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  • La saga EDF continue...

    Au fait, les fameux compteurs qui devraient être installés bientôt et qui devraient nous être facturés au prix très très fort : vers les 300 €, et qui, de surcroit, ne seraient pas fiables : il ne faudra rien signer. On ne peut pas refuser à EDF d’accéder aux compteurs, et de les changer : par contre comme nous n’avons rien demandé, nous n’avons aucune obligation de signer quelque document que ce soit, et, du moment que nous n’aurons rien signé, EDF ne pourra pas nous obliger à payer ces compteurs….attention aux signatures : aucune, même pour la réception de travaux etc….. > > > LES TARIFS D’ÉLECTRICITÉ VONT AUGMENTER POUR PERMETTRE LA CONCURRENCE !
    À TERME, L’USAGER PEUT S’ATTENDRE À DES HAUSSES SUBSTANTIELLES DE SA FACTURE, COMME CELA S’EST DÉJÀ PRODUIT POUR LE GAZ.
    NE LAISSONS PAS FAIRE ! >
    > > 
    Depuis début juin 2010, les parlementaires ont entre les mains l’avenir du service public de l’électricité. En effet, débutera dans l’hémicycle de l’Assemblée nationale l’examen du projet de loi Nome, soit la Nouvelle Organisation du Marché de l’Électricité, concoctée par le gouvernement.
    Le principe en est simple : constatant que la concurrence ne fonctionne pas - plus de 96 % des Français restent fidèles à l’opérateur historique (EDF) -, le gouvernement a décidé de la créer… artificiellement.
    Si la loi passe, à partir du 1er janvier 2011, EDF aura obligation de revendre à ses concurrents jusqu'à 25 % de sa production d’électricité.
    Un véritable holdup-up ! Les fournisseurs d‘électricité vont se voir offrir un quart de la production, que les Français ont déjà payé avec leur facture, pour qu’ils puissent réaliser des profits, au seul bénéfice de leurs actionnaires.
    C’est une première que d’obliger une entreprise, dans le monde de la "concurrence libre et non faussée", à céder une partie de ses atouts à des concurrents qui produisent peu ou pas du tout d’électricité.
    www.poursavoir.fr

    http://www.monde-diplomatique.fr/2004/06/ANTOINE/11276 (article de 2004 )
    et d’autres exemples de privatisations :
    http://www.sudptt44.org/e107_files/public/1217412610_1_FT0_page3.pdf
    http://www.europe-solidaire.org/spip.php?article7886
    http://www.partagedeseaux.info/article300.html

    Une fois livré à la concurrence et surtout au " privé " ce sera trop tard. Le prix de l'électricité sera fixé par des groupes privés qui en fait seront des filiales d'un seul et unique groupe ! Vous n'y croyez pas ? 
    Alors remettez vous dans le contexte de nos chères autoroutes Françaises que nos parents et grands parents ont payé avec leur impôts et qui ont été vendues et bradés à de grands groupes privés..Cela profite à qui ? Et le prix à payer pour y circuler ? N'est-ce pas scandaleux ? Mais c'est trop tard, car ce réseau routier n'appartient plus en totalité à l'état ! Et pour le reste ce sera pareil ! Aujourd'hui le service public coûte cher, mais ce n'est rien face à ce qui nous attend si nous le bradons à des groupes privés !

     

  • RETRAITES

     

    Une rentrée qui va compter !

    vendredi 23 juillet 2010

    La commission des affaires sociales de l’Assemblée nationale a examiné le projet de loi sur la réforme des retraites. Si les travaux de cette commission constituent un passage obligé dans la procédure législative, c’est bien l’étape qui s’engagera, d’abord à l’Assemblée nationale le 6 septembre, puis au Sénat, qui sera décisive.

    Comme on s’y attendait, le débat n’a pas eu lieu. Gouvernement et parlementaires UMP ont fait feu de tout bois pour empêcher la discussion sur les points les plus importants de la réforme, en particulier le report de l’âge légal (62 ans) et de l’âge du taux plein (67 ans).

    Ainsi, tous les amendements qui contestaient le fond de la réforme ont été jugés irrecevables, sous couvert de l’article 40 de la constitution. Par ailleurs, les temps de parole étaient chronométrés, chaque intervention ne pouvant excéder 2 minutes.

    Les quelques amendements adoptés par la commission n’affectent pas la teneur du projet et son caractère régressif.

    Jamais une réforme d’une telle importance n’avait été traitée avec un tel mépris de la démocratie la plus élémentaire. C’est d’abord la démocratie sociale qui a été foulée aux pieds. C’est maintenant la démocratie politique.

    La majorité parlementaire est apparue plus que jamais aux ordres du Medef avec des propositions d’amendements tendant à durcir le texte du gouvernement.

    Ce dernier a joué la modération, souhaitant conserver pour septembre quelques marges de manœuvres. Cette posture confirme la pertinence du rendez-vous du 7 septembre prochain.

    Seule la mobilisation la plus large des salariés, dès le 7 septembre prochain, permettra d’imposer d’autres choix à ce gouvernement.

    Montreuil, le 23 juillet 2010

  • HOMMAGE A Patrick FERLANDIN

    20080207_77.JPGPrononcé au nom de l’UD CGT 05, par Philippe COTTET, Secrétaire Général,
    lors des obsèques le 21 juillet 2010.

    Dans la vie d’un militant il y des moments de joie, de fraternité irremplaçables. Avec Patrick nous en avons partagé un certain nombre.

    Mais il y a aussi des moments de profonde tristesse, c’est quand, comme aujourd’hui, nous accompagnons un de nos camarades pour lui rendre un ultime hommage.

    Patrick n’aimait pas être sous les feux des projecteurs, il n’aimait pas les honneurs et les phrases ronflantes. Son souci, c’était l’efficacité de l’activité syndicale.

    Secrétaire du Syndicat CGT du CHICAS, Patrick a très vite compris l’importance d’investir ce que nous appelons le terrain interprofessionnel. Membre de la Commission Exécutive de l’UD, il a intégré le Secrétariat de l’UD dans l’équipe constituée par Jean-Claude EYRAUD.

    Avec Jacques LEBEAUX, ils ont constitué un tandem de choc dont l’objectif était de remettre les finances de l’UD à flot et de faire de notre UD un lieu agréable à vivre, ouvert aux militants de la CGT et aux salariés du département.

    Patrick était un homme de conviction. Il fallait batailler dur, quand il avait une idée en tête, pour essayer de le contrecarrer. (Ses origines bretonnes peut être ?) Mais cette conviction alliée à une volonté de mener au bout les actions engagées faisait de Patrick un camarade à l’efficacité redoutable.

    En quelques années les finances de l’UD furent redressées, les locaux rénovés et aménagés. Si aujourd’hui notre CGT est ce qu’elle est dans les Hautes-Alpes, a repris son rang de première organisation et peut voir l’avenir avec sérénité, c’est en grande partie grâce au travail effectué par Patrick et Jacques.

    Le militantisme chevillé dans le corps, Patrick a su allier ses engagements politiques, syndicaux et pacifistes. Avec ses doutes parfois, ses questionnements qui nous ont valu de nombreuses heures de discussions, d’échanges durant lesquelles nous essayions de savoir quelle était la meilleure façon de changer le monde.

    Vivre debout, ce fut le combat de Patrick. Ce fut le sens de ses engagements, ce fut le sens de son combat contre la maladie. Cette maladie qui avait emmené son frère puis sa mère et dont il savait l’issue inéluctable. Ce combat, il l’aura mené jusqu’au bout de ses forces en compagnie de Michèle dont nous soulignerons jamais assez le dévouement.

    Le mot qui nous vient tous à l’esprit en ce moment d’adieu, c’est le mot respect. Respect camarade pour ce que tu as été, pour tes combats et pour cette volonté de vivre. Pour cette lutte quotidienne qui fut la tienne.

    Au nom de tous tes camarades qui sont ici aujourd’hui et de ceux qui n’ont pu être présents, je t’envoie ce dernier salut fraternel et te dis notre volonté de poursuivre ton combat pour ce monde plus juste, plus humain dont nous rêvons tant et que tu espérais tant !

  • Hautes Alpes/Classement en communes touristiques Le travail dominical y sera habituel

    Haro sur ces municipalités qui demandent le classement en “Communes touristiques” au sens du code du Travail. La CGT est montée au créneau pour dénoncer cette démarche lancée par L’Argentière-la-Bessée, Les Orres, Saint-Etienne-le-Laus, Saint-Firmin, Savines-le-Lac et Serres. Pour le syndicat, « le seul objectif de ce classement est de permettre aux établissements de vente au détail de ces communes de bénéficier de la dérogation au repos dominical. Ainsi les salariés concernés seront contraints de travailler le dimanche sans aucune compensation ».

    L’UPE et les commerçants de Gap reprennent les mêmes arguments que la CGT

    Dans le même argumentaire, les organisations patronales au sein de l’UPE 05 (Medef et CGPME) et les deux associations de commerçants de Gap se sont positionnées contre ce classement pour la ville de Gap (lire par ailleurs).

    Si certaines communes ont effectué leurs démarches d’elles-mêmes, d’autres ont été sollicitées par deux courriers de la préfecture.

    Interrogés sur leurs motivations à demander ce classement, les maires avancent leurs arguments.

    Les maires veulent faciliter les ouvertures du dimanche

    Pour Michel Roy, maire de Serres, outre « la reconnaissance des efforts fournis par l’office du tourisme et la commune en matière d’accueil », c’est effectivement de permettre au supermarché de la commune d’ouvrir le dimanche sans demander de dérogation. « C’est aussi l’occasion de demander des aides financières au conseil général pour les hébergements touristiques ».

    Arguments similaires pour Robert Blache, maire de Saint-Firmin, à propos de l’ouverture le dimanche de sa Maison de pays où sont vendus des produits du terroir. « Sous le statut associatif, l’ouverture le dimanche est interdite, sauf si l’on obtient ce label, précise le maire. Or, placé à l’entrée de la vallée du Valgaudemar, notre Maison de pays doit être ouverte tous les jours en saison. Cela nous permettrait d’embaucher quelqu’un en plus et participerait au développement local ».

    A Savines-le-lac, son maire, Victor Bérenguel, insiste : « Comment peut-on prétendre être un lieu de vacances et fermer nos commerces le dimanche ? ».

    Gaston Disdier, maire de Saint-Etienne-le-Laus, voit dans ce classement la possibilité de « faciliter le travail à l’hôtellerie de Notre-Dame-du-Laus » qui reçoit des milliers de pèlerins par an. « Ce sont aussi des compensations financières pour la commune afin d’améliorer l’accueil dans le village ».

    L’objectif “Station de tourisme” des Orres

    Pour Les Orres, la motivation est différente : « Nous souhaitons obtenir le classement “Station de tourisme”, explique Marie-Charlotte Pasquier, directrice de cabinet du maire. Pour cela, nous devons passer par cette étape de “Commune touristique”. Ce référencement apporte un plus en matière de communication et de notoriété. Cela permet aussi de prétendre à des strates supérieures en matière de Dotation globale de fonctionnement en prenant en compte l’augmentation de population pendant les saisons où nous passons de 511 habitants à 15 000 pendant plusieurs mois ».

    le 21/07/2010 à 19:46

  • Le Final

    Hautes Alpes/Social C’est la lutte du Final

    Les salariés ont obtenu le paiement de leurs salaires en retard de mai, juin et juillet.

    Les salariés ont obtenu le paiement de leurs salaires en retard de mai, juin et juillet.

    Ils avaient annoncé qu’ils seraient présents, ils l’ont été. Soutenus par la CGT, les salariés du Final sont venus mercredi devant le palais de justice exprimer leur colère.

    Depuis plus de cent jours et la mise en liquidation judiciaire de la société exploitant la dernière discothèque gapençaise, ils n’ont pas perçu de salaire.

    Ils se sont donc invités à la rencontre prévue au tribunal de commerce entre les juges, le liquidateur et l’avocat du mandataire judiciaire.

    À la sortie de l’entretien, la discussion s’est poursuivie entre les différentes parties sur le parvis du palais de justice. Elle fut parfois tendue entre Me Lageat, liquidatrice, et une partie du personnel qui lui attribue un dépassement de date dans les procédures de licenciement. Lequel s’est traduit par l’impossibilité pour les salariés de bénéficier du fonds de garantie des salaires, en attendant que la situation se décante.

    “Est-ce que vous vous savez ce que c’est d’avoir des enfants et un frigo vide ?” s’est exclamé Christian Taix, représentant du personnel.

    Les salariés ont cependant obtenu satisfaction sur un point : leurs salaires de mai, juin et juillet vont être rapidement réglés. La discothèque vient en effet d’être rachetée aux enchères par Philippe Rispaud, patron de la Garenne, pour 50 000 euros. Une somme qui permettra de régler les salaires.

    “En reprenant l’activité, il doit reprendre les salariés, indique Philippe Cottet, secrétaire départemental de la CGT. Ensuite, s’il veut modifier les contrats et que le salarié n’est pas d’accord, il procède au licenciement.”

    Les salariés ne se font guère d’illusion sur la reprise totale de l’effectif. Bernard Galliano, le créateur du “Final” qui devrait reprendre un rôle de directeur au sein de la boîte, indique que le repreneur pourrait réduire le personnel ou le nombre de jours d’ouverture, pour permettre à la discothèque de se pérenniser.

    par Lionel ARCE-MENSO le 21/07/2010 à 19:47