer ce combat en soutenant trois propositions immédiates :

    1) La création d’un conseil citoyen associant les usagers aux choix et au contrôle du service public de l’eau et de l’assainissement de MPM et doté de moyens autonomes inscrits au budget de la collectivité.

    2) Un système tarifaire éco-solidaire qui vise trois objectifs :

    > Harmoniser par le bas le prix du M3 afin de ne pénaliser aucun usager.

    > Garantir aux foyers les plus fragiles une facture d’eau ne dépassant jamais 3% de leurs revenus, pour un volume moyen de 120 M3 par an, par famille avec trois enfants.

    > Définir en concertation avec les usagers trois usages de l’eau invitant à une consommation responsable avec une tarification adaptée : Eau essentielle au prix coûtant hors taxes et redevances – Eau utile incluant l’activité économique, industrielle, commerciale, agricole – Eau de confort.

    3) Un développement de la coopération internationale par l’obligation faite aux délégataires d’abonder financièrement à la réalisation des projets de coopération publics décidés par MPM, en reversant chaque année leurs quotes‐parts prélevées sur leurs bénéfices annuels après impôt.

    - Pierre Sémériva
    - Patrick Magro
    - Fréderic Dutoit
    - Michèle Poncet-Ramade