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  • MOTION : Soutien aux populations des vallées de la Haute Romanche et de la Guisane et appel à la solidarité nationale et régionale, suite à la fermeture du tunnel du Chambon

    Tunnel du Chambon : voûte à démolir

     

     

    Suite à notre question orale en conseil communautaire, voir ci-dessous la motion adopté à l’unanimité le 19 juin 2015:

    De tout temps, l’accès à nos territoires de montagne a été soumis à des contraintes, des difficultés, des aléas, générant des coûts très élevés qui ne peuvent être assumés seuls par les collectivités locales dont les moyens financiers ne sont souvent pas à la hauteur des enjeux, en particulier lorsque survient un accident géologique grave.

     On peut légitimement s’interroger sur la part de responsabilité de l’Etat lorsqu’il a procédé à la rétrocession au Département de routes nationales soumises à des coûts d’entretien et à des risques géologiques exceptionnellement élevés comme c’est le cas de la liaison entre l’Isère et les Hautes-Alpes via le col du Lautaret.

     L’effondrement de la voûte du tunnel du Chambon survenu le 10 Avril 2015 s’avère avoir des conséquences d’une dimension considérable pour le territoire dont l’économie et la vie sociale se sont arrêtées.

     A titre d’illustration, l’effondrement du trafic approche les 90 %  au niveau de la Grave, et entre 50 et 70 % au niveau de Monétier-les-Bains.

     La Communauté d’Agglomération de “Gap en plus grand” souhaite exprimer aux populations touchées et à ses représentants élus toute sa solidarité montagnarde.

     Elle demande avec insistance à Monsieur le Ministre de l’Intérieur, M. Bernard CAZENEUVE, et à Messieurs les Présidents des Conseils Régionaux de Provence Alpes Côte d’Azur et Rhône Alpes, de venir sur place constater l’ampleur de l’accident géologique, les conséquences économiques et sociales, le désarroi des populations touchées et apporter des réponses en terme de solidarité nationale et régionale, à la hauteur des enjeux et des attentes.



  • Versement transport : des associations d’élus dénoncent une mesure catastrophique au détriment du transport public

    Communiqué du Groupement des autorités responsables de transport (GART) , de l’Association des maires de grandes villes de France (AMGVF), des communautés urbaines de France (ACUF) et de l’Assemblée des communautés de France (ADCF) :

    Relèvement du seuil de 11 salariés pour le versement transport : les associations d’élus dénoncent une mesure catastrophique au détriment du transport public

    Manuel Valls a annoncé un important volet de mesures en faveur des très petites entreprises (TPE) et petites et moyennes entreprises (PME). L’un des dispositifs de ce plan porte sur les effets de seuil. Pour les TPE, les obligations sociales jusqu’à présent fixées aux entreprises de plus de 9, 10 ou 11 salariés sont uniformisées au seuil de 11 salariés.

    Ce relèvement de seuil concerne l’instauration du versement transport (VT, qui concerne jusqu’ici les entreprises de plus de 9 salariés), le dispositif qui finance le transport public et la mobilité durable. Le GART, l’AMGVF, l’ACUF et l’AdCF estiment que ce relèvement du seuil fera perdre jusqu’à 500 millions d’euros aux Autorités organisatrices de la mobilité (AOM) sans aucune compensation financière de l’Etat.

    Les associations d’élus des collectivités locales rappellent que le VT est indispensable au financement du transport public en France, dans la mesure où il s’élève à 7,1 milliards d’euros, dont 3,4 milliards pour l’Île-de-France et 3,7 milliards pour la province.

    En plus d’être vital pour les transports du quotidien de nos concitoyens, ce dispositif est particulièrement utile à l’économie de notre pays, dans la mesure où il contribue directement au financement de l’industrie ferroviaire, des bus, des autocars, du secteur du BTP et des opérateurs de transport.

    Le GART, l’AMGVF, l’ACUF, et l’AdCF soulignent que cette mesure est, par ailleurs, en complète contradiction avec les annonces faites la semaine dernière par le Premier ministre visant à trouver des marges pour diminuer l’impact fortement négatif sur les investissements de la baisse de 12.5 milliards d’euros des dotation locales. Elle s’ajoute à deux hausses successives de TVA qui ont déjà amputé nos capacités d’investissement.

    Alors que la France entend montrer l’exemple en matière de transition énergétique et à la veille de la conférence sur le climat (COP21) organisée par la France en décembre, cette décision, si elle est confirmée, serait un signal catastrophique pour nos concitoyens et pour le secteur de la mobilité durable dans son ensemble.

     

  • Lettre ouverte de citoyens aux élu-e-s de la République : « Ne soyez pas les complices de la mise à mort du peuple Grec »

    Publié le 16 juin 2015 par

    Le Collectif pour un audit citoyen de la dette publique et le « Collectif avec les Grecs » ont décidé d’interpeler les élu-e-s au moyen d’un courrier qu’ils ont convenu de diffuser le plus largement possible sur le territoire national par l’intermédiaire de leurs réseaux militants. Ce courrier permet à chaque citoyenne et à chaque citoyen de s’adresser à ses élu-e-s locaux, départementaux, régionaux et nationaux pour leur demander de faire pression sur François Hollande et son gouvernement, jusqu’à ce jour complices de l’ignoble plan d’asphyxie imposé à la Grèce et à son peuple par la Troïka (le Fonds monétaire international, la Banque centrale européenne et la Commission européenne) avec l’approbation des gouvernements européens.

    Voici ce courrier que nous vous invitons à  diffuser le plus largement possible en remontant auprès des deux collectifs (audit.citoyen@gmail.com et avec-les-grecs@googlegroups.com) les retours éventuels de vos élu-e-s.


     

    Madame la Sénatrice, Monsieur le Sénateur,
    Madame la Députée, Monsieur le Député,
    Madame la Maire, Monsieur le Maire,
    Madame la Présidente, Monsieur le Président,
    Madame la Conseillère, Monsieur le Conseiller,

    Le 25 janvier dernier, le peuple grec a désigné sa nouvelle représentation politique en lui confiant un mandat clair : mettre un terme aux politiques d’austérité qui ces dernières années ont plongé le pays dans la récession et précipité une grande partie de la population dans la précarité et souvent la misère. Au sens propre, l’austérité tue.

    Les chiffres témoignent froidement de cette sombre réalité ainsi que de l’inefficacité et du caractère nuisible des mesures imposées à la Grèce : la dette publique qui représentait 113 % du PIB en 2008 a bondi à 180 % aujourd’hui, le taux de chômage est passé de 9 % en 2009 à 26 % en 2014 (60 % pour les jeunes, 72 % chez les jeunes femmes), le produit intérieur brut a chuté de 25 % et les salaires de 45 %, 2,5 millions de personnes sur une population de 11 millions sont sans couverture sociale. Et que dire des souffrances individuelles endurées par des visages, des corps, des noms, celles et ceux à qui les politiques d’austérité dénient le nom d’êtres humains, ces enfants, ces personnes âgées, ces femmes et ces hommes qui ne mangent plus à leur faim, ne peuvent plus se soigner, sont mal logés, ont les plus grandes difficultés pour vivre au quotidien.

    C’est précisément pour que chacun puisse retrouver une vie digne, pour que les droits humains fondamentaux soient enfin respectés, pour que le pays renoue avec des principes et une politique dignes d’une démocratie que le nouveau gouvernement grec a décidé de mettre en œuvre un plan d’urgence humanitaire pour venir en aide aux plus faibles. Ce plan d’urgence nécessite que la Grèce retrouve l’accès aux financements. Mais les institutions européennes et le FMI lui refusent au motif précisément que le pays ne serait pas allé assez loin dans les réformes qui provoquent  la précarisation et la paupérisation de sa population. Cette obstination et ce mépris ont suscité l’indignation bien au-delà de la Grèce, comme en témoignent les appels signés par des milliers de personnes partout dans le monde (http://cadtm.org/Appel-pour-soutenir-la-Grece-qui ethttp://www.audit-citoyen.org/?p=6412).

    Cette situation est d’autant plus scandaleuse que tout dernièrement la BCE a décidé de mettre une enveloppe de 1 140 milliards d’euros, sans condition et à un taux très faible, à disposition des banques, celles-là même qui sont à l’origine de la crise que nous connaissons aujourd’hui. La grande majorité du peuple grec n’est pour rien dans la situation du pays. La Commission pour la Vérité sur la Dette grecque, lancée par Zoé Konstantopoulou la Présidente du Parlement hellénique, en apporte la confirmation par la publication prochaine de son rapport préliminaire, rédigé par un collège d’une trentaine d’experts grecs et internationaux, et qui démontre qu’une grande partie de la dette publique grecque est illégale, illégitime, odieuse ou insoutenable.

    Aujourd’hui, l’urgence est à la solidarité avec le peuple grec dont le vote doit être respecté. Voilà pourquoi notre collectif citoyen vous sollicite pour qu’au plus vite vous vous adressiez directement à François Hollande et à son gouvernement afin qu’ils apportent leur soutien aux légitimes demandes du gouvernement grec.

    Nous vous remercions de nous faire connaître les initiatives que vous prendrez afin que nous puissions en informer les habitantes et les habitants de (à compléter).

    Dans cette attente, veuillez agréer, Madame/Monsieur… nos salutations distinguées.

     Collectif pour un audit citoyen de la dette publique & Collectif Avec les Grecs

     

  • Communauté d'agglomération du gapençais: questions orales du groupe "tous capables G.A.U.C.H.E."

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    Le programme local de l’habitat

    La Communauté d’Agglomération s’est dotée de la compétence « équilibre social de l’habitat » afin de favoriser le développement d’une offre locative sociale et la réhabilitation des logements dans le parc de logements sociaux et privés. Nous devons établir le "Programme Local de l’Habitat" à partir d’un diagnostic sur la situation du logement et les besoins à venir.  Le P.L.H. définit les objectifs de la politique intercommunale en matière d’habitat ainsi que les moyens d’intervention. Il vise à répondre aux besoins en logement et hébergement, à favoriser le renouvellement urbain, la mixité sociale, l’accessibilité du bâti aux personnes handicapées et à offrir une répartition équilibrée et diversifiée de l’offre de logements.

    Où en sommes nous de l’élaboration du P.L.H. ?

    Tunnel du Chambon

    Les conseillers communautaires de la communauté d’agglomération du gapençais ne peuvent pas rester sans rien faire suite à la fermeture du tunnel du Chambon qui pénalise l’activité économique des territoires du haut du département et qui, si elle devait perdurer, aurait des conséquences graves pour l'ensemble du département : d'abord sur l’activité touristique de cet été, ensuite sur la circulation ainsi que sur l'approvisionnement. Nous remarquons qu'une  quantité de plus en plus importante de camions passent dorénavant par le Col Bayard puisque, dès Grenoble, les panneaux de signalisation indiquent "Pour Briançon suivre la direction GAP". 

    Nous proposons qu’une motion soit prise afin de sensibiliser plus encore  le gouvernement sur la situation difficile que traversent nos départements alpins.

  • HOPITAL de BRIANCON: REUNION PUBLIQUE JEUDI 18 JUIN, 20h00 à la MJC

     "Tout va très bien, Madame la Marquise..."

    L'ARS et la direction ont mis à mort la Réanimation, qui devrait toujours exister; le service de Surveillance Continue n'a pas les moyens de fonctionner correctement; on prévoit la suppression de 70 postes, la fermeture de 37 lits, et un nouveau "petit" effort de 5 millions d'"économies" par an "pour résorber le déficit" avec le risque de le pérenniser!

                                         Oui,  tout va très bien...

    6a00d83453a21569e20162fe21ac80970d-800wi.jpgMonsieur le Maire est résigné,
    La Direction est contente, 
    L'ARS l'est encore plus:
         - le personnel de l'hôpital et les patients devraient donc être contents...
         - ...et notre Association devrait se mettre en sommeil !

                                     Mais la réalité est toute autre...

    Nous avons besoin dans le pays

    ​B​
    riançonnais d'un hôpital en état de fonctionner, garantissant la sécurité des patients et la qualité des soins, quelles que soient les circonstances.
    Nous disposons encore d'équipes médicales et de personnels soignants et dévoués, assurant des soins de qualité, mais qui ne peuvent plus aujourd'hui travailler en toute sérénité.

    Il est grand temps que l'ensemble du Pays du Grand Briançonnais se réveille: élus, citoyens, tous patients potentiels, pour exiger l'abandon de ce prétendu "Contrat de Retour à l'Equilibre Financier" (CREF), qui est plutôt un "Sabordage Organisé du Service Public (SOS!).

    On nous prend vraiment pour des idiots: 
         - quand on nous martèle que c'est encore la réduction des effectifs, des lits, de l'offre de soins qui va sauver l'hôpital (C'est juste le contraire, car la dégradation continue de l'offre de soins, des services offerts, des conditions de travail, est un facteur déterminant de la dégradation  continue des recettes!)
         - quand on déclare que la crise, c'est la faute aux Briançonnais qui vont se faire soigner ailleurs (alors que c'est l'offre de soins qui diminue...)
         - quand on prétend que c'est la faute à l'association et au personnel qui osent se plaindre d'une telle situation...pendant qu'il en est encore temps!

                                     Prenons notre avenir en mains!

    Pour nous, citoyens, la pérennité de l'Hôpital de Briançon, service public indispensable dans une zone de haute montagne très touristique et difficile d'accès (menaces sur les services ferroviaires, sinistre du Chambon...) exige des mesures adaptées:


    • dans le cadre de la représentation nationale (Loi HPST, Acte 2 de la Loi Montagne...), l'adaptation de la législation hospitalière à la situation spécifique des hôpitaux isolés et frontaliers de montagne (particulièrement menacés par la tarification à l'activité, les restrictions budgétaires, les pouvoirs exorbitants des ARS...);


    • la compensation de la dette mise indument à la charge de notre hôpital par l'Etat du fait des Jeux Olympiques de Turin et des emprunts "toxiques";


    • la poursuite du contentieux engagé par notre association contre la suppression du service de réanimation, résultant d'une politique délibérée et contraire à la Loi de l'ARS, mettant en danger des vies humaines dans un pays de montagne exposée aux intempéries, située à 100 km de toute autre réanimation, où les catastrophes naturelles, les activités sportives à risque et la présence d'une patientèle à risque (asthmatiques) justifient des garanties particulières;


    • le respect des médecins, des équipes soignantes et de tous les agents qui expriment de plus en plus de souffrance au travail, et qui seraient pourtant en capacité de réaliser un autre Projet Médical et un autre Projet de Soins; 


    • le respect strict des règles professionnelles édictées par les Sociétés Savantes: Facultés, Instituts de Formation (par exemple, le référentiel recommandé par la Société Française d'Anesthésie-Réanimation (SFAR) n'est pas pris en compte en ce qui concerne l'Unité de Surveillance Continue (USC);


    • une méthode de "management" différente, qui valorise toutes les capacités des équipes à développer l'offre de soins au lieu de leur imposer de gèrer sa constante dégradation, sous couvert d'un pseudo et perpétuel "retour à l'équilibre financier" qui ampute chaque fois les recettes;


    • un accueil local digne de ce nom, avec des facilités et des contrats viables dans la durée pour des personnels qualifiés qu'il nous faut recruter, notamment des médecins.

                                  En attendant, tout va toujours très bien...

      ...à l'image du site internet de l'hôpital, qui n'est pas actualisé depuis 2007
      ...à l'image du projet d'hôpital transfrontalier, dont on a beaucoup parlé, mais qui fait du sur-place...

                                   Tout va-t-il très bien, Madame la Ministre ?

      Ne comptez pas sur l'ARS et sa "direction très provisoire" pour vous fournir une information objective: renseignez vous plutôt auprès de ceux qui demeurent à Briançon, aiment et font vivre notre Hôpital Public!

      A tous ceux qui prétendent le sauver en nous promettant perpétuellement "du sang et des larmes", nous opposons notre volonté plus forte que jamais, de défendre un hôpital de plein exercice et de qualité,  pour l'accès aux soins de toutes et tous !

                    C'est pourquoi nous appelons tous les citoyens à une

                                         REUNION PUBLIQUE
                                         JEUDI 18 JUIN, 20hOO
                                         MJC de BRIANCON
                                          35 rue Pasteur
                                         BRIANCON

                     ...où nous exposerons la situation , documents à l'appui