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  • EAU SECOURS GAPENCAIS


    En coopération avec

     La Confédération paysanne 05

     

    Nous profitons d’une opportunité pour vous inviter à la prochaine conférence-débat qui aura lieu :

     

    Mercredi 16 novembre

    à 20h30,

    salle de la Chambre d'Agriculture

    8 ter rue Capitaine de Bresson- GAP,

     

    avec pour intervenant : Patrick du Fau de Lamothe

    Conseiller régional Aquitaine

    Expert comptable


    sur le thème

     

    « Distribution en Régie de l’eau potable sur GAP …un enjeu citoyen et politique majeur?»

     

    Venez apportez vos réflexions et poser  vos questions

    Nous vous attendons nombreux

     

     

    Pour le Bureau

    Georges GUIOL

    04 92 52 67 86

     

     

     

                                     

  • Ville de Gap

     

    gapAudit technique, juridique et financier du service public d’eau potable

     

    En juin 1993, la commune a décidé de déléguer la gestion du service de l’eau potable à la société Véolia Eau pour une durée de 20 ans.

    En janvier 2012 le conseil municipal devra délibérer en faveur soit d’une reconduction de la délégation de service public, soit d’une exploitation en régie directe.

     

    Un audit est en cours, une commission eau a été mise en place, les groupes de gauche y participent activement.

     

    Nous voulons que la gestion de l’eau  soit exploitée en régie directe. En effet l’eau est un bien commun qui doit être accessible à tous. Nous refusons que des sociétés privées fassent des bénéfices sur le dos des consommateurs : l’eau n’est pas une marchandise.

     

    Notre ville doit conduire une politique de l’eau en régie, volontariste et innovante, en s’engageant pour une gestion de l’eau durable, solidaire et responsable. Elle le fait déjà très bien pour l’assainissement.

     

    Françoise Perroud et Jean-Claude Eyraud

    Conseillers municipaux

     

     

     

  • Santé (article de VIVA magazine)

    Axel Kahn : “Dans le domaine de la santé, la situation est dramatique”

    Médecin généticien, ancien directeur de recherche à l’Inserm et membre du Comité national d’éthique, Axel Kahn est président de l’Université Paris-Descartes. Cette intervention a été donnée dans le cadre du colloque "Liberté, Egalité, Santé" organisé par la Mutualité Fonction Publique le 25 octobre 2011.

    “Notre société perd la tête. La décision publique est aujourd’hui totalement dépendante de la notation d’agences qui ne représentent rien d’autre que la vision des forces organisées du marché. Et même dans la pure logique du système libéral, où seuls comptent les intérêts individuels, notre système a atteint ses limites.
    Concernant le domaine de la santé, la situation est dramatique. La santé, l’un de nos droits les plus fondamentaux est devenu un marché. Or un marché n’est ni moral ni immoral, il répond à des règles claires. Vous avez besoin de vous soigner ? Vous n’avez pas d’argent ? Et bien vous ne vous soignez pas.
    En revanche, si l’on se réfère à la définition inscrite dans l’article 2 du préambule de l’OMS de décembre 1946, qui dit que la possession du meilleur état de santé possible est un droit fondamental de tout être humain, que chacun doit avoir accès à la santé quelque soit sa race sa religion, ses opinions politiques et sa condition économique et sociale, il est évident que la question de l’accès à la santé devient une question éthique. Une société dont les richesses ne cessent d’augmenter et qui, dans le même temps, voit les inégalités de santé progresser est une société profondément immorale du point de vue des droits de l’homme.

    Le droit à la santé, attribut de la citoyenneté et proclamé dans de nombreux textes a trouvé ses racines dans la certitude que nous avions que l’homme serait le principal bénéficiaire des progrès scientifiques et techniques. Or, nous sommes la première génération depuis trois siècles à penser que nos enfants et nos petits enfants vivront moins bien que nous. Cet état de fait marque une rupture historique complète avec la confiance dans le progrès qui a animé nos deux derniers siècles.
    Ce sont les mécanismes qui nous ont conduits là, et en particulier, ceux du marché qu’il faut interroger sinon, tout ce que l’on fera pour réguler sera utile mais ne sera pas durable. Il n’y a jamais eu autant d’inégalités dans notre société et en particulier des inégalités de santé. Or, dans une société libérale seul l’esprit de solidarité et en particulier national fait que l’on permet à des gens qui n’en n’ont pas les moyens de se soigner...
    Face à l’injustice, seule la régulation de la puissance publique peut représenter l’intérêt de la collectivité.

    Or, la santé publique est en déshérence dans notre pays. Cela n’a pas toujours été le cas. Dans l’histoire de la santé, nous sommes passés d’une médecine clinique prenant en charge des pathologies à une médecine hygiéniste à la fin du XIXe siècle, impulsée par Léon Bourgeois et sa doctrine du solidarisme.
    C’est cette conception basée sur la prévention qui donnera matière au programme du Conseil National de la Résistance et la naissance d’une médecine sociale. Celle-ci a permis la création et le développement de dispensaires, de centres de santé municipaux ou étudiants... Aujourd’hui, ils ont presque tous disparus. Dans les années 1960, sous l’influence de grand médecin comme Jean Dausset ou de Jean Hamburger, la France s’est engagée dans la direction d’une médecine d’excellence avec des opérations extraordinaires.
    Puis les découvertes de la génétique ont entraîné notre pays à privilégier une médecine de l’individu. La santé collective est dévalorisée. Nous avons abandonné une politique de prévention pour une médecine curative axée autour du médicament et du consumérisme de soins. La santé est devenue un marché et une cible pour l’industrie.

    Nous sommes aujourd’hui dans une impasse, dans une situation aberrante. L’industrie agro-alimentaire crée un monde d’obèses et de victimes d’athérosclérose qui, avec leurs pathologies, viennent alimenter l’industrie du médicament. Cet exemple nous prouve la chose suivante. Ce qui est bon pour les marchés est profondément exsangue pour la société.
    Il est urgent de renouer avec une médecine sociale, permettant un accès aux soins primaires, une médecine préventive prenant en compte les déterminants de santé, psychologiques, sociologiques, économiques. Bien sûr cette médecine préventive ne montre ses effets qu’à moyen ou long terme. C’est pourquoi une volonté politique réelle dans l’action publique est nécessaire afin que le droit à la santé continue d’être respecté.”

    Photo DR.

     

    -  [02.11.11]   Anne-Marie Thomazeau

  • G20 de Cannes : le sommet de la démission

    Rarement un G20 aura donné une telle image de la démission des dirigeants du monde face au pouvoir des marchés financiers. L’agenda des chefs d’État a été chamboulé par l’annonce d’un référendum en Grèce sur le plan de sauvetage de l’euro : tout a été mis en œuvre pour faire renoncer M. Papandréou à son projet « consternant » (comme l’a déclaré Nicolas Sarkozy). Le précédent ainsi créé – consulter le peuple sur une politique d’austérité destinée à satisfaire les marchés financiers ! – était bien trop dangereux pour être toléré par nos oligarchies. 

    Pour le reste, les résultats sont squelettiques. La taxe sur les transactions financières, grande priorité de la présidence française du G20 ? Barack Obama a accepté que le mot figure dans le communiqué final. Mais dans une formule parfaitement creuse : « nous reconnaissons les initiatives de certains de nos pays pour taxer le secteur financier avec plusieurs objectifs, y compris une taxe sur les transactions financières, pour financer notamment le développement ». Le minimum décent aurait été qu’un groupe de pays annonce la mise en place effective dès 2012 d’une taxe Tobin pour servir d’exemple. Mais cette taxe, que nous réclamons depuis douze ans, va continuer à orner les discours de M. Sarkozy pendant la campagne électorale sans avoir avancé d’un iota pendant sa présidence, en France ou au G20.

    La régulation financière ? Rien de nouveau, hormis un recul bienvenu. Devant l’hilarité générale suscitée par la déclaration de Nicolas Sarkozy après le G20 de Londres en 2009 (« les paradis fiscaux, c’est fini ! »), ces « territoires non coopératifs » sont réapparus à Cannes au nombre de 11, dont la Suisse et le Liechtenstein, mais pas Monaco, ciblé par la manifestation du 3 novembre à Cap d’Ail.

    La lutte contre la spéculation sur les produits agricoles ? On va « renforcer la transparence sur les marchés de produits agricoles ». Léger progrès toutefois, le G20 invite les régulateurs à limiter, « si nécessaire », les positions spéculatives prises sur les marchés de produits dérivés.

    Une réforme du système monétaire international ? « La composition du panier des droits de tirage spéciaux » sera révisée en 2015, et on doit aller « vers des taux de change davantage déterminés par les forces du marché ». La spéculation sur les marchés des changes a de beaux jours devant elle.

    Heureusement, sur les places de Grèce, d’Espagne, des Etats-Unis et de nombreux autres pays, les citoyens commencent à organiser l’insurrection civique et pacifique qui sera nécessaire pour mettre un terme à cette démission du politique. A Nice, le forum des peuples a contribué à leur coordination en permettant la rencontre de citoyens et de militants de tous les continents. Le mouvement d’indignation planétaire, qui prolonge et amplifie les méthodes et les revendications altermondialistes, va mettre de plus en plus les dirigeants face à leurs contradictions : veulent-ils continuer à imposer leur gouvernance pour les marchés, ou bien devront-ils s'incliner devant  le renouveau de la démocratie ? 

     

    Attac France,

    Paris, le 4 novembre 2011

  • L'EDITO

    edito.jpg.pngdu 1er novembre 2011

     

     

       Qui paie LA DETTE...

     

    ...enrichit les banquiers

     

    Face à la colère du peuple grec, le Premier ministre Papandréou a annoncé un référendum. Il pensait ainsi calmer la population et la contraindre à se plier aux décisions prises, voire se « sauver » lui-même dans tous les sens du terme... Pourtant, les Bourses plongent aussitôt et les dirigeants de la droite se disent trahis. Donner la parole au peuple et donc permettre des discussions, voilà, pour eux, une faute impardonnable !

    Justement, discutons de toutes les voies possibles pour ne plus subir la « dette ». Si des centaines de milliers de personnes l'exigent ensemble, nous pouvons imposer des mesures immédiates :

    Premièrement, que soit rendue publique les listes des organismes prêteurs de la Dette en France comme en Grèce et dans les autres pays.

    Deuxièmement, que soient précisés le montant de chacun de ces crédits, les dates des prêts et le total des intérêts déjà versés.

    Voilà qui permettrait d’y voir plus clair, en particulier pour les banques et les grandes sociétés d’assurance.

    Troisièmement, que soient fournis la liste de leurs profits, des bonus qu’elles ont versés et des sommes distribuées à leurs actionnaires.

    Quatrièmement, que soit rappelé ce qui leur a déjà été prêté ou versé pour la «  recapitalisation » et ce qu’elles ont remboursé (et avec quel taux d’intérêt).

    Même si ce sont des fonds publics (les impôts payés par le plus grand nombre) qui ont été utilisés pour réduire leurs pertes privées, ces montants restent pourtant protégés par le « secret bancaire ».

    On appellerait cela, en langage « moderne », un audit et un moratoire sur les dettes !

    Lire la suite...