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ENSEMBLE 05 - Page 229

  • Les Echos: Les pistes du gouvernement pour trouver 50 milliards d’économies

     

    Etat (pour environ 17 milliards d’euros), Sécurité sociale (pour environ 23 milliards), collectivités locales (autour de 10 milliards) vont participer à l’effort à hauteur de leur poids respectif dans la dépense publique, chiffre "Les Echos" dans son édition du 7 avril.

     Plus précisément pour les collectivités locales, le quotidien économique écrit qu’""lles devraient voir leurs dotations baisser de 10 milliards sur trois ans. En 2015, elles seront réduites d’au moins 3 milliards d’euros, au lieu de 1,5 milliard déjà acté. Et elles seront encore rabotées d’environ 3 milliards en 2016 et 2017. Pour absorber cette baisse, l’Etat va leur proposer une sorte de contrat, avec des mesures d’accompagnement à la clef. Par exemple, en limitant le nombre de normes applicables aux collectivités. Mais aussi en encourageant les rapprochements et en rationalisant les compétences. Pour cela, la deuxième loi de décentralisation, transmise sous peu au Conseil d’Etat va supprimer la clause générale de compétence et introduire le principe d’un bonus-malus sur les dotations afin d’encourager la mutualisation des services entre collectivités. Pour freiner leur masse salariale, l’Etat devrait aussi ralentir l’avancement des carrières des fonctionnaires territoriaux, aujourd’hui plus rapide que dans la fonction publique d’Etat. La poursuite du gel du point d’indice permettra aussi de faire de grosses économies"

  • Lettre de maires communistes à Benoît Hamon, ministre de l’Éducation Nationale Revenez sur la réforme des rythmes éducatif !

    Premiers signataires :

    Dominique Adenot, maire de Champigny-sur-Marne, président de l’ANECR, Alain Audoubert, maire de Vitry-sur-Seine, Pascal Beaudet, maire d’Aubervilliers, Françoise Baud, maire de Valenton, Marie-France Beaufils, maire de Saint-Pierre-des-Corps, Gaby Charroux, député maire de Martigues, Patrick Douet, maire de Bonneuil sur Marne, Patricia Fernandez-Pédinielli, maire de Port de Bouc, Pierre Gosnat, maire d’Ivry sur Seine, Michel Illac, maire d’Ensuès la Redonne, André Jullien, maire de la Bouilladisse, Georges Jullien, maire de Noves, Yves Mesnard, maire de Roquevaire, Pierre Mingaud, maire de La Penne sur Huveaune, André Molino, maire de Septèmes les Vallons, Claude Nowotny , maire de Thiers, Didier Paillard, maire de Saint-Denis, Patrick Pin, maire de Belcodène, Georges Rosso, maire de Le Rove, Patricia Tordjman, maire de Gentilly.

    "Monsieur le Ministre,

    Vous venez d’être nommé ministre de l’éducation nationale dans un contexte difficile pour la gauche. En répondant aux attentes populaires, en portant une refondation de l’école au service de la réussite de tous, vous pouvez donner un nouveau souffle à la gauche. Dès maintenant, vous pouvez faire un geste fort pour montrer que vous avez entendu la déception et la colère des enseignants, des parents et de l’ensemble des acteurs de l’éducation : revenez sur la réforme des rythmes éducatifs imposée par le précédent gouvernement.

    Cette réforme ne permet pas de répondre aux aspirations de nos concitoyens à une éducation ambitieuse pour leurs enfants. Cette réforme n’est tout simplement pas une réforme de gauche.

    En tant que maires, nous sommes confrontés aux difficultés et aux contradictions de cette réforme. Malgré l’engagement des habitants de nos communes, des élus, de l’ensemble des acteurs de l’éducation et du loisir éducatif nous ne pouvons trouver une manière satisfaisante de l’appliquer. C’est pourquoi nous vous demandons de ne pas nous en imposer l’application à la rentrée 2014. Le chantier de la réflexion sur les temps éducatifs doit être réouvert dans une clarification des spécificités et des fonctions de chaque espace, dans le dialogue et la négociation avec l’ensemble des acteurs concernés.

    Nous en sommes convaincus, l’école de la réussite de tous doit se faire durant le temps scolaire obligatoire assuré par l’éducation nationale. C’est la condition de l’égalité sur tout le territoire national. Au contraire, la réforme des rythmes éducatifs favorise la territorialisation de l’éducation et porte en elle l’accroissement des inégalités entre les communes et donc entre les enfants du pays. Elle installe la confusion entre les missions du service public d’éducation nationale et celles du périscolaire, la concurrence entre les enseignants et les animateurs, au détriment de la qualité de l’éducation apportée à nos enfants.

    Elle prétend œuvrer pour que tous les enfants aient accès à un loisir éducatif de qualité. C’est une belle ambition, mais que cette réforme ne permet en rien de réaliser. Elle fait en effet du temps périscolaire un substitut aux heures d’écoles supprimées par la droite. Or, les loisirs éducatifs sont un domaine spécifique, différent de l’éducation scolaire. Enseignant et animateur sont deux métiers distincts qui ne doivent pas être mis en concurrence. En outre, sur ce plan du loisir éducatif aussi, la réforme des rythmes entérine les inégalités entre les communes. D’autant qu’elle nous est imposée à l’heure où les collectivités ont de plus en plus de difficultés à établir leur budget pour faire face aux besoins et aux attentes d’une population touchée par la crise. Dans nos villes, nous agissons et continuerons à agir pour assurer à tous les enfants l’accès à un loisir éducatif de qualité et leur permettre de se construire dans un environnement culturel riche. Pour assurer l’égalité sur tout le territoire, c’est à l’État d’intervenir : à partir de ce que font déjà les communes, construisons ensemble un grand service public national déconcentré du loisir éducatif.

    Depuis des mois, nous échangeons avec la population de nos villes sur cette réforme. Nous en retenons trois choses : le grand attachement de nos populations au caractère national de l’éducation scolaire et à la réussite de leurs enfants, leur « non de gauche » à la déstructuration libérale de l’éducation qu’on veut nous imposer, et la richesse de leurs propositions pour construire enfin l’école de la réussite de tous. Entendez-les !"

     

  • Le grand marché transatlantique: conférence débat à Gap le 18 avril à 20h chambre d'agriculture à Gap

     

    Cliquer pour lire et télécharger le tract:

    Le grand marché transatlantique quels sont ses risques et ses enjeux ?

  • Déclaration du Collectif Paul Héraud pour le Conseil Municipal du Vendredi 04/04/14.

     

     

    Monsieur le Maire,

    Mesdames et Messieurs les Conseillers Municipaux de Gap,

    Nous tenons tout d’abord à réitérer nos remerciements pour le soutien sans faille que vous nous avez témoigné. Vos courriers, votre aide logistique, votre présence lors d’actions sont autant d’engagements forts, qui attestent du bien fondé de notre détermination à lutter contre la fermeture d’une des deux classes de 3 ème DP 6 au Lycée Paul Héraud.

    L’argumentaire idéologique ne supportant aucune discussion, le mépris et la condescendance que l’on a opposé à notre investissement et notre professionnalisme, nous ont mené à investir l’Inspection Académique. Cette action « coup de poing » arrive après de nombreuses démarches citoyennes et respectueuses des procédures et, face à un mutisme sans cesse renouvelé. A l’issue de cette action, un rendez-vous avec M. le Recteur nous a été octroyé le vendredi 11/04/14 à 16h30.

    Nous entendons défendre à nouveau cette classe et l’intérêt de nos élèves et souhaiterions pouvoir nous prévaloir du soutien du nouveau conseil municipal, même si d’aucuns prétendent que les politiques n’ont pas à investir ce champ de compétences. Mais n’est-ce pas de la vie de la cité dont il est question lorsque l’on se préoccupe de l’avenir de la jeunesse ? N’est-ce pas précisément un sujet éminemment politique ? Un sujet qui vous concerne donc.

    Nous vous sollicitons à nouveau pour pouvoir, fort de votre aide, aborder plus sereinement l’entrevue avec M. le Recteur, qui sera, à n’en pas douter, un moment crucial pour l’enjeu qui est le notre.

    En vous remerciant par avance pour l’attention que vous avez bien voulu porter à notre déclaration, veuillez recevoir, M. le Maire, Mesdames et Messieurs les Conseillers Municipaux, l’assurance de notre considération.

     

    Le Collectif Paul Héraud.

    Suite à cette déclaration j'ai proposé qu'un courrier soit transmis par le maire au nom du conseil municipal au recteur. Cette proposition a été adoptée.
    A suivre...

    JC Eyraud

  • Conseil municipal de GAP du 4 avril 2014

     

    DECLARATION du GROUPE TOUS CAPABLES – G.A.U.C.H.E.

     

     Une nouvelle mandature commence et le groupe que je représente, le groupe Tous Capables G.A.U.C.H.E. qui a un fonctionnement collégial, souhaite que l'opportunité soit saisie par le maire de repartir sur des nouvelles bases de fonctionnement démocratique au sein du conseil municipal.

     

    - Pour un fonctionnement démocratique, nous attendons le respect de l'opposition c'est à dire la mise à disposition en temps et en heure des documents nécessaires à la prise de décision et à un travail de qualité en commissions.

     

    - Pour un fonctionnement démocratique, nous attendons une écoute et une analyse sans parti-pris des propositions de l'opposition. Nous voulons une opposition constructive, comme elle l'a été pendant les 6 années écoulées. Lorsque nous considérons que certains projets ne sont pas fondés ou sont mal préparés, nous faisons des propositions réalistes, réfléchies et émanant de demandes des Gapençaises et des Gapençais.

     

    - Pour un fonctionnement démocratique, nous attendons des réponses du maire et de son équipe sans le mépris et l'arrogance, que malheureusement nous avons trop souvent vécus au cours des 6 années passées et que nous souhaitons ne plus avoir à subir car contre-productifs et clivant.

     

    Pourquoi ces souhaits aujourd'hui ?

     

    Alors que les élections municipales ont montré au niveau national et à Gap un désintérêt croissant pour la politique à travers une abstention record, alors que nous avons vu une montée de l'extrême droite inquiétante dans le pays, il est temps, à notre échelle, de montrer à nos concitoyens que notre engagement politique se fait pour le bien commun et non pour des intérêts partisans.

    Alors que notre pays et donc notre commune ne sont pas épargnés par la crise, si peu évoquée et traitée lors de la campagne municipale, il est temps de mettre en place et de veiller à une politique sociale forte et cohérente.

    Il est temps aussi de montrer que l'engagement en politique à l'échelle locale est un investissement de chacun que nous sommes engagés et redevables du mandat qui nous a été confié.

    Il est donc grand temps de faire que soit entendue et prise en compte notre interpellation pour un fonctionnement démocratique du conseil municipal et des commissions, dans le respect des positions de chacun.

     

    Gap le 4 avril 2014