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ENSEMBLE 05 - Page 226

  • Fête du vélo à Gap

    Demandez le programme ! bourseauxvelos

    En 2014, le festival du vélo de Gap et des Hautes-Alpes revient avec sa recette-maison : des concerts, des spectacles, des animations pour les petits, des découvertes pour les grands, des conférences-débats, des projections de films de voyage à vélo...Accédez au programme complet

  • Traité Transatlantique: venez en parler le 14 mai à GAP

    images.jpegBonjour à toutes et à tous,

    L'association ATTAC 05 organise une soirée d'information sur le Traité Transatlantique en négociation en ce moment entre les Etats Unis et l'Europe.
    Ce traité de libre-échange va avoir des conséquences considérables sur nos vies.

    Nous avons décidé d'organiser des réunions d'information dans tout le département pour expliquer de quoi il s'agit exactement.


    Si vous n'en avez pas entendu parlé, ou très peu, ou si vous désirez en savoir plus,
    Je vous invite chaleureusement à venir à cette rencontre.

    Mercredi 14 mai à 20h  Salle Dumart à GAP

    A bientôt,
    Bonne journée,
    Elisabeth


  • Rythmes scolaires : le nouveau décret publié au Journal officiel

    Le décret sur les rythmes scolaires introduisant les assouplissements prévus par le nouveau ministre de l'Education, Benoît Hamon, pour les communes peinant à mettre en place la semaine de 4,5 jours à la rentrée de septembre, est paru jeudi 8 mai au Journal officiel.

    Ce nouveau texte, daté du 7 mai, et complétant le décret du 24 janvier 2013 pris par l'ancien ministre Vincent Peillon, autorise pour la rentrée prochaine « des expérimentations relatives à l’organisation des rythmes scolaires dans les écoles maternelles et élémentaires ». Le nouveau décret prévoit que le recteur d'académie peut autoriser « à titre expérimental, pour une durée de trois ans, des adaptations à l'organisation de la semaine scolaire dérogeant à certaines dispositions » du Code de l'éducation.
    Tout en maintenant cinq matinées de classe hebdomadaires, le décret du 7 mai autorise des semaines de huit demi-journées au lieu de neuf, pour regrouper les trois heures d'activités périscolaires sur un après-midi. Le décret stipule que les « adaptations autorisées ne peuvent avoir pour effet de répartir les enseignements sur moins de huit demi-journées par semaine, comprenant au moins cinq matinées, ni d'organiser les heures d'enseignement sur plus de 24 heures hebdomadaires, ni sur plus de six heures par jour et trois heures trente par demi-journée ».
    Les expérimentations feront l'objet, six mois avant leur terme, d'une évaluation qui sera transmise au ministre de l'Education, ajoute le décret.
    « Les cinq matinées de classe, correspondant aux pics de vigilance des enfants, demeurent obligatoires dans toutes les écoles et pour tous les élèves, afin de permettre les apprentissages fondamentaux dans les meilleures conditions », souligne un communiqué du ministère de l’Education publié le même jour que le décret. Les communes auront « ainsi la possibilité de regrouper les activités périscolaires sur une seule après-midi dans le cadre d’un projet pédagogique de qualité ou encore d’alléger la semaine en réduisant le nombre d’heures d’école par semaine en répartissant ces heures sur les vacances scolaires sous réserve que leur projet soit construit en concertation puis validé localement par le rectorat », poursuit le communiqué.
    Une circulaire accompagnant le décret a été publiée le 9 mai au Bulletin officiel de l'Education nationale.
    Outre les assouplissements introduits par le nouveau décret, Benoît Hamon avait annoncé mercredi dernier que le fonds d’amorçage serait prolongé d'un an, jusqu'en 2015-2016, et que son montant sera « calibré » pour répondre aux besoins des communes « connaissant de grandes difficultés ». Prenant « acte » de cette prolongation, le président de l’Association des maires de France, Jacques Pélissard, a cependant estimé que « le compte n’y était encore pas ». « Il reste beaucoup d’incertitudes, sur le montant du fonds recalibré comme sur les modalités d’application », a-t-il déclaré (lire Maire info du 7 mai).

    Télécharger le décret n°2014-457 du 7 mai 2014.
    Télécharger la circulaire du 9 mai 2014.

  • Rythmes scolaires : le fonds prolongé d'un an... pour les communes "les plus en difficulté"

    Publié par : http://www.localtis.info
    Le : mercredi 7 mai 2014

    ************************

    Ils seront déçus, les maires qui espéraient une pérennisation du fonds
    d'amorçage dans lequel pourraient piocher toutes les communes organisant
    des activités périscolaires dans le cadre de la réforme des rythmes.
    Certes, le fonds est prolongé. Mais uniquement pour un an : pour
    2015-2016. Et uniquement pour les communes qui rencontrent "le plus de
    difficultés" à mettre en œuvre la réforme. De nouvelles questions (et
    sans doute de nouvelles déceptions) en perspective.

    Le projet de décret assouplissant le décret Peillon sur la réforme des
    rythmes scolaires a bien fait l'objet, en Conseil des ministres du 7 mai
    2014, d'une communication portant plus largement "sur la mise en œuvre
    de la réforme des rythmes scolaires à l'école primaire à la rentrée
    2014". Mais c'est surtout l'annonce de la poursuite du fonds d'amorçage
    pour l'année scolaire 2015-2016 qui a constitué une surprise.
    Surprise dévoilée le matin même, sur les ondes de France Inter, par le
    ministre de l'Education nationale. "Pour l'année 2015-2016, pour une
    année supplémentaire, le fond d'amorçage calibré sur les communes qui
    connaissent les plus grandes difficultés (...) sera prolongé", avait
    averti Benoît Hamon.
    "Afin de garantir la pleine réussite de la réforme, ce fonds d'amorçage
    sera poursuivi pour l'année scolaire 2015-2016. Son montant permettra de
    répondre plus particulièrement aux besoins des communes les plus en
    difficulté", a confirmé la communication en Conseil des ministres, sans
    préciser de montant, ni le calcul de ces montants, ni les critères pour
    sélectionner ces fameuses "communes les plus en difficulté". "On a un
    peu de temps pour affiner tout cela", dit-on, en substance, au ministère
    de l'Education nationale.

    Quelle participation de la Cnaf au fonds d'amorçage ?

    Question financement, la communication s'est en effet contentée de
    rappeler que, dans le cadre de la convention d'objectifs et de gestion
    (COG) conclue avec l'Etat pour 2013-2017, "la Caisse nationale
    d'allocations familiales accompagnera les communes mettant en place des
    activités périscolaires dans le cadre d'accueils de loisir déclarés par
    une aide spécifique pour les trois heures induites par la modification
    des rythmes scolaires". "Cette aide, pérenne et cumulable avec l'aide
    versée au titre du fonds d'amorçage, équivaut actuellement à 54 euros
    par enfant et par an", est-il également rappelé.
    A l'issue du Conseil des ministres, Stéphane Le Foll, porte-parole du
    gouvernement, a laissé entendre que la Cnaf participerait au fonds
    d'amorçage pour 2015. Souvenons-nous, lorsque la COG 2013-2014 avait été
    signée, à l'été 2013 (voir notre article du 17 juillet 2013 ci-contre),
    il n'était plus question de fonds d'amorçage pour les années 2015 et
    au-delà. Or il apparaissait clairement, déjà, que la Cnaf prendrait
    totalement le relais puisqu'elle envisageait de consacrer 250 millions
    d'euros en année pleine (soit le montant du fonds d'amorçage pour 2014)
    à l'aide forfaitaire destinée à accompagner la réforme des rythmes
    scolaires.
    Et si les estimations du ministère de l'Education nationale se
    révélaient sous-évaluées (les calculs avaient été faits sur la base de
    80% des élèves participant aux activités périscolaires), la COG donnait
    la possibilité de prendre sur d'autres lignes budgétaires afin de
    "disposer de marges d'ajustement" (en l'occurrence les lignes
    budgétaires du Contrat enfance jeunesse qui concerne les jeunes de 0 à
    17 ans).

    403,9 millions d'euros pour le fonds d'amorçage 2014-2015

    Le Conseil des ministres a également évoqué l'année scolaire 2014-2015,
    rappelant ce qui était déjà prévu : "Les aides consistent en une part
    forfaitaire égale à 50 euros par élève accordée à toutes les communes,
    ainsi qu'une part forfaitaire majorée égale à 40 euros par élève pour
    les communes éligibles à la dotation de solidarité rurale ou à la
    dotation de solidarité urbaine dites cibles (DSR-cible et DSU-cible), et
    pour les communes d'outre-mer." Soit un montant total de 403,9 millions
    d'euros, a indiqué à Localtis le ministère de l'Education nationale.
    Près de la moitié, soit 198,9 millions d'euros, seraient à destination
    des 10.000 communes en DSR-cible, des 280 communes en DSU-cible et des
    132 communes en Outre-Mer.

    Un décret Hamon qui assouplit le décret Peillon

    Il a également été annoncé en Conseil des ministres du 7 mai la
    publication, le lendemain, du décret qui s'intitulera vraisemblablement
    "décret portant autorisation d'expérimentations relatives à
    l'organisation des rythmes scolaires dans les écoles maternelles et
    élémentaires" qui vise à assouplir le cadre juridique défini par le
    décret Peillon du 24 janvier 2013. Un cadre juridique jugé trop rigide,
    puisqu'il a "fait que certains modes d'organisation, pourtant fidèles
    aux principes visant à mieux répartir le temps d'apprentissage et
    concourant aux objectifs de la réforme, ne peuvent actuellement être mis
    en place".
    Le recteur d'académie pourra désormais autoriser, pour une durée de
    trois ans, "des adaptations à l'organisation de la semaine scolaire
    permettant par exemple, tout en préservant l'organisation en cinq
    matinées, de regrouper les activités périscolaires sur une
    demi-journée". Il sera aussi possible de prévoir l'allégement de la
    semaine scolaire en reportant sur les vacances scolaires les heures non
    effectuées et en allongeant de cette manière l'année scolaire. "Ces
    adaptations ne pourront avoir pour effet d'organiser les enseignements
    sur moins de huit demi-journées par semaine, comprenant au moins cinq
    matinées, ni de diminuer le nombre d'heures d'enseignement par an",
    est-il précisé.
    "Ces possibilités d'expérimenter doivent être prévues dans le cadre d'un
    projet construit conjointement par la commune et les conseils d'école"
    et "le recteur s'assurera que ce projet est compatible avec l'intérêt du
    service et est cohérent avec les objectifs poursuivis par le service
    public de l'éducation". Enfin, "ces expérimentations devront bien
    entendu porter une attention particulière aux élèves de maternelle".

    Reconduction n'est pas pérennisation

    "Nous n'avons pas obtenu la pérennisation, mais la reconduction pour une
    année supplémentaire sans indication du montant", a résumé à l'AFP
    Jacques Pélissard, président de l'Association des maires de France,
    précisant qu'il était par ailleurs satisfait des "assouplissements"
    proposés par le prochain décret. Réuni le matin même, le comité
    directeur de l'AMF a fait savoir que "les incertitudes pesant sur cette
    annonce [du décret Hamon] contribuent à l'inquiétude des maires". Il
    redemande naturellement la pérennisation du fonds d'amorçage, mais aussi
    la réévaluation de son montant en prenant en compte le coût réel de mise
    en œuvre de la réforme pour l'ensemble des communes (que l'AMF évalue
    pour sa part à 900 millions d'euros). L'AMF redemande également la
    garantie que soient harmonisées les normes d'encadrement des accueils
    périscolaires sur l'ensemble du temps périscolaire.
    Du côté de l'Association des petites villes de France, on est également
    satisfait de la reconduction du fonds pour la rentrée 2015-2016 et on
    redemande aussi sa pérennisation, ainsi qu'une vraie réforme des taux
    d'encadrement. "Si l'APVF souhaite un assouplissement homogène de ces
    taux, elle demande à ce que le montant du fonds soit augmenté si
    l'assouplissement n'est pas possible", précise l'association.
    N'est-ce pas trop en demander ? peut-on s'interroger quand on écoute
    Stéphane Le Foll déclarer, à l'issue du Conseil des ministres : "La
    responsabilité, dans les rythmes scolaires, qui est celle de l'Etat,
    c'est l'enseignement. Pas le périscolaire […]. Le périscolaire est de la
    responsabilité des collectivités." Si le gouvernement s'attendait à des
    remerciements de la part des maires pour sa bonne volonté, celle d'aller
    au-delà de sa "responsabilité" en s'efforçant d'arranger leurs affaires
    par une aide financière et des assouplissements, il risque d'être déçu.
    Lui aussi.

    Valérie Liquet