Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

ENSEMBLE 05 - Page 313

  • Mobilisation du 9 avril dans les Hautes-Alpes

     

    005.jpgL’examen du projet de loi sur la flexibilisation du marché du travail, basé sur l’accord de régression sociale du 11 janvier 2013, a commencé à l’Assemblée nationale.

     Le gouvernement, qui voudrait que le texte soit applicable avant l’été, a décidé d’une procédure législative accélérée


    Il est nécessaire de continuer à se mobiliser !

    Depuis des années, le Medef veut faire croire que « les licenciements d’aujourd’hui font les emplois de demain », qu’il faut flexibiliser le travail pour que « les employeurs n’aient pas peur d’embaucher ». Mais chaque jour, c’est 1 000 salariés de plus qui se retrouvent au chômage. Les plans de départs « volontaires » et le nombre de ruptures conventionnelles explosent. Dans les grands groupes, les licenciements boursiers jettent à la rue des milliers de salariés, directs et sous-traitants et continuent de ravager des pans entiers de notre économie. Et il faudrait encore flexibiliser ?! Il faudrait encore plus sécuriser les licenciements ?

    L’accord Medef du 11 janvier prétend poser les bases d’un « nouveau modèle économique et social ». Quelques exemples :

    • il détruit les garanties collectives nationales comme socle minimal applicable à chaque salarié quelle que soit la taille de son entreprise. Il favorise les accords d’entreprise, voire le « gré à gré », en « oubliant » que le salarié n’est pas libre de ses choix, seul face à son employeur ;

    • le contrat de travail signé n’est plus une garantie pour le salarié puisqu’il peut être suspendu (jusqu’à 2 ans !) par un accord d’entreprise ;

    • la mobilité imposée devient la règle, même si le contrat de travail ne la prévoyait pas, avec pour sanction le licenciement si le salarié la refuse ;

    • il réduit les moyens pour le salarié d’obtenir réparation auprès de la justice, par exemple en ne permettant pas de remonter au-delà de trois ans pour demander aux Prud’hommes des salaires ou des heures supplémentaires non payées. Cette mesure va particulièrement frapper les salariés des petites entreprises dépourvues de syndicats ;

    • la consultation sur la réalité du motif économique s’efface derrière la négociation sur le contenu du « plan de sauvegarde de l’emploi » et le processus de consultation du Comité d'Entreprise. à quoi pourra bien servir une éventuelle loi sur les licenciements boursiers si on ne peut plus débattre de la véracité du motif économique ?

    Pour faire baisser le chômage, il faut sortir du toujours plus flexible, du toujours plus précaire !

    Les mobilisations du 5 mars, l’interpellation des parlementaires ont permis des premiers « bougés » entre l’Accord du 11 janvier et le projet de loi :

    Mais on est très, très loin du compte ! Ce projet de loi continue de sécuriser les licenciements et non pas l’emploi, de sécuriser la délinquance patronale et non pas les droits des salariés.

     

    Les exigences du Medef ne doivent pas faire la loi.

    La CGT – FO – Solidaires et FSU appellent l’ensemble des salariés du privé comme du public, des retraités et des privés d’emploi à une journée de grèves et de manifestations le mardi 9 avril 2013 pour empêcher la transposition dans la loi du contenu de l’accord interprofessionnel du 11 janvier et ainsi ouvrir d’autres alternatives.

    A GAPRendez à 10h30, le 9 avril 2013

    Parking de la Commanderie

    Pour une opération escargot : cortège de voitures en ville

    A BRIANCON - RASSEMBLEMENT 17h30 Place de L'Europe: défilé jusqu'à la sous préfecture

     

     

  • Communiqué du Front de Gauche

    L’affaire Cahuzac suscite la colère et la nausée. D’une gravité extrême, elle ne révèle pas seulement l’absence de probité et d’honnêteté d’un homme. Elle met à jour, une nouvelle fois, un système oligarchique profondément néfaste, une démocratie à bout de souffle, la collusion grandissante entre les hautes sphères financières et celles de l'Etat. Il faut mettre fin au règne de la finance.

    L’heure n’est pas au bricolage mais à la réorientation de la politique du pays et à la refonte du cadre institutionnel. Au moment où le gouvernement demande au plus grand nombre de se serrer la ceinture et après l’intervention télévisée d’un Président qui confirme son cap visant à ne rien changer, cet épisode misérable précipite la crise politique.

    Le Front de Gauche est engagé dans la bataille contre l’austérité à l'image de sa campagne "pour une alternative à l'austérité". Il participera à la manifestation du 9 avril contre l’ANI, appelle les parlementaires à ne pas retranscrire dans la loi cet accord minoritaire. Dans l'immédiat, il exige la suspension du débat parlementaire sur ce texte pour légiférer en urgence contre le pouvoir de la finance, contre les paradis fiscaux, y compris en Europe, contre les conflits d’intérêt. Il faut des contrôles, des normes nouvelles, et pas seulement des appels à la morale individuelle, des moyens financiers pour faire face à la fraude fiscale.

    La défiance des citoyennes et citoyens à l’égard des responsables politiques atteint son seuil critique. L’oligarchie croit en sa toute puissance, en son impunité. C’est pourquoi la réplique doit être forte et claire. Le Front de Gauche défend la perspective d'un processus constituant pour une nouvelle République. Redéfinir les règles sociales et démocratiques est le moyen pour que le peuple reprenne le pouvoir. La VIe République visera à élargir le socle des droits, à étendre la souveraineté populaire, à favoriser la démocratie sociale.

    Face à l'accélération de la crise sociale et politique, le Front de Gauche assumera toutes ses responsabilités pour que la colère légitime débouche sur l’espoir et la transformation sociale. Le Front de Gauche propose à toutes les forces et les personnes qui ont voulu le changement en mai dernier et plus largement au peuple, contre la finance et l'austérité, à une grande marche citoyenne pour la 6ème République le 5 mai à Paris.

    5 avril 2013

    Communiqué du Front de Gauche

  • Acte III. Le gouvernement contraint de reculer : Un encouragement à poursuivre pour une autre réforme !

    Déclaration

    Faisant suite à la demande du Sénat, le premier ministre vient d’annoncer le retrait sous sa forme actuelle du projet de loi dit « acte III de la décentralisation ». Il annonce sa division en trois parties- la première, concernant la métropole et devant être soumise au Sénat dès ce printemps, la seconde sur le rôle des régions, la troisième sur les compétences et les solidarités territoriales - et l’étalement dans le temps de l’examen parlementaire de ces différents aspects.

    Ce projet suscitait un rejet croissant de la part des élus locaux et des populations, au fur et à mesure que les débats publics éclairaient les enjeux. Le gouvernement qui entendait aller vite a été finalement obligé de tenir compte de l’émotion suscitée.

    L’ANECR avec « l’appel des 200 pour un renouveau démocratique des institutions dans une République unie et solidaire » aura largement contribué à alerter des centaines d’élus de toute la gauche sur la nocivité de ce texte et a pris toute sa part dans ce premier recul.

    Des dizaines de milliers d’élus locaux attendent aujourd’hui autre chose d’une réforme des territoires qu’un texte obéissant aux injonctions de compétitivité de la commission de Bruxelles, avec des métropoles aux pouvoirs exorbitants, éloignant encore plus les citoyens des lieux de décisions et provoquant à terme la disparition des communes et des départements.

    Le texte doit être réécrit totalement avec comme fil rouge la réponse aux besoins humains et aux défis de démocratisation à tous les niveaux de notre République !

    Il faut redonner un pouvoir réel aux citoyens dans des collectivités librement administrées, réaffirmer le rôle essentiel de la commune, véritable lieu de démocratie et de citoyenneté active, défendre et promouvoir les services publics, ainsi que la pertinence des trois autres niveaux de collectivités, Département, Région, Etat, ce dernier ayant un rôle majeur de garant de la solidarité et de l’égalité républicaine sur tout le territoire. Il faut des coopérations de projets entre collectivités, et que les intercommunalités restent sous contrôle des citoyens et des conseils municipaux. La proportionnelle et le droit de vote des étrangers non communautaires aux élections locales ne peuvent être absents d’une véritable décentralisation. Et il faut rompre impérativement avec l’austérité pour les collectivités avec le projet de réduction de 4,5 milliards et demi de dotation. Donner aux collectivités les moyens nécessaires pour répondre aux besoins grandissants des populations, favoriser l’emploi et l’investissement public, c’est combattre la crise de façon efficace puisqu’elles représentent 70% de l’investissement public !

    Ce report gouvernemental est un encouragement à tous ceux qui, comme nous, demandaient le temps du débat, de l’écoute nécessaire pour une réforme de cette importance.

    Ce temps est d’autant plus nécessaire qu’il doit permettre le respect du choix des citoyens à l’occasion des prochaines échéances électorales. Il serait incompréhensible que la volonté populaire et les choix exprimés pour l’avenir de chaque commune et de chaque département soient contredits par une réforme votée avant ces scrutins et donnant tous les pouvoirs aux métropoles à partir du 1er janvier 2015.

    L’ANECR appelle très largement tous les élus, les personnels de la fonction publique et leurs organisations syndicales, le milieu associatif et l’ensemble des citoyens à se faire entendre dans ce nouveau contexte de débat pour aboutir à une réforme qui soit pleinement la leur, porteuse de démocratie, de redressement économique et social, respectueuse des populations et des territoires.

     

  • Il faut revenir en démocratie !

    Les événements s'accélérent.

    Aujourd'hui force est de constater que le mélange entre le finance, la politique,et les médias atteint un niveau plus que néfaste pour la démocratie.

    Depuis la mondialisation financière, la politique n'a plus le pouvoir de régulation.

    L'oligarchie politico-financière qui nous gouverne est hors sol et se considére au dessus des citoyens.

    Elle agit pour maintenir les privilèges des riches au mépris des urgence sociales et écologiques.

    Pour répondre aux défis du 21 ème siècle, il faut revenir en démocratie.

    Lors des campagnes des élections présidentielles et législatives nous parlions de révolution citoyenne et de 6ème République.

    Je crois que le moment est venu de changer de République en s'appuyant sur les attentes de TOUS les citoyens.

    C'est ce que nous mettons en oeuvre dans le cadre de la préparation des prochaines élections municipales.

    Jean-Claude Eyraud