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  • Elections régionales: pour suivre la campagne consulter ce site

    https://regioncooperative05.wordpress.com/

  • Répondre à la terreur par plus de démocratie, plus d’ouverture et plus d’éducation populaire

    Communiqué du Collectif des Associations Citoyennes du 24 novembre 2015 :

    Meurtris et bouleversés par les événements de la soirée du 13 novembre, nous sommes de tout cœur avec les familles, avec les blessés et tous ceux qui sont traumatisés par ces événements, comme avec les victimes des attentats qui se produisent dans le monde entier. Cependant, face à la barbarie de ces actes, l’indignation ne suffit pas. Il faut s’interroger et débattre sur les causes et les responsabilités qui sont multiples.

    Sur le plan intérieur, le bilan est accablant. Au lieu de tirer avantage de ce formidable atout que représente le multiculturalisme de nombre de jeunes Français, nous avons rejeté une partie importante d’entre eux dans la marginalité et l’insécurité sociale. Pendant que nos politiques économiques néolibérales produisaient le chômage de masse et la désindustrialisation, la destruction systématique de l’action publique a conduit à l’asphyxie financière des services publics, de l’école, de l’Université, de la recherche publique, et des associations, nous privant des moyens de prévenir ce qui nous arrive aujourd’hui.

    Cependant, la classe politique quasi unanime vote aujourd’hui la prolongation de l’état d’urgence et un ensemble de mesures d’États sécuritaires, accréditant ainsi la thèse d’une guerre que nous aurions à mener contre le terrorisme et nous engageant dans une fuite en avant sans issue. Des mesures de sécurité sont évidemment nécessaires. Mais rien ne saurait justifier la restriction des libertés publiques, avec le motif vague « d’atteinte à l’ordre public » aisément généralisable à toutes les contestations. Cela constitue une menace majeure pour la démocratie et la vie quotidienne, sans que pour autant ces mesures soient efficaces. Nous aurions préféré entendre le discours qui fut celui du premier ministre norvégien, Jens Stoltenberg, après les attentats d’Oslo en 2011 : « nous devons montrer que notre société ouverte peut faire face à cette épreuve. La meilleure réponse à la violence est dans encore plus de démocratie. Encore plus d’humanité. Mais jamais de naïveté. C’est quelque chose que nous devons aux victimes et à leurs familles. Nous allons répondre à la terreur par plus de démocratie, plus d’ouverture et plus de tolérance ».

    Plus que jamais, le travail des associations citoyennes est indispensable et doit être à nouveau soutenu. L’éducation et la culture doivent redevenir prioritaires, car elles constituent un des principaux socles de la démocratie et de la citoyenneté. Les seules créations de postes de policiers ne suffiront pas, il est nécessaire aussi de ne pas supprimer les financements des associations, et de mettre en place, comme annoncé après le 11 janvier, un vaste dispositif de soutien et de relance de l’éducation populaire s’appuyant réellement sur les mouvements des citoyens.

    De même, il est inacceptable de priver les citoyens de leur droit d’expression publique par l’interdiction des manifestations. Dans l’immédiat, le Collectif des associations citoyennes s’associera aux initiatives qui contourneront l’interdiction de manifester pour que s’exprime publiquement la détermination des citoyens, notamment sur la question climatique, et aux actions communes de défense des libertés.

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  • Engagement des maires et présidents d’intercommunalité de France pour le climat

    Fotolia_42431875_RET_MONTAGEDe menace, le changement climatique est devenu une réalité. En de nombreux points du globe, il a déjà des conséquences désastreuses. Nos territoires, de métropole et d’Outre-mer, subissent désormais la violence accrue des aléas climatiques, l’augmentation de la fréquence, de l’amplitude et de l’intensité des sécheresses, des tempêtes et des inondations.

    Face aux effets multiples (alimentaires, sociaux, économiques, environnementaux, sanitaires, financiers…) induits par les changements climatiques, l’urgence est avérée.

    La responsabilité est mondiale et collective. Elle est aussi individuelle et locale. La forte probabilité d’atteintes graves, parfois irrémédiables, aux équilibres de notre planète nous oblige.

    Nombre de possibilités s’offrent à nous pour anticiper, pour prévenir, pour éviter, pour limiter et pour réparer les dégâts. Adapter nos priorités d’investissement et nos modes de vie aidera à établir de nouveaux équilibres, soutenables au plan environnemental comme économique.

    La transition énergétique peut et doit accompagner le développement des territoires.

    Chacune, chacun, à son niveau, peut et doit prendre part à ce défi.

    Les États sont en première ligne pour mettre au point, au niveau mondial, les grands caps à suivre comme leurs déclinaisons nationales, en partenariat avec la diversité des opérateurs économiques, sociaux et environnementaux.

    Nous, maires et présidents d’intercommunalité, souhaitons ardemment que les instances internationales parviennent, à Paris, à un accord universel ambitieux, contraignant et vérifiable. Pour assurer cette réussite, nous assumons pleinement nos responsabilités et oeuvrons, en tant qu’acteurs locaux majeurs, à la transformation écologique des territoires. La protection de l’environnement est une des missions fondatrices des communes.

    C’est ainsi que nous, maires et présidents d’intercommunalité, en charge de politiques publiques territoriales, sommes déjà à la manoeuvre.

    Notre proximité avec les forces vives des territoires, notre connaissance du terrain et nos compétences opérationnelles nous permettent d’agir concrètement pour mettre en place des solutions efficaces visant à éviter, à réduire les changements climatiques et à en atténuer les effets.

    Nous agissons également pour faciliter l’adaptation de nos territoires aux évolutions en cours, qu’elles soient d’origines climatique, démographique ou liées à la raréfaction des ressources naturelles. De multiples innovations témoignent de notre capacité à préserver la ressource naturelle, à encourager une mobilité durable, à réduire les inégalités sociales et écologiques, à bâtir des filières d’économie sociale, solidaire et circulaire.

    Ces solutions, de court, moyen et long terme qui articulent des réponses politiques, techniques, financières et comportementales, s’avèrent efficaces, à l’épreuve du principe de réalité et des atouts et spécificités de nos territoires.

    Nos actions sont déjà nombreuses et diversifiées. Il nous faut aujourd’hui les généraliser et les renforcer pour contribuer à atteindre l’objectif fixé par l’Union européenne de réduire les émissions de gaz à effet de serre d’au moins 40 % d’ici 2030 par rapport aux niveaux de 1990.

    Les 500000 élu-e-s de proximité que, nous, maires et présidents d’inter communalité, formons avec nos collègues élus municipaux et inter communaux, constituent autant d’interfaces avec les forces vives de la société civile. Ils permettent, en tous points du territoire, en métropole comme en Outre-mer, d’entretenir l’esprit républicain.

    Cette dentelle démocratique que constitue le réseau de nos 36 000 communes est une chance inestimable pour une mobilisation générale au service du climat. L’ampleur des risques encourus par nos propres territoires ainsi que par d’autres plus fragiles dans le monde nous invite à montrer l’exemple d’un engagement plein et entier.

    Aussi, à ce jour :

    • considérant les risques que les changements climatiques font encourir aux populations de nos territoires et du monde entier ;

    • considérant l’impact de nos décisions sur le présent et sur l’avenir ;

    • considérant que les actions concrètes les plus efficaces émergent souvent du terreau fertile de nos territoires ;

    • considérant notre proximité avec les citoyens et la force de percolation que notre fin maillage territorial permet ;

    • et, considérant le poids et le rôle économiques de nos collectivités qui demeurent incontournables ;

    Nous, maires et présidents d’intercommunalité de France, prenons l’engagement solennel :

    • de placer l’enjeu climatique au coeur de chacune de nos décisions, dans le cadre d’une véritable stratégie de court, moyen et long terme ;

    • de conduire des actions exemplaires efficaces, démonstratives et à « haute valeur reproductible » afin d’entraîner les acteurs de la société civile à agir dans la même direction ;

    • d’impulser toutes formes de coopération possibles avec la société civile, avec les acteurs économiques et avec les institutions permettant d’accompagner et de prolonger l’action publique locale ;

    • d’atténuer, à la hauteur de nos moyens, dans un esprit de solidarité territoriale et sociale, l’impact sur le climat des activités et du fonctionnement de nos communes, de nos intercommunalités et plus largement de l’ensemble des acteurs économiques et sociaux de nos territoires ;

    • de veiller à l’adaptation de nos territoires aux changements climatiques en cours et à venir.

    À cet effet,

    Notre association invite l’ensemble des maires et des présidents d’intercommunalité de France à puiser dans le vaste réservoir de mesures déjà expérimentées avec succès sur nos territoires et dont un échantillon accompagne cet Engagement solennel. Ces actions gagneront en efficacité à être organisées au sein d’une stratégie locale, globale et régulièrement évaluée.

    En parallèle de cet Engagement, nous demandons solennellement à l’État de desserrer l’étau des contraintes normatives et financières qui complique et freine la mise en oeuvre de nos engagements.

    Nous souhaitons qu’il reconnaisse, accompagne et libère nos capacités d’action et d’innovation au service de nos concitoyens dans le cadre d’équilibres climatiques soutenables.

    - Télécharger la plaquette

     

     

  • ALIMENTATION EN EAU DE GAP: IL Y A URGENCE !

    !cid_006101ccc9f6$48840090$0a01a8c0@guiol43398db73.gifA plusieurs reprises, depuis quelques années, nous sommes intervenus dans les media et avons interpellé le maire de Gap pour demander un changement dans les modalités d'alimentation de la ville en eau potable.
    Celle-ci, en effet, est effectuée, pour l'essentiel, par de l'eau de surface du Drac prélevée aux Ricous, acheminée par l'A.S.A. (Association Syndicale Autorisée) du canal de Gap jusqu'à l'usine de potabilisation de la Descente et ensuite traitée pour être rendue potable. Ces prélèvements ont des conséquences importantes sur le Drac qu'ils assèchent fortement et sur le Champsaur car des périmètres de protection des eaux sont nécessaires. Par ailleurs, des traitements importants sont indispensables pour rendre cette eau propre à la consommation,
    D'autres solutions sont possibles, étudiées depuis plusieurs années par les experts, qui consisteraient à alimenter la ville de Gap par des prélèvements souterrains dans la nappe d'eau des Choulières. Les débits importants et réguliers de cette nappe permettraient d'assurer une alimentation régulière en eau des gapençais, sans risque de pénurie. Par ailleurs, la qualité sanitaire exceptionnelle des eaux ne nécessiterait que des traitements mineurs.
    Lors de la séance du conseil municipal du 10 avril dernier, nous avions interpellé le maire de Gap sur l'évolution du dossier concernant l'alimentation de la ville en eau potable à partir de la nappe des Choulières et sur l'adhésion de la commune au S.I.E.N.A.D. (Syndicat Intercommunal d'Exploitation de la Nappe Alluviale du Drac).
    Le maire avait répondu que la ville adhérerait au S.I.E.N.A.D. quand le problème de la convention qui nous lie à l'A.S.A. du canal de Gap serait réglé.
    Nous avons appris le 30 octobre dernier, par la presse, qu'une enquête publique avait débuté le mardi 27 octobre, pour une durée de 1 mois, proposant la mise en place de périmètres de protection des lieux de captage et de stockage des eaux du Drac.
    Une fois de plus nous déplorons l'absence de transparence de la majorité municipale car ce dossier TRES IMPORTANT concerne les 42 000 habitants de notre ville.
    Pourquoi le maire de gap choisit-il, aujourd'hui, de faire boire de l'eau traitée plutôt que de l'eau de source, en contradiction totale avec sa propre position « … nous pourrions ainsi amener une eau proche de l’eau de source aux gapençais… » rapportée par le Dauphiné Libéré, du 10 octobre 2012 ?
    IL EST URGENT que le dialogue soit renoué entre l'A.S.A. du canal de Gap/La C.L.E.D.A. (Communauté Locale de l'Eau du Drac Amont) et la ville de Gap. Celle-ci doit intégrer rapidement le S.I.E.N.A.D. et relancer le dossier concernant la nappe des Choulières.
    Il en va de la sécurisation de l'alimentation en eau de Gap, de la qualité de l'eau, de la santé de nos concitoyens. Pour les gapençais, le choix est simple : boire de l'eau traitée ou boire de l'eau de source.


    Gap le 23 novembre 2015

    Françoise PERROUD et Jean-Claude EYRAUD
    Conseillers municipaux de la ville de Gap
    Groupe "Tous capables G.A.U.C.H.E."

     

  • Elections régionales 6 et 13 décembre 2015: le projet régional pour la région Provence-Alpes-côte d'azur

    Région Coopérative Hautes-Alpes

    La région coopérative. Sociale, écologiste et

    citoyenne: LIRE le projet régional de la liste conduite

    par Sophie CAMARD et Jean Marc COPPOLA