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  • Election départementale partielle GAP 1: les médias en parlent !

    Erik Bonnaud Madeleine Poggionovo (6)

    Photo JC Sarrazin

     

    LIRE l'article du DL du 7 janvier 2016

    Lire l'article de L'e-média 05

    http://www.lemedia05.com/2016/31130/election-de-gap-1-la-gauche-cooperative-estime-ne-pas-jouer-le-jeu-de-la-division/

    Lire le reportage d'Alpes 1

    http://alpesdusud.alpes1.com/infos/infos-locales?view=info&id_news=37479

  • Stéphane Le Foll dans le viseur des maires ruraux

    A l’occasion de l’émission du 19 décembre 2015 de « On n’est pas couché » diffusée sur France 2, Stéphane Le Foll, le Ministre de l’agriculture, invité de la séquence politique, a tenu des propos mettant en cause directement les milliers d’élus que nous représentons. Le Président des Maires ruraux, Vanik Berberian lui a écrit sur la base du verbatim visible sur la vidéo de l’émission.

    Voici son courrier :

    Monsieur le Ministre,

    Vous étiez récemment l’invité de l’émission de divertissement « On n’est pas couché », très écoutée des Français, le 19 décembre dernier sur France 2. A cette occasion, répondant à une question sur le résultat des élections régionales et le score du Front national en zones rurales, vous avez dit la chose suivante : « que l’on offre certes des perspectives, certes que l’on parle des services publics ; mais que les maires des communes rurales prennent bien conscience que ce n’est pas seulement en disant il manque ci, il manque ça qu’on règlera ce problème, c’est beaucoup plus complexe ».

    Sans être particulièrement paranoïaques, nous nous sommes permis de nous sentir visés et en tout cas les seuls acteurs cités pour expliquer ce phénomène. C’est à coup sûr un grand honneur et une attention qui nous va droit au coeur. Aussi, je tenais à vous faire part de ma très grande gratitude.

    Nous avons depuis pris le temps d’analyser la situation à la lumière de votre déclaration. Nous avons regardé les choses de plus près. Nous sommes en mesure de vous dire que nous nous étions trompés.

     

    Tout va bien. Il n’y a pas de problème de médecins en milieu rural, le Très haut débit est une réalité généralisée, la téléphonie mobile fonctionne partout. Nous sommes en plein développement économique. Nos habitants n’ont aucun problème de mobilité ni même pour scolariser leurs enfants.

    Je salue également la lucidité du gouvernement d’avoir suspendu ce funeste projet de réforme visant à traiter de manière égale les ruraux et les urbains en termes de dotations et d’avoir réduit les crédits de développement rural dans le projet de budget 2016. Tout comme nous saluons chaque fois que cela est possible la fermeture d’une école rurale ou la réduction de l’amplitude d’ouverture de tel ou tel bureau de poste.

    Nous vous remercions chaudement de nous avoir ouvert les yeux sur la complexité des enjeux.

    Cette invitation à cesser de demander l’impossible nous amène également à suggérer une autre analyse du développement des votes frontistes. Sans doute faut-il y voir un encouragement exprimé auprès du gouvernement de continuer cette politique qui donne tant de bons résultats.

    Monsieur le Ministre, je profite du cadre dans lequel vous avez prononcé ces propos, une émission de divertissement pour prendre une expression volontairement en phase avec cet exercice. Je préfèrerais que vos interpellations à notre endroit soient en lien direct avec ce qui se vit dans notre pays. Je profite également pour vous inviter à lire le vote frontiste autrement que comme la césure entre le rural et l’urbain. Les chiffres sont têtus : 15 % du vote FN du premier tour est concentré dans 0,5 % des communes, à savoir les 200 plus grandes communes de France.

    Je vous invite également à prendre le temps de lire notre ire comme une accumulation de propositions concrètes qui sont hélas trop souvent laissées lettre morte ou juste initiées sans jamais être déployées comme il le faudrait et dans le tempo nécessaire.

    Je cite un seul exemple tiré de l’exercice récurrent de tous les gouvernements, le Plan Ruralité. Une mesure annoncée en février 2015 fait état de la création en novembre 2015 par l’Agence France Numérique d’un guichet unique à destination des maires les invitant à signaler leur commune où la réalité de la couverture en téléphonie mobile est très insatisfaisante.

    Nous sommes fin 2015 et le Commissariat général à l’égalité des territoires a informé l’AMRF que cette ligne ne serait ouverte au mieux qu’en… Février 2016. Un an pour ouvrir une ligne téléphonique !

    Sachant que déclarer la difficulté n’a jamais réglé le problème. La collectivité devra ensuite patienter avant de trouver et mettre en oeuvre une solution opérationnelle. Vous le voyez à travers cet exemple, le compte n’y est pas et sans doute faut-il ajouter à votre hypothèse que la vitesse de mise en oeuvre de vos propres propositions n’est pas en phase avec la réalité. Je note au passage que la formulation de la demande par les élus est aussi le fruit d’un appel de l’Etat à le faire, pas seulement d’une funeste envie de voir le Front National bousculer le champ politique local et national.

    http://www.amrf.fr/LinkClick.aspx?fileticket=MTlzYl5gzTU%3d&tabid=1273&mid=3047

    Nous savons que vous connaissez dans le détail le monde rural. Nous sommes certains que vos collègues pourraient croire à ce que vous avez prononcé lors de cette émission. Aussi, je vous invite à nous accompagner dans une démarche positive, constructive qui tourne le dos aux errances de l’action publique d’Etat et aux peurs de nos concitoyens. Les maires le font au mieux au quotidien, assurément avec beaucoup d’imperfections.

    Mais les stigmatiser comme vous l’avez fait ne règle en rien l’absence de politique d’aménagement du territoire que nous exigeons. Pas simplement pour dénoncer des manques mais pour en être des ardents acteurs pour peu que l’Etat nous en laisse encore la possibilité.

    Tels sont quelques sentiments issus à l’écoute de vos propos. Recevez, Monsieur le Ministre, l’assurance de nos exigeantes et républicaines salutations et de ma très haute considération.

  • JEUDI 14 JANVIER à 20h 30 Salle du « ROYAL » Rue Pasteur, à GAP

    FACE AUX GRANDS MARCHES TRANSATLANTIQUES

    Défendons-nous


    Conférence-Débat avec
    Frédéric VIALE Olivier BEL & Yannick BECKER
    Attac-France Confédération Paysanne PACA

    Entrée Libre

    Organisé par Attac 05 et Confédération Paysanne PACA

  • Compétences des collectivités : deux circulaires précisent les règles du partage

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    Le gouvernement vient d’adresser aux préfets deux instructions « pour la bonne application » de la loi portant nouvelle organisation de la République (Notre) qui a modifié l’exercice des compétences des collectivités territoriales.
    Dans leur première circulaire, les ministres de l’Intérieur, de la Décentralisation et le secrétaire d’Etat chargé de la Réforme territoriale commencent par détailler les effets de la suppression de la clause de compétence générale pour les départements et les régions. « Pour savoir si la région ou le département peut intervenir, il convient de rechercher si un texte lui a attribué la compétence », expliquent les ministres, renvoyant à un tableau très complet annexé à la circulaire qui récapitule les compétences concernées par niveau de collectivité. « Le bloc communal, qui conserve la clause de compétence générale, a la possibilité d’intervenir sur tous les sujets d’interêt local lorsque la compétence en question n’a pas été attribuée à une collectivité relevant d’une autre catégorie à titre exclusif », indique la circulaire.
    Les ministres rappellent par ailleurs les modalités de l’action commune des collectivités. Cette action est commune dans le cadre des compétences qui restent partagées (culture, sport, tourisme, promotion des langues régionales et de l’éducation populaire), des compétences à chef de file et des délégations de compétences.
    Cette première circulaire détaille enfin les nouvelles modalités d’interventions financières des collectivités pour le financement des projets publics. Il s’agit de la participation minimale des collectivités lorsqu’elles sont maîtres d’ouvrage et du principe d’interdiction des co-financements région-département.
    La loi Notre a aussi renforcé les compétences économiques des régions dans la perspective de la refonte de la carte régionale devenue effective le 1er janvier dernier. La seconde circulaire est consacrée à l’exercice de ces nouvelles compétences régionales et, de façon plus générale, aux interventions économiques des collectivités territoriales et de leurs groupements. Le texte rappelle que la région est « dorénavant seule habilitée à attribuer certaines aides et dotée de la responsabilité exclusive de la définition sur son territoire des orientations en matière de développement économique ». Les régions auront notamment à élaborer des schémas régionaux de développement économique, d’internationalisation et d’innovation (SRDEII) (lire article ci-dessous).
    La seconde circulaire revient également en détail sur les compétences des communes, des métropoles et des autres EPCI en matière économique. Elle rappelle ainsi que « communes et EPCI à fiscalité propre disposent de la compétence exclusive en matière d’aides à l’immobilier d’entreprises » et qu’ils conservent « la capacité d’intervenir même sans intervention préalable de la région pour octroyer des aides spécifiques », par exemple aux professionnels de santé en zones déficitaires .
    De très nombreuses fiches détaillées et explicatives sont jointes à cette seconde instruction.

    Télécharger la circulaire sur la clarification des compétences.
    Télécharger la circulaire sur les interventions économiques.

  • La Gauche Coopérative candidate sur Gap 1


    COMMUNIQUÉ DE PRESSE

    Dans le cadre de l'élection cantonale partielle du canton de Gap-1, la gauche sociale, écologiste et citoyenne présente une liste dans la continuité des élections régionales. Elle s'intitule « La Gauche coopérative, sociale, écologiste et citoyenne des Hautes-Alpes ».

    Elle sera conduite par : Erik BONNAUD (Ensemble) , Madeleine POGGIONOVO (PCF), Bernard DERBEZ (EELV), Sophie COLLEY (Ensemble)

    Il s'agit, pour nous, de respecter le choix des électeurs qui s'étaient exprimés en faveur de la liste « Tous capables » lors de l'élection du printemps, tout en proposant une liste élargie aux organisations et citoyens qui prennent en compte les évolutions négatives des événements politiques qui s’accélèrent depuis plusieurs mois.

    Nous voulons donner au peuple souverain du plus petit village à la grande cité autre chose que des programmes funestes du retour à la guerre de tous contre tous, du chacun pour soi et du pénible spectacle de la politique des égos.

    Il nous semble urgent de proposer à nos concitoyens une opposition cohérente à la majorité de droite de notre département. Nous proposons des candidatures pour combattre les politiques d'austérité à l'échelle du conseil départemental afin de répondre aux besoins de tous en particulier de la jeunesse et en matière de services publics, d'emploi, d’écologie, de santé, de culture.

    Nos élus défendront les valeurs de justice sociale, de partages et de préservation de notre environnement. Nous refusons que la voix de chacun soit disant entendue à chaque scrutin ne soit systématiquement oubliée après les agapes de la victoire électorale.

    Être de gauche exige le courage de mutualiser nos efforts pour ne jamais se résoudre à l'exclusion des uns ou au déclassement des autres. La Gauche coopérative s'inscrit dans la préservation de la République indivisible, laïque, démocratique et sociale, et fondamentalement attachée à la sauvegarde et la promotion de notre patrimoine environnemental commun. C'est dans la construction de cette gauche unie que nous inscrivons notre action.

    Nous vous invitons mardi 5 janvier à 18h30 à la salle de la Mutualité, impasse Montjoie à Gap, pour la présentation de notre projet et de nos candidats.

     

    Pour tout renseignement: leoartaud05@gmail.com. Tél: 06 11 27 28 11. Siège de la Fédération PCF 1 rue Bayard 05000 GAP. Tél: 09 6367 80 01