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  • COMMUNIQUÉ DE PRESSE Front de GAUCHE des Hautes-Alpes


    Gap le vendredi 04 novembre 2011.


    FDG_Ensemble-219X117-10.jpgOui, c'est possible. L'humanité a déjà surmonté de nombreuses catastrophes. Derrière la crise du système capitaliste qui se déroule sous nos yeux, il y a la possibilité d'un monde meilleur. Nous devons la saisir. Elle est à notre portée, avec les échéances présidentielles et législatives de 2012. Encore faut-il que nous le décidions.
    La catastrophe écologique, l'explosion des inégalités, de la précarité et de la pauvreté, les violations répétées de la démocratie, le refus de rapports humains fondés sur la coopération, tout ceci a une cause dont l'action humaine peut venir à bout. Tous ces maux trouvent leur commune origine dans la caractéristique essentielle de notre
    époque : la domination sans partage du capital financier sur le monde.
    Or cette domination en apparence inébranlable est en réalité d'une grande fragilité. Car elle dépend tout entière de choix politiques que les peuples peuvent inverser. Affrontons la finance et nous retrouverons rapidement un avenir.
    Nous nous retrouvons aujourd'hui, devant les bâtiments de l'entreprise Louis Jean, fleuron industriel du département mis à mal par la rapacité de quelques uns qui ont dépecé l’entreprise à leur seul profit au détriment des salariés condamnés au chômage. Le symbole est lourd de sens. En effet, comme l’indique le titre de notre programme partagé : « l'humain d'abord », le Front de Gauche propose aux Françaises et aux Français de mettre l’humain au coeur du projet politique et non plus la finance.
    Ce programme, que nous présentons aujourd’hui, est le fruit de nos réflexions mais aussi celui de forums publics tenus dans tout le pays. À l'image du Front de Gauche, c'est un cadre général ouvert à l'implication populaire. Il présente les grandes lignes dont nous voulons débattre pour éclairer le choix que chaque citoyen aura à faire en
    2012. Des forums citoyens avec toutes celles et tous ceux qui le souhaitent vont permettre de le compléter, de le renforcer et de le traduire en mesures législatives encore plus précises. Ce livre aspire en premier lieu à être enrichi,discuté, contesté même. Il veut provoquer et nourrir le débat politique sans lequel il n'est pas de démocratie adulte, condition d'un peuple émancipé.
    Notre démarche du Front de Gauche est né en 2009, de l'exigence de réinventer la gauche en s'appuyant sur l'implication et les luttes populaires. En créant le Front de Gauche, les militants des partis et des formations qui le composent ( il y en a six actuellement au niveau national ) ont bousculé leurs habitudes et se sont unis afin de
    porter plus fort et plus efficacement la possibilité d’une alternative au libéralisme et au capitalisme. Sur le département le PCF ( le Parti Communiste Français ), le PG ( le Parti de Gauche ), la GU ( la Gauche Unitaire ) et la FASE ( la Fédération pour une Alternative Sociale et Écologique ) se sont réunis dans cet esprit.
    Nous aspirons à bouleverser radicalement la vie politique de notre pays.
    Nous nous engageons avec Jean Luc Mélenchon pour l'élection présidentielle.
    Le Front de gauche sera également présent sur les deux circonscriptions des Hautes-Alpes pour l'élection législative. Le nom des deux candidats sera communiqué fin novembre.
    Contact presse pour le Front de Gauche des Hautes-Alpes :
    Franck Gatounes : 06.81.88.40.83, gats3@orange.fr

  • Sauver la desserte ferroviaire de Briançon

    Après l’adoption en Conseil municipal de deux motions  pour la défense de la desserte ferroviaire de Briançon (les 16/12/2010 et  31/05/2011), après l’appel à rassemblement sur le quai de la gare en mai dernier pour sauver le train de nuit Paris-Briançon, la municipalité de Briançon poursuit sa mobilisation.

    Gérard Fromm, maire de Briançon, adresse  systématiquement au président de la SNCF une rafale de courriers à chaque dysfonctionnement observé sur le système de réservation des trains à destination de Briançon. Et ils sont légion !  Des copies de ces lettres de réclamation sont ensuite envoyées aux maires et aux directeurs des offices du tourisme du Grand Briançonnais afin qu’ils les reprennent à leur compte et  les expédient à la direction de la SNCF.

     
     
     

    Le dernier courrier, en date du 28 octobre 2011 (ci-joint), dénonce la suppression des trains de nuit du dimanche jusqu’en juillet 2012 et l’impossibilité de réserver sur la ligne Paris-Oulx à compter du 11 décembre 2011 !  Deux décisions qui risquent d’avoir des répercussions désastreuses sur l’activité économico-touristique de la région. 

    Rappelons que l’Etat verse à la SNCF une aide annuelle de 210 millions d’euros pour assurer le bon fonctionnement des trains d’équilibre du territoire, tels que le train de nuit Paris-Briançon.  Tant que perdureront ces dysfonctionnements hautement préjudiciables à notre économie,  la municipalité de Briançon maintiendra la pression sur les pouvoirs publics.

    Stéphanie PEGUES

    Chargée de communication
    Mairie de Briançon
    04 92 21 53 39
    communication@mairie-briancon.fr

     
  • Sortir les États de la servitude volontaire

     

    Thomas Coutrot, coprésident d’Attac
    Pierre Khalfa, coprésident de la Fondation Copernic

     

    Le mois d’octobre a vu la crise de la zone euro s’aggraver considérablement et les agences de
    > notations s’en donner à coeur joie : dégradation de la note de l’Espagne et de l’Italie, menace
    > sur la Belgique, « mise sous surveillance » de la France qui est ainsi menacée de perdre son
    > triple A. Tout a déjà été dit sur le rôle des agences de notation. Aveugles lors des crises
    > financières qu’elles ont été incapables d’anticiper, donnant la note maximale à la banque
    > Lehman Brothers à la veille de son effondrement, certifiant l’innocuité des produits financiers
    > hautement toxiques, baignant en permanence dans le conflit d’intérêt, leurs déclarations
    > devraient susciter l’hilarité générale. Pourtant, gouvernements et institutions européennes,
    > tout en les dénonçant et en promettant de les mater, persistent à se prosterner devant elles.
    > C’est que les agences de notations, aussi discréditées soient-elles, jouent un rôle indispensable
    > au fonctionnement des marchés financiers. Le problème n’est pas de savoir si elles ont raison
    > ou tort ou si leurs jugements sont basés sur une analyse objective de la situation. Il vient du
    > comportement même des acteurs de la finance qui ont besoin d’une autorité extérieure pour
    > orienter leurs décisions grégaires. Les agences de notation ne jouent pas le rôle de
    > thermomètre, mais d’un virus qui fait monter la fièvre de la cupidité, laquelle pousse à la
    > formation de bulles dans les moments d’euphorie boursière, et qui déchaîne une panique
    > incontrôlée dans les moments de doute. Le problème, ce ne sont pas les agences de notation,
    > mais les marchés financiers. Il est donc criminel d’avoir mis les dettes publiques dans leurs
    > mains.
    >
    > Car, il faut y insister, ce sont les gouvernements qui ont fait ce choix, ce sont eux qui ont
    > permis aux marchés de développer leur capacité de nuisance. En France, une réforme de la
    > Banque de France, votée en 1973 sous l’impulsion de Valéry Giscard d’Estaing, ministre des
    > finances de Georges Pompidou, interdit au Trésor public d’emprunter directement à la
    > Banque de France à des taux d’intérêt nuls ou très faibles. La Banque de France ne peut donc
    > plus financer par de la création monétaire les déficits publics. Le gouvernement français est
    > dès lors obligé de faire appel aux marchés financiers, c’est-à-dire à des banques privées, et ce,
    > aux taux d’intérêt de marché. Il s’agit d’un acte fondateur, et destructeur, car il inaugure la
    > mainmise des marchés financiers sur les États. Cette disposition allait être intégralement
    > reprise lors de la création de la Banque centrale européenne (BCE), puis dans tous les traités
    > européens. On a donc abouti à une situation hallucinante. Les États ne peuvent pas être
    > financés par la BCE ; mais celle-ci peut par contre refinancer les banques privées à de très
    > faibles taux. Ces dernières prêtent ensuite aux États à des taux nettement supérieurs, voire
    > carrément usuraires. L’Union européenne se place volontairement sous l’emprise des marchés
    > financiers.
    >
    > Cette emprise allait être d’autant plus grande qu’une contre-révolution fiscale s’est déployée
    > depuis plus d’un quart de siècle. Son fil directeur a été de baisser par de multiples moyens les
    > impôts payés par les ménages les plus riches et par les entreprises, en particulier les plus
    > grandes. L’impôt sur le revenu est devenu de moins en moins progressif avec la diminution du
    > nombre de tranches et les baisses successives du taux marginal supérieur. L’impôt sur les
    > sociétés, véritable peau de chagrin, pèse trois fois plus lourd sur les PME que sur le CAC 40.
    > Résultat imparable, l’État s’est appauvri : ses recettes représentaient 15,1 % du PIB en 2009
    > contre 22,5 % en 1982. On trouve là une des raisons de l’accroissement régulier de la dette
    > publique avant même la crise financière. Car contrairement à une antienne dont on nous rebat
    > les oreilles, ce n’est pas l’explosion des dépenses publiques qui a creusé les déficits. Avant la
    > crise, elles avaient même tendance à baisser : 55 % du PIB en 1993, 52 % en 2007. La crise,
    > dont il faut rappeler qu’elle trouve son origine dans les délires de la finance, a évidemment
    > gonflé la dette. Baisse des recettes fiscales dues à la récession, plan de relance pour éviter la
    > dépression, et enfin sauvetage des banques, se sont combinés pour arriver à ce résultat.
    > Alors que faire maintenant pour empêcher les prophéties autoréalisatrices des marchés de se
    > réaliser ? Tout d’abord, il faut acter que les plans d’austérité, au-delà même de leur caractère
    > socialement inacceptable, sont inutiles. Et c’est tout le paradoxe de la situation. Les marchés
    > veulent que les déficits publics soient réduits pour être sûrs que les États puissent payer la
    > charge de la dette, mais ils s’inquiètent du fait que les mesures prises vitrifient l’activité
    > économique. Face à ces injonctions contradictoires, il ne sert à rien de vouloir rassurer les
    > marchés, puisque plus on les rassure, plus ils s’inquiètent. La seule solution est de sortir les
    > États de leur emprise.
    >
    > Il faut pour cela tout d’abord européaniser et monétiser les dettes publiques. La BCE et les
    > banques centrales nationales doivent pouvoir, sous contrôle démocratique, financer les États
    > et les politiques publiques européennes. Concernant le stock de la dette existant, un audit
    > citoyen doit pouvoir déterminer la part de la dette qui est illégitime, et donc doit être annulée,
    > et celle qu’il faudra rembourser, la BCE pouvant dans ce cas la racheter. Les banques doivent
    > être mises sous contrôle social afin qu’elles se tournent vers les financements de l’activité
    > productive et la transformation écologique de la société. Enfin, il faut enfin une réforme
    > fiscale d’ampleur qui redonne des marges de manoeuvres à l’action publique. Ces orientations
    > supposent de rompre avec tout ce qui a fait l’orthodoxie néolibérale de ces dernières
    > décennies. Les mouvements sociaux qui commencent à secouer l’Europe devront l’imposer.

    Tribune parue dans Libération Jeudi 3 Novembre 2011
    > Et sur le site d'Attac France
    >


  • Communiqué

    En Europe et en France :
    les libéraux contre la démocratie


    Il aura suffi que le Premier ministre grec annonce la tenue d’un référendum dans son
    pays sur le « plan d’aide européen » pour que les bourses s’effondrent, que les
    autorités européennes s’émeuvent et que l’Elysée s’afflige.
    Consulter le peuple alors qu’on lui promet une cure d’austérité comme il n’en a jamais
    connue ? Cela serait inutile et contreproductif : de quoi se mêlerait-il ?
    Il faudrait laisser l’Union européenne et ses technocrates diriger.
    Il faudrait surtout éviter que le peuple ne s’empare de la question de la dette,
    demande des comptes et mette en cause les choix des libéraux et des sociauxlibéraux
    ! Imaginez qu’il envisage la nationalisation du secteur bancaire !
    Il faudrait que les Indignés et les forces de transformation sociale et écologique
    restent sagement dans leurs terres respectives, celle de l’indignation et celle d’une
    alternative institutionnelle toujours à venir !
    En France, les mêmes qui prétendent donner des leçons de démocratie à la planète
    s’offusquent de ce que les peuples puissent décider. Et pour cause : ils entendent,
    comme dans chacun des Etats membres de l’Union, imposer les mêmes recettes
    libérales. Et ils redoutent que les peuples disent « non ! ».
    Certes, le référendum n’est pas l’alpha et l’omega d’une démocratie fertile. Mais,
    mobilisés depuis plusieurs mois, les Grecs vont avoir la possibilité de rejeter le plan de
    l'UE. Rappelons qu’en 2005, le référendum sur le Traité constitutionnel européen a
    été en France l'occasion d'un formidable débat, qui a largement dépassé la simple
    réponse par oui ou par non à la question posée.
    En fait, l’exigence que le peuple s’approprie les choix politiques et décide devient
    intolérable à l’ordre libéral : le temps où les libéraux affirmaient que démocratie et
    capitalisme sont indissociables est bien loin.
    L’Association des communistes unitaires, composante de la FASE, est et sera partie
    prenante de toutes les mobilisations face à la crise du système économique et pour
    une réorientation fondamentale de la construction européenne.
    2 novembre 2011
    Contacts : Gilles Alfonsi 06 18 06 17 17 – Sylvie Larue 06 81 21 20 58

  • Un “Héritage” qui peut tout changer (article du DL du 3 novembre)

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    Laurent Eyraud-Chaume a écrit ce conte théâtral dont il est également l’acteur.

     
    C’est un conte théâtral “made in Hautes-Alpes” qui sera présenté ce samedi 5 novembre à 20 h 30 au CMCL de Gap. Seul sur scène, Laurent Eyraud-Chaume, également à l’origine du spectacle.

    “L’Héritage”, création 2010 de la compagnie du Pas de l’Oiseau, est l’aboutissement d’une formation professionnelle suivie par Laurent Eyraud-Chaume, dirigée par le conteur et comédien Pépito Matéo, au Cnac (centre national des arts du cirque) de Châlons-en-Champagne. Pepito Matéo, dont le travail est caractéristique du renouveau du conte en France et en occident, s’est retrouvé partie prenante du projet, tout comme le groupe Jabuz qui signe la composition de la bande-son de ce spectacle.

    Dans un village qui ressemble à tant d’autres

    Après avoir été présenté en mai et juin derniers au Café du Peuple de Veynes, à Toulouse et à Sigoyer, “L’Héritage” s’invite donc à Gap, sur la scène d’un CMCL heureux d’accueillir “une troupe de chez nous”.

    Avec “L’Héritage”, Laurent Eyraud-Chaume raconte l’histoire d’un village comme il en existe tant d’autres, notamment dans les Hautes-Alpes : ce village nommé “le Villard” a sa mairie, sa chorale, son café du commerce. Depuis la mort du vieil agriculteur Joseph Barbayer, tout le monde est en effervescence, à commencer par le conseil municipal. Il y a de quoi : Joseph a légué tout son patrimoine à la commune, à la condition d’y instaurer le communisme.

    Cet héritage, c’est aussi “l’histoire d’Émilie et de Martin, qui vont rompre leurs solitudes, réapprendre à rêver, à aimer. C’est l’histoire joyeuse d’un mort qui donne de la vie, d’un conteur qui cherche un héritage, d’une table de conseil municipal qui n’en croit pas ses oreilles”.

    Ainsi, ce conte “humain plus que militant, repose à sa manière la question des chemins d’émancipation” et ces autres questions : Peux-on transformer la réalité ? Comment réinventer le vivre ensemble ? Quelle place pour la transmission et l’engagement dans nos vies ?”

    A découvrir ce samedi soir, en partenariat avec la Compagnie Conte.

    le 03/11/2011 à 06:01