Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

ALIMENTATION EN EAU DE GAP: IL Y A URGENCE !

!cid_006101ccc9f6$48840090$0a01a8c0@guiol43398db73.gifA plusieurs reprises, depuis quelques années, nous sommes intervenus dans les media et avons interpellé le maire de Gap pour demander un changement dans les modalités d'alimentation de la ville en eau potable.
Celle-ci, en effet, est effectuée, pour l'essentiel, par de l'eau de surface du Drac prélevée aux Ricous, acheminée par l'A.S.A. (Association Syndicale Autorisée) du canal de Gap jusqu'à l'usine de potabilisation de la Descente et ensuite traitée pour être rendue potable. Ces prélèvements ont des conséquences importantes sur le Drac qu'ils assèchent fortement et sur le Champsaur car des périmètres de protection des eaux sont nécessaires. Par ailleurs, des traitements importants sont indispensables pour rendre cette eau propre à la consommation,
D'autres solutions sont possibles, étudiées depuis plusieurs années par les experts, qui consisteraient à alimenter la ville de Gap par des prélèvements souterrains dans la nappe d'eau des Choulières. Les débits importants et réguliers de cette nappe permettraient d'assurer une alimentation régulière en eau des gapençais, sans risque de pénurie. Par ailleurs, la qualité sanitaire exceptionnelle des eaux ne nécessiterait que des traitements mineurs.
Lors de la séance du conseil municipal du 10 avril dernier, nous avions interpellé le maire de Gap sur l'évolution du dossier concernant l'alimentation de la ville en eau potable à partir de la nappe des Choulières et sur l'adhésion de la commune au S.I.E.N.A.D. (Syndicat Intercommunal d'Exploitation de la Nappe Alluviale du Drac).
Le maire avait répondu que la ville adhérerait au S.I.E.N.A.D. quand le problème de la convention qui nous lie à l'A.S.A. du canal de Gap serait réglé.
Nous avons appris le 30 octobre dernier, par la presse, qu'une enquête publique avait débuté le mardi 27 octobre, pour une durée de 1 mois, proposant la mise en place de périmètres de protection des lieux de captage et de stockage des eaux du Drac.
Une fois de plus nous déplorons l'absence de transparence de la majorité municipale car ce dossier TRES IMPORTANT concerne les 42 000 habitants de notre ville.
Pourquoi le maire de gap choisit-il, aujourd'hui, de faire boire de l'eau traitée plutôt que de l'eau de source, en contradiction totale avec sa propre position « … nous pourrions ainsi amener une eau proche de l’eau de source aux gapençais… » rapportée par le Dauphiné Libéré, du 10 octobre 2012 ?
IL EST URGENT que le dialogue soit renoué entre l'A.S.A. du canal de Gap/La C.L.E.D.A. (Communauté Locale de l'Eau du Drac Amont) et la ville de Gap. Celle-ci doit intégrer rapidement le S.I.E.N.A.D. et relancer le dossier concernant la nappe des Choulières.
Il en va de la sécurisation de l'alimentation en eau de Gap, de la qualité de l'eau, de la santé de nos concitoyens. Pour les gapençais, le choix est simple : boire de l'eau traitée ou boire de l'eau de source.


Gap le 23 novembre 2015

Françoise PERROUD et Jean-Claude EYRAUD
Conseillers municipaux de la ville de Gap
Groupe "Tous capables G.A.U.C.H.E."

 

Les commentaires sont fermés.