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ENSEMBLE 05 - Page 313

  • Scandale : La préfecture de Haute-Savoie expulse 30 saisonniers d'un terrain situé en zone rouge à Châtel

     

    Il ne leur restait que trois semaines de travail avant la fin de la saison, pourtant la préfecture de Haute-Savoie les a expulsé. Une décision excessive selon Nicolas Rubin, le maire de la commune, il estime que la préfecture est passée en force. Selon lui, le terrain ne présente pas de danger imminent. La préfecture pouvait donc, laisser les saisonniers terminer leur saison. 

    Après le drame de cet hiver à la Clusaz qui a couté la vie à deux jeunes saisonniers morts d’avoir été relégués sur une air indigne d’un accueil que les stations doivent aux salariés saisonniers, on s’étonne de cette surprenante et scandaleuse décision.

     Comment interpréter le zèle du préfet de haute Savoie représentant du gouvernement ? Quand on se rappelle que la secrétaire d’Etat au tourisme Sylvia Pinel  le 11 janvier demandait  “aux préfets des départements concernés par le travail saisonnier de lui faire part rapidement des conditions d’hébergement, des difficultés rencontrées et des initiatives prises. Ceci permettra d’orienter rapidement l’action de l’État vers les zones les plus en difficultés et d’initier une diffusion des bonnes pratiques”.

    La ministre a été informée ? Est-elle partie prenante de cette décision ? Comment se fait il que le préfet passe au dessus des élus locaux ? Nous réclamons des réponses à ces questions !

    Faut-il de nouveaux drames pour que soit enfin créée une obligation d’accueil, de logement pour les centaines de milliers de saisonniers qui viennent chaque saison transformer la neige en or blanc pour le plus grand profit des stations et de la nation ?


    Karine Delpas et Richard Dethyre

    www.forumsocialsaisonniers.com

     



  • C'était promis juré : ils allaient « réguler »

    Bonjour,

    La dernière vidéo Fakir est en ligne s
    ur le lien suivant :


    Dossier vidéo - En toute indépendance


    À faire tourner sans modération...

    C'était promis juré : ils allaient « réguler ». D'un G8 à un G20, de Londres à Pittsburgh, en passant par les sommets européens, ils le répétaient : tout allait changer, le « capitalisme fou » deviendrait sage, la spéculation serait « entravée », la finance « encadrée », les banques « surveillées », les paradis fiscaux « pourchassés »...

    Quatre ans plus tard, la montagne de promesses accouche d'une souris malingre, et hypocrite : l' « Union bancaire ». Un « superviseur », nous dit-on, mais qui ne définit aucune règle, qui autorise encore tous les agiotages, et qui permet bien des Lehman Brothers.

    Comment les financiers et leurs lobbies ont-ils fait, en coulisse, pour obtenir ce blanc-seing ? Comment ont-ils cerné, désarmé, un pouvoir politique qui prétendait les tenir sous contrôle ?

    Comment ont-ils transformé leur débâcle en 2008 en victoire aujourd'hui ?

    Fakir vous emmène dans la fabrique d'une loi.

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    L'équipe Fakir

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  • Mobilisation du 9 avril dans les Hautes-Alpes

     

    005.jpgL’examen du projet de loi sur la flexibilisation du marché du travail, basé sur l’accord de régression sociale du 11 janvier 2013, a commencé à l’Assemblée nationale.

     Le gouvernement, qui voudrait que le texte soit applicable avant l’été, a décidé d’une procédure législative accélérée


    Il est nécessaire de continuer à se mobiliser !

    Depuis des années, le Medef veut faire croire que « les licenciements d’aujourd’hui font les emplois de demain », qu’il faut flexibiliser le travail pour que « les employeurs n’aient pas peur d’embaucher ». Mais chaque jour, c’est 1 000 salariés de plus qui se retrouvent au chômage. Les plans de départs « volontaires » et le nombre de ruptures conventionnelles explosent. Dans les grands groupes, les licenciements boursiers jettent à la rue des milliers de salariés, directs et sous-traitants et continuent de ravager des pans entiers de notre économie. Et il faudrait encore flexibiliser ?! Il faudrait encore plus sécuriser les licenciements ?

    L’accord Medef du 11 janvier prétend poser les bases d’un « nouveau modèle économique et social ». Quelques exemples :

    • il détruit les garanties collectives nationales comme socle minimal applicable à chaque salarié quelle que soit la taille de son entreprise. Il favorise les accords d’entreprise, voire le « gré à gré », en « oubliant » que le salarié n’est pas libre de ses choix, seul face à son employeur ;

    • le contrat de travail signé n’est plus une garantie pour le salarié puisqu’il peut être suspendu (jusqu’à 2 ans !) par un accord d’entreprise ;

    • la mobilité imposée devient la règle, même si le contrat de travail ne la prévoyait pas, avec pour sanction le licenciement si le salarié la refuse ;

    • il réduit les moyens pour le salarié d’obtenir réparation auprès de la justice, par exemple en ne permettant pas de remonter au-delà de trois ans pour demander aux Prud’hommes des salaires ou des heures supplémentaires non payées. Cette mesure va particulièrement frapper les salariés des petites entreprises dépourvues de syndicats ;

    • la consultation sur la réalité du motif économique s’efface derrière la négociation sur le contenu du « plan de sauvegarde de l’emploi » et le processus de consultation du Comité d'Entreprise. à quoi pourra bien servir une éventuelle loi sur les licenciements boursiers si on ne peut plus débattre de la véracité du motif économique ?

    Pour faire baisser le chômage, il faut sortir du toujours plus flexible, du toujours plus précaire !

    Les mobilisations du 5 mars, l’interpellation des parlementaires ont permis des premiers « bougés » entre l’Accord du 11 janvier et le projet de loi :

    Mais on est très, très loin du compte ! Ce projet de loi continue de sécuriser les licenciements et non pas l’emploi, de sécuriser la délinquance patronale et non pas les droits des salariés.

     

    Les exigences du Medef ne doivent pas faire la loi.

    La CGT – FO – Solidaires et FSU appellent l’ensemble des salariés du privé comme du public, des retraités et des privés d’emploi à une journée de grèves et de manifestations le mardi 9 avril 2013 pour empêcher la transposition dans la loi du contenu de l’accord interprofessionnel du 11 janvier et ainsi ouvrir d’autres alternatives.

    A GAPRendez à 10h30, le 9 avril 2013

    Parking de la Commanderie

    Pour une opération escargot : cortège de voitures en ville

    A BRIANCON - RASSEMBLEMENT 17h30 Place de L'Europe: défilé jusqu'à la sous préfecture