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  • Conseil municipal de GAP du 4 avril 2014

     

    DECLARATION du GROUPE TOUS CAPABLES – G.A.U.C.H.E.

     

     Une nouvelle mandature commence et le groupe que je représente, le groupe Tous Capables G.A.U.C.H.E. qui a un fonctionnement collégial, souhaite que l'opportunité soit saisie par le maire de repartir sur des nouvelles bases de fonctionnement démocratique au sein du conseil municipal.

     

    - Pour un fonctionnement démocratique, nous attendons le respect de l'opposition c'est à dire la mise à disposition en temps et en heure des documents nécessaires à la prise de décision et à un travail de qualité en commissions.

     

    - Pour un fonctionnement démocratique, nous attendons une écoute et une analyse sans parti-pris des propositions de l'opposition. Nous voulons une opposition constructive, comme elle l'a été pendant les 6 années écoulées. Lorsque nous considérons que certains projets ne sont pas fondés ou sont mal préparés, nous faisons des propositions réalistes, réfléchies et émanant de demandes des Gapençaises et des Gapençais.

     

    - Pour un fonctionnement démocratique, nous attendons des réponses du maire et de son équipe sans le mépris et l'arrogance, que malheureusement nous avons trop souvent vécus au cours des 6 années passées et que nous souhaitons ne plus avoir à subir car contre-productifs et clivant.

     

    Pourquoi ces souhaits aujourd'hui ?

     

    Alors que les élections municipales ont montré au niveau national et à Gap un désintérêt croissant pour la politique à travers une abstention record, alors que nous avons vu une montée de l'extrême droite inquiétante dans le pays, il est temps, à notre échelle, de montrer à nos concitoyens que notre engagement politique se fait pour le bien commun et non pour des intérêts partisans.

    Alors que notre pays et donc notre commune ne sont pas épargnés par la crise, si peu évoquée et traitée lors de la campagne municipale, il est temps de mettre en place et de veiller à une politique sociale forte et cohérente.

    Il est temps aussi de montrer que l'engagement en politique à l'échelle locale est un investissement de chacun que nous sommes engagés et redevables du mandat qui nous a été confié.

    Il est donc grand temps de faire que soit entendue et prise en compte notre interpellation pour un fonctionnement démocratique du conseil municipal et des commissions, dans le respect des positions de chacun.

     

    Gap le 4 avril 2014

     

     

  • Réaction politique des Tous Capables sur le positionnement de Karine Berger dans les médias suite aux résultats du deuxième tour.

     

    Au lendemain du 2eme tour des municipales à Gap, Karine Berger fait part à la presse de ses états d’âme en qualifiant Jean-Claude Eyraud et les Tous Capables de traitres et de responsables de l’échec face à Roger Didier. Elle distribue les bons et les mauvais points sans jamais faire allusion au score réalisé par sa liste qui montre une réalité que Karine Berger se refuse à voir. Serait-elle aveuglée par son égo ?

    En effet que penser des 26 % récoltés par la liste de B.Jaussaud ?

    On peut s’étonner de la faiblesse de ce score malgré les moyens considérables dont disposait cette liste. Et ceci ne s’explique pas uniquement par la bérézina du parti socialiste au niveau national mais certainement plus par un problème de « casting »local.

    En effet cette liste de rassemblement hétéroclite (avec le PS, le PCF, le PRG, le MODEM et des citoyens) où sont présents bon nombre de notables de la politique locale (une députée, un conseiller régional, trois conseillers généraux, un chef de cabinet d’une ministre, le secrétaire fédéral du parti socialiste haut alpin, le responsable départemental du parti communiste français, le responsable local du Modem), dotée également de moyens considérables tout d’abord financiers (soutient du PS et du PCF) puis humains (équipe parlementaire de la députée) n’a pas convaincu les électeurs de gauche étant donné la faiblesse du score qu’elle réalise.

    D’ailleurs, quand Karine berger dit « j’en veux à l’autre gauche qui nous a trahis » et qu’elle renvoie la responsabilité de l’échec sur Jean-Claude Eyraud, elle considère que le Modem son partenaire dans cette élection fait partie la gauche, ce qui est une nouveauté dans le paysage politique français.

    Cette position politique incohérente et ce discours clivant et méprisant rappelle le début de la campagne : on se souvient qu’elle a affirmé que la liste des Tous Capables était une liste d’extrémistes. Ceci montrait déjà son incapacité à rassembler les forces de gauche sur GAP et aujourd’hui elle n’assume pas son propre échec.

    Elle fait aussi une erreur d’appréciation politique, en effet, les plus de 11% réalisés par la liste des Tous Capables au deuxième tour  (score remarquable au niveau national pour une liste de cette nature) avec de faibles moyens sont le reflet de la volonté de nombreux citoyens de Gap de se rassembler autour d’un projet communal portant les vraies valeurs de gauche sans faire de la ville de Gap un enjeu politique personnel ou national.

    Aujourd’hui, afin de reconstruire la gauche sur Gap il est indispensable de renouveler les pratiques politiques, ceci en changeant tout d’abord certains leaders de partis qui n’ont aucune légitimité pour porter le rassemblement attendu par les citoyens.

     

  • Une première riposte pour exiger un autre cap après la sanction des municipales.

    Syndicalistes en grand nombre, animateurs de mouvements associatifs, acteurs très divers du monde de la culture, universitaires, responsable et élus de formations politiques de gauche, ce sont 200 personnalités qui, ensemble, ont signé cet appel et organisent une marche nationale le 12 avril prochain à Paris, de République à Nation. Une marche qui portera la colère contre l’austérité et exigera l’abandon du pacte de responsabilité, et qui portera aussi l’espoir d’un rassemblement nouveau pour des alternatives.

    Nous n’en pouvons plus de voir la droite et l’extrême droite battre le pavé avec leurs cortèges de haine de l’autre, d’intolérance, de racisme, de sexisme, d’homophobie et d’intégrisme.

    En France, comme dans toute l’Europe, la rigueur budgétaire et l’austérité imposées par la Commission européenne, François Hollande et le gouvernement pour satisfaire les marchés financiers nourrissent ce climat malsain. Les conséquences sont là  : services publics démantelés, acquis sociaux mis à mal… Le chômage monte, la précarité s’étend, les jeunes galèrent, les salaires et les retraites sont en berne. Les inégalités se creusent tandis que les grandes entreprises versent aux actionnaires des dividendes insolents. Partout ces politiques provoquent indignation, colère et désespoir. Elles nous révoltent.

    Elles s’accompagnent du recul général des droits  : à l’éducation, à l’emploi, à un revenu correct, à la santé, à un logement stable et décent. Les inégalités d’emploi et de rémunération attaquent plus durement les droits des femmes et des migrants. La répression s’abat sur les sans-papiers, les Roms, les plus précaires et celles et ceux qui les défendent. Alors que des choix politiques résolument à gauche devraient s’imposer face à la crise, les renoncements du gouvernement devant les exigences du Medef et de la droite en matière sociale, environnementale, familiale et sur le droit de vote des étrangers… scandalisent.

    Avec l’assentiment enthousiaste du Medef, le président de la République veut désormais faire du pacte de responsabilité le cœur de sa politique. Au patronat, il octroie 35 milliards d’allégement de cotisations. Qui peut croire que ce nouveau cadeau permettra de lutter contre le chômage  ? Devant un Medef qui refuse de s’engager sur des créations d’emplois, le gouvernement Ayrault s’engage, lui, à réduire les dépenses publiques de 50 milliards d’euros. Dans la ligne de mire, la Sécurité sociale et les services publics. Mais ce sont aussi les collectivités territoriales asphyxiées, les associations étouffées, la culture sacrifiée. Ce n’est décidément pas cela que nous voulions, nous qui, par millions, avons contribué à chasser Sarkozy.

    Personnalités morales, acteurs et actrices du monde de la culture et des arts, du monde du sport, responsables syndicaux, associatifs, politiques, nous sommes divers par nos engagements. Mais ensemble, nous voulons construire une dynamique pour une alternative sociale, démocratique, écologique et féministe, fondée sur la solidarité. Nous appelons le samedi 12 avril à Paris à une marche nationale d’espoir à gauche, contre l’extrême droite, pour l’abandon du pacte de responsabilité, pour une juste distribution des richesses. Cette marche ne restera pas sans lendemain.

    - Voir la liste complète des signataires sur le site de l’humanité.fr

    - Lire le communiqué du collectif des associations citoyennes

     

  • Gap : le futur parc naturel urbain de la Luye déclaré d’utilité publique (info l'e-média 05)

    Le projet de parc naturel urbain de la Luye, qui doit être aménagé sur les terrains appartenant aux consorts Galleron, entre Beauregard et le cours Emile-Zola à Gap, a été déclaré d’utilité publique par le préfet des Hautes-Alpes. Dans sa décision, en date du 4 mars, le représentant de l’Etat relève notamment que ce projet va permettre « l’ouverture au public d’un vaste espace naturel situé en cœur de ville » et « de nouveaux cheminements dédiés aux mobilités douces (piétons et cycles) », ainsi que la sécurisation des parcours, notamment pour les scolaires. Le commissaire-enquêteur avait rendu un avis favorable, le 22 janvier dernier, au terme de l’enquête publique.

     

    Depuis plusieurs années, la ville de Gap souhaite aménager ces terrains agricoles situés de part et d’autre de la Luye, qui sont inondables et donc inconstructibles. Au total, les trois parcelles concernées, qui appartiennent toutes au même propriétaire, couvrent une surface d’environ 8 hectares. La municipalité souhaite y réaliser un espace de « respiration », comportant une liaison piétonne et cyclable entre Beauregard et le cours Emile-Zola, un plateau sportif en liaison avec le stade municipal et un terrain de baseball (celui de Saint-Roch étant supprimé par la création du jardin Bernard-Givaudan).

     

    Pour la préfecture, ce projet « préservera le fort caractère naturel du site car aucune construction n’y sera édifiée ». Il devrait également renforcer « le lien et la mixité sociale au cœur d’un tissu urbain dense. La diversité des aménagements envisagés favorisera les échanges entre les différentes catégories de population se retrouvant pour la pratique d’activités sportives, de loisirs ou tout simplement pour un moment de détente. »

     

    Les 8 hectares s'étendent de part et d'autre de la Luye, entre Beauregard et le cours Emile-Zola à Gap.

    Les 8 hectares s’étendent de part et d’autre de la Luye, entre Beauregard et le cours Emile-Zola à Gap.

    Une expropriation au terme d’un feuilleton pour l’achat de ces 8 hectares

    Cette déclaration d’utilité publique va permettre à la Ville de Gap de lancer l’expropriation pour ces trois parcelles. L’acquisition de ces 8 hectares est en effet un véritable feuilleton.

    Dans un premier temps, le service des Domaines estime l’ensemble à 313.000 €. Sur cette base, la municipalité propose de l’acheter à 348.293 € en juin 2001. Les consorts Galleron vont ensuite se rétracter, et une nouvelle offre leur est faite à hauteur de 500.000 €.

    Le conseil municipal approuve cette somme le 29 mars 2012, mais Jean-Claude Eyraud, au nom du groupe d’opposition Gauche, conteste cette délibération auprès du préfet. Lequel demande au maire de la retirer, étant donné la variation entre l’estimation des Domaines et le prix d’acquisition. En novembre 2012, Roger Didier retire cette délibération et, le 14 décembre 2012, le conseil municipal de Gap décide d’engager une procédure d’expropriation.

  • Le Pen à GAP

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