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ENSEMBLE 05 - Page 224

  • Hautes-Alpes : Jean-Claude Eyraud appelle le maire de Gap à "l'action et la clarté" sur les rythmes scolaires

     

     

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    Hautes-Alpes : Jean-Claude Eyraud appelle le maire de Gap à "l'action et la clarté" sur les rythmes scolaires

    Hautes-Alpes: Jean-Claude Eyraud appelle le maire de Gap à plus de clarté et d'action sur le dossier des rythmes scolaires. Il a envoyé un courrier à Roger Didier pour lui demander de réunion la commission "éducation" du conseil municipal. Jean-Claude Eyraud s'inquiète du manque d'information donné sur ce sujet alors même que la date butoir pour la demande d'assouplissement du dispositif est fixée au 6 juin.

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  • Communiqué à la presse Rythmes scolaires: pourquoi ce mutisme et ce manque de transparence de M. le maire ?

    27364_100001115076350_6844_n.jpgAvant les élections municipales, le maire de Gap a organisé 12 réunions publiques au cours desquelles il a affirmé que la réforme des rythmes scolaires serait appliquée à Gap.

    Aujourd'hui, malgré nos différentes relances, la commission éducation n'a pas encore été mise en place et le conseil municipal n'a toujours pas délibéré sur la réforme des rythmes scolaires, sur le cadre horaire et sur le projet éducatif territorial. Gap est la seule commune des Hautes-Alpes dans cette situation. Elle représente 40% du potentiel scolaire de notre département.

    Et maintenant, sans tenir compte du travail des conseils d’école, sans considération pour l’avis des parents d’élèves sollicités, sans concertation avec le tissu associatif local, il adresse un nouveau questionnaire à l’ensemble des parents. Pourquoi ? Chercherait-il un prétexte pour ne pas appliquer cette réforme, mettant ainsi la commune de Gap hors la loi alors que le "décret Hamon", publié le 8 mai 2014, réaffirme " les cinq matinées de classe, correspondant aux pics de vigilance des enfants, demeurent obligatoires dans toutes les écoles et pour tous les élèves, afin de permettre les apprentissages fondamentaux dans les meilleures conditions" ?.

    Certes, nous déplorons que cette réforme n’ait pas été mieux préparée et nous sommes conscients des disparités qu’elle risque de créer entre les municipalités à cause du transfert de financement qu’elle impose mais nous sommes persuadés que le retard pris par la municipalité de Gap sera préjudiciable aux élèves, aux parents, au personnel municipal, aux enseignants et aux associations qui auront à prendre en charge les activités périscolaires.

     

    Il faut que le maire réunisse d'urgence la commission éducation et le conseil municipal pour :

      - prendre l'avis des conseils d'écoles, et ce, avant le 6 juin s'il veut rentrer dans le cadre dérogatoire possible du décret,

      - fixer les horaires de la prochaine rentrée,

      - organiser les activités périscolaires.

      

    Gap le 26 mai 2014

     

    Françoise Perroud et Jean-Claude Eyraud

    Conseillers municipaux

    Groupe Tous capables G.A.U.C.H.E.

     

  • Communiqué de Ensemble. Après les résultats des élections européennes.

     

     

    Les conditions de cette campagne électorale européenne, éclair et sous-médiatisée, ont contribué au triste résultat majeur de ce soir : une victoire du Front National et une forte abstention qui amplifie la crise démocratique. Le rejet des politiques en place, à l’échelle européenne et nationale, s’est largement exprimé. Le PS, seul aujourd’hui à gouverner, avec moins de 15%, subit une défaite cinglante qui contribue à délégitimer l’orientation de François Hollande et Manuel Valls.

    La droite ne profite pas pour autant de cette situation (sans gommer en quoi que ce soit les différences entre droite et gauche, le cumul des scores du centre, de l’UMP, du PS et du PRG, les partis de l’alternance qui gouvernent le pays depuis la création de la Vème République, est de 45%). C’est un désaveu massif des politiques menées depuis des années tant par la droite que par la gauche et c’est le signe de la crise politique française qui va s’accélérer et le signe de la crise majeure des institutions de la Vème République qui, derrière une impression de stabilité, réduisent d’années en années la légitimité des gouvernements en place.

    La très forte poussée du Front National exprime la désespérance produite par l’austérité, le surchômage, la perte de perspective commune. La progression de l’extrême droite, dangereuse et mortifėre, appelle à redoubler d’efforts pour que les voies de l’alternative de gauche triomphent sur le repli, la xénophobie, l’autoritarisme.

    Le Front de Gauche, malgré un résultat décevant, peut œuvrer à la refondation d’une force de transformation sociale et écologiste, seule à même d’améliorer les conditions de vie du plus grand nombre et de reprendre le chemin de l’émancipation humaine. A l’échelle européenne, les partis de la Gauche européenne progressent et en Grèce, Syriza, avec Alexis Tsipras, est le 1er parti avec 28%.

    Nous nous félicitons de l’élection des députés du FDG et de la GUE ainsi que du résultat de notre candidate Myriam Martin, porte-parole d’Ensemble, qui a obtenu 5,5% en menant une belle bataille dans le grand Ouest dans un esprit fédérateur.

    La dynamique autour du "Non de gauche" en 2005 contre le Traité Constitutionnel Européen comme celle autour du Front de gauche lors de la présidentielle de 2012 avec la candidature de Jean-Luc Mélenchon ne sont pas au rendez-vous. Notre espace politique reste en-deçà de ses possibilités et de ce qui est nécessaire face à un gouvernement qui met la gauche à droite et la menace d’une droite extrême en embuscade. Nous appelons solennellement ce soir l’ensemble des composantes du Front de Gauche à prendre la mesure des efforts de réorganisation interne et d’ouverture à produire pour favoriser l’implication citoyenne, le respect de la diversité des sensibilités politiques, l’unité la plus large et la démocratie. Il en va de sa relance et de son attractivité. Il faut dans le même temps tendre la main à toutes celles et ceux qui, dans les mouvements sociaux, à EE-LV, au PS, au NPA, à Nouvelle Donne, chez les féministes présentes de façon autonome dans cette élection, ne se reconnaissent pas dans l’orientation gouvernementale et veulent construire une alternative sociale et écologiste. L’heure est venue d’impulser un nouveau front large à gauche porteur de majorités alternatives.

    Paris, le 25 mai, 23 heures.

     

  • 7 bonnes raisons de voter Front de gauche, dimanche

    L’élection européenne, c’est maintenant dans deux jours. Vous êtes nombreux, à gauche, à vous interroger sur l’utilité d’aller voter. On peut comprendre leurs raisons. Après avoir chassé Sarkozy, cette même politique continue avec Hollande et Valls. Et l’Europe, sourde aux volontés des peuples, impose l’austérité sur tout le continent.

    Mais réfléchissons ensemble.

    On peut toujours manifester sa mauvaise humeur, sinon son dégoût en s'abstenant le jour d’un scrutin. Mais après ? Après, rien ne bouge, bien au contraire. Une fois les lamentations habituelles sur la « forte abstention » tout continue comme avant. Et le silence des médias sur les européennes démontre que le système en place s’accommode fort bien de cette situation.

    Il faut s’en mêler pour bousculer la situation. Et il y a des enjeux :

    1°) Des élus utiles pour résister et marquer des points

    Le Parlement n’est pas dépourvu de pouvoir. Aujourd’hui ce sont les parlementaires, majoritaires, convertis au libéralisme, conservateurs comme sociaux-libéraux, qui se soumettent aux injonctions des marchés. Ce sont eux, préoccupés avant tout de plaire aux banques et aux actionnaires, qui ont voté la directive de Bruxelles privatisant les services publics et celle sur les « travailleurs détachés ». Au contraire, les élus du Front de gauche et le groupe de la Gauche Unitaire Européenne se sont résolument opposés à ces politiques. Ne doit-on pas encourager ceux qui résistent, contre vents et marées et qui marquent des points, comme ils l’ont fait en arrachant par exemple la sauvegarde du fonds d’aide alimentaire européen, vital pour les Restos du cœur, le Secours populaire ou le Secours catholique ?

    2°) Mettre en échec le Grand marché transatlantique

    Le Parlement européen aura à se prononcer sur l’adoption du grand marché transatlantique (GMT ou Tafta) que les députés européens du Front de gauche ont été les premiers à mettre en lumière et à dénoncer. Alors, faut-il poursuivre et amplifier, en lien avec les parlementaires nationaux, cette bataille pour informer les citoyens et mettre en échec ce projet ?

    3°) Stop aux coalitions droite/sociaux-démocrates

    Les nouveaux députés européens auront également à se prononcer sur le futur président de la Commission. Les députés du Front de gauche soutiennent un candidat, Alexis Tsipras, symbole de la lutte du peuple grec et qui s’engage clairement pour rompre et refonder l’Europe. Les trois formations conservatrice (PPE), libérale (ALDE) et sociale-libérale (PSE) au contraire sont prêts à se coaliser et à s’entendre pour se partager les « postes » : présidence de la commission, du Parlement,… Alors, on continue dans les petits arrangements ou on marche enfin dans la clarté ?

    4°) Rompre et refonder l'Europe

    Les députés du Front de gauche sont les seuls à ne sombrer ni dans l’illusion du repli, ni dans la folie de poursuivre cette Europe libérale. Loin de la case des « europhobes » dans laquelle on veut les ranger, ils sont les seuls à porter une construction européenne alternative, l’indispensable refondation qui mette l’humain et la transition écologique au cœur de l’Europe. Dans un sondage européen interrogeant sur « l’efficacité des politiques d’austérité », seuls 5 % des citoyennes et des citoyens des 28 pays interrogés répondent oui, 51 % non. 60 % pensent qu’ »une autre politique est possible », 25 % ne le pensent pas. Imaginez quelle force cela aurait si toutes ces opinions se traduisaient dans le vote ?

    5°) Les plus mobilisés feront l'histoire, dimanche

    Car, rien n’est joué. Les sondages montrent surtout la grande incertitude et une possible abstention. Raison de plus pour aller voter, car dans ces circonstances, les plus mobilisés pèseront plus fortement dans le débat. Le changement n’est pas si loin qu’on le croit parfois : regardez en Grèce. Le week-end dernier, les électeurs grecs l’ont fait. Ils ont fait de Syriza, le Front de gauche grec, la première force politique du pays. Pourquoi pas ici ?

    6°) La Gauche unitaire européenne, groupe charnière, devant l’extrême droite

    Alors qu’on nous « raconte » l’histoire de la percée de l’extrême droite populiste, tout porte à croire qu’au contraire, ce sont les forces coalisées du Parti de la gauche européenne qui seront l’événement de cette élection. Progressant dans de nombreux pays, elle pourrait s’imposer comme la 4ème voir la 3ème force, constituant un groupe charnière incontournable au Parlement européen, très loin devant la coalition des extrêmes droites. Franchement, est-ce le moment de déserter les bureaux de vote pour faire la place aux fascistes ?

    7°) Construire une majorité alternative aux politiques libérales, dans la diversité

    Le scrutin européen, à la proportionnelle, peut aussi permettre de faire évoluer les rapports de force au cœur de la gauche en Europe, mais aussi en France. En votant pour les députés du Front de gauche, en faisant évoluer les rapports de force au cœur de la gauche, vous adresserez un signe fort et vous appuierez tous ceux qui, à l’image des députés socialistes ou verts qui n’ont pas voté le plan d’austérité de Manuel Valls, demandent un coup d’arrêt aux politiques d’austérité et un changement de cap. N’est ce pas enfin l’heure de construire une gauche diverse mais déterminée à mettre un coup d’arrêt aux politiques libérales et à construire une alternative ?

    Oui, pour faire le choix de « l’humain d’abord » , pour sanctionner les politiques d’austérité, en France comme en Europe, cela vaut le coup de voter Front de gauche le 25 mai prochain. C’est se donner les moyens de peser en France et en Europe.

    Alors allez-y, parlez en à vos amis, à la famille, aux collègues, et le 25 mai, votez Front de gauche pour changer la donne.