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  • HOMMAGE A Patrick FERLANDIN

    20080207_77.JPGPrononcé au nom de l’UD CGT 05, par Philippe COTTET, Secrétaire Général,
    lors des obsèques le 21 juillet 2010.

    Dans la vie d’un militant il y des moments de joie, de fraternité irremplaçables. Avec Patrick nous en avons partagé un certain nombre.

    Mais il y a aussi des moments de profonde tristesse, c’est quand, comme aujourd’hui, nous accompagnons un de nos camarades pour lui rendre un ultime hommage.

    Patrick n’aimait pas être sous les feux des projecteurs, il n’aimait pas les honneurs et les phrases ronflantes. Son souci, c’était l’efficacité de l’activité syndicale.

    Secrétaire du Syndicat CGT du CHICAS, Patrick a très vite compris l’importance d’investir ce que nous appelons le terrain interprofessionnel. Membre de la Commission Exécutive de l’UD, il a intégré le Secrétariat de l’UD dans l’équipe constituée par Jean-Claude EYRAUD.

    Avec Jacques LEBEAUX, ils ont constitué un tandem de choc dont l’objectif était de remettre les finances de l’UD à flot et de faire de notre UD un lieu agréable à vivre, ouvert aux militants de la CGT et aux salariés du département.

    Patrick était un homme de conviction. Il fallait batailler dur, quand il avait une idée en tête, pour essayer de le contrecarrer. (Ses origines bretonnes peut être ?) Mais cette conviction alliée à une volonté de mener au bout les actions engagées faisait de Patrick un camarade à l’efficacité redoutable.

    En quelques années les finances de l’UD furent redressées, les locaux rénovés et aménagés. Si aujourd’hui notre CGT est ce qu’elle est dans les Hautes-Alpes, a repris son rang de première organisation et peut voir l’avenir avec sérénité, c’est en grande partie grâce au travail effectué par Patrick et Jacques.

    Le militantisme chevillé dans le corps, Patrick a su allier ses engagements politiques, syndicaux et pacifistes. Avec ses doutes parfois, ses questionnements qui nous ont valu de nombreuses heures de discussions, d’échanges durant lesquelles nous essayions de savoir quelle était la meilleure façon de changer le monde.

    Vivre debout, ce fut le combat de Patrick. Ce fut le sens de ses engagements, ce fut le sens de son combat contre la maladie. Cette maladie qui avait emmené son frère puis sa mère et dont il savait l’issue inéluctable. Ce combat, il l’aura mené jusqu’au bout de ses forces en compagnie de Michèle dont nous soulignerons jamais assez le dévouement.

    Le mot qui nous vient tous à l’esprit en ce moment d’adieu, c’est le mot respect. Respect camarade pour ce que tu as été, pour tes combats et pour cette volonté de vivre. Pour cette lutte quotidienne qui fut la tienne.

    Au nom de tous tes camarades qui sont ici aujourd’hui et de ceux qui n’ont pu être présents, je t’envoie ce dernier salut fraternel et te dis notre volonté de poursuivre ton combat pour ce monde plus juste, plus humain dont nous rêvons tant et que tu espérais tant !

  • Le Final

    Hautes Alpes/Social C’est la lutte du Final

    Les salariés ont obtenu le paiement de leurs salaires en retard de mai, juin et juillet.

    Les salariés ont obtenu le paiement de leurs salaires en retard de mai, juin et juillet.

    Ils avaient annoncé qu’ils seraient présents, ils l’ont été. Soutenus par la CGT, les salariés du Final sont venus mercredi devant le palais de justice exprimer leur colère.

    Depuis plus de cent jours et la mise en liquidation judiciaire de la société exploitant la dernière discothèque gapençaise, ils n’ont pas perçu de salaire.

    Ils se sont donc invités à la rencontre prévue au tribunal de commerce entre les juges, le liquidateur et l’avocat du mandataire judiciaire.

    À la sortie de l’entretien, la discussion s’est poursuivie entre les différentes parties sur le parvis du palais de justice. Elle fut parfois tendue entre Me Lageat, liquidatrice, et une partie du personnel qui lui attribue un dépassement de date dans les procédures de licenciement. Lequel s’est traduit par l’impossibilité pour les salariés de bénéficier du fonds de garantie des salaires, en attendant que la situation se décante.

    “Est-ce que vous vous savez ce que c’est d’avoir des enfants et un frigo vide ?” s’est exclamé Christian Taix, représentant du personnel.

    Les salariés ont cependant obtenu satisfaction sur un point : leurs salaires de mai, juin et juillet vont être rapidement réglés. La discothèque vient en effet d’être rachetée aux enchères par Philippe Rispaud, patron de la Garenne, pour 50 000 euros. Une somme qui permettra de régler les salaires.

    “En reprenant l’activité, il doit reprendre les salariés, indique Philippe Cottet, secrétaire départemental de la CGT. Ensuite, s’il veut modifier les contrats et que le salarié n’est pas d’accord, il procède au licenciement.”

    Les salariés ne se font guère d’illusion sur la reprise totale de l’effectif. Bernard Galliano, le créateur du “Final” qui devrait reprendre un rôle de directeur au sein de la boîte, indique que le repreneur pourrait réduire le personnel ou le nombre de jours d’ouverture, pour permettre à la discothèque de se pérenniser.

    par Lionel ARCE-MENSO le 21/07/2010 à 19:47

  • Patrick Ferlandin

    Le jeudi 15 juillet à 19 heures 30, Patrick nous a quitté !... Hospitalisé en service de pneumologie à l'hôpital de Gap, dans la nuit du 13 au 14 juillet, calmement, sereinement ... il a décidé de " lâcher prise " !...
    Amitiés à toutes et tous.
    Michèle


    Patrick était présent sur notre liste G.A.U.CH.E. lors des élections municipales à Gap en mars 2008.
    Homme de conviction et de caractère nous n’oublierons pas cet humaniste, présent dans tous les combats pour construire un monde de Paix et de Justice.
    Il a combattu la maladie avec un courage immense, aidé par Michèle sa compagne qui l’a accompagné avec une énergie hors du commun.
    Sans Patrick, mais en hommage à sa mémoire nous poursuivront le combat pour un monde meilleur.
    Jean-Claude


    Message de Michèle sa compagne

    Pour celles et ceux qui peuvent :
    - Patrick reste au funérarium de l'hôpital jusqu'au mercredi 21 juillet.
    - Je pense être présente auprès de lui :  demain Samedi 17 juillet de 15 à 17 heures, puis Lundi 19 juillet, également, de 15 à 17 heures.
    -  Mercredi 21 juillet à 14 heures, au funérarium de l'hôpital : levée du corps et scellées pour départ au crématorium de Manosque.
    -  Incinération prévue au crématorium de Manosque à 16 heures.
    - Louis m'accompagne à Manosque, et nous attendrons la remise de l'urne qui reviendra aux nièces de Patrick, pour un retour en Bretagne, au Cimetière de Saint Quay Portrieux, auprès de son frère et de ses parents.
    -  Parution de l'avis de décès dans la presse locale ( Dauphiné Libéré ) prévue le mardi 20 juillet. Ses nièces prennent en charge la presse locale de Bretagne ( Ouest-France ).
    J'imprimerai tous les messages transmis par courriel, et je les ferai suivre à sa famille en Bretagne ... car il y a de fortes chances pour qu'ils ne soient pas présents ce jour là ....
    Par téléphone ou par Internet, vous pouvez me joindre pour complément d'informations, si nécessaire.
    Merci pour tous les messages de soutien et de gentillesse.
    Michèle
  • Révision simplifiée du plan local d’occupation des sols, zone de la Flodanche : le tribunal administratif annule la délibération du conseil municipal du 18 avril 2008 !

    LIRE l'article du DL du 13 juillet.

  • Révision simplifiée du plan local d’occupation des sols, zone de la Flodanche : le tribunal administratif annule la délibération du conseil municipal du 18 avril 2008 !

    _TDF_2010_1000_ARR.jpgLe 18 avril 2008 en séance du conseil municipal de la ville de Gap, les groupes d’opposition de gauche avaient voté contre la délibération  concernant l’approbation de la révision simplifiée du plan d’occupation des sols (P.O.S.) sur le secteur « Flodanche ».

    Les conseillers municipaux d’opposition avaient fondé leur avis  à partir du rapport du commissaire enquêteur qui avait formulé un avis défavorable motivé sur le projet en s’appuyant notamment sur de solides arguments en matière environnementale, de respect du droit, de l’intérêt public, etc...

    Malgré la demande réitérée de Messieurs B. Jaussaud et J.C. Eyraud, de retirer la délibération, le maire avait décidé de passer en force.

    Après cette décision provocatrice plusieurs riverains ont saisi le tribunal administratif de Marseille, soutenant que la révision apportée au P.O.S. de la commune de Gap était incompatible avec les lois, directives et règlements en vigueur régissant la révision des documents d’urbanisme.

    Lors de  l’audience du 28 juin 2010, le T.A. a donné raison aux requérants et annulé la délibération du 18 avril 2008.

    Cette décision qui conforte la position des citoyens et de nos deux groupes d’opposition, en dit long sur les méthodes de gestion et de développement de la ville par la majorité municipale actuelle.

    La conclusion de cette affaire nous incite à être vigilants et combatifs notamment en raison des dossiers contestables de plus en plus nombreux, comme, entre autre, le futur stade de glace et les différents projets d’aménagement en centre ville.



    Gap le 12 juillet 2010