Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

  • Mise à jour du blog

    Le gestionnaire du blog étant en congés jusqu'au 5 septembre, exceptionnellement ce blog ne sera pas mis à jour jusqu'à cette date.

    Avec nos excuses et merci encore à nos 1200 visiteurs mensuels (4000 à 6000 visites par mois)

    Rendez-vous le 6 septembre, l'actualité sociale, politique et économique promet d'être chargée.

    JC EyraudIMGP6412.JPG

  • Quatre réseaux associatifs s'inquiètent du financement de l'insertion pour 2011


    PARIS (AFP) — Les quatre grands réseaux d'insertion par l'activité
    économique s'inquiètent du financement de leurs actions pour 2011,
    dénonçant mardi dans un communiqué commun des "moyens rationnés,
    insuffisants, au mieux reconduits mais pas revalorisés depuis de
    nombreuses années".

    "Le projet de loi de finances pour 2011 ne tire pas les conséquences de
    l'approfondissement de la crise sociale, de la perspective durable d'un
    chômage élevé et de la montée irréductible de l'exclusion", estiment les
    réseaux CNEL, COORACE, Chantiers école et FNARS, qui fédèrent les
    entreprises et associations oeuvrant dans l'insertion par l'emploi des
    personnes en grande difficulté, des actions financées par l'Etat et les
    collectivités.

    "Les activités d'insertion par l'activité économique sont plus que
    jamais indispensables pour éviter la disqualification définitive d'une
    partie des demandeurs d'emploi et la relégation accrue des personnes en
    situation d'exclusion", ajoutent-ils dans leur communiqué.

    Les quatre réseaux associatifs disent n'obtenir par rapport à leurs
    demandes que "des réponses décalées" du gouvernement, à savoir "des
    groupes de travail, des réflexions, des assises de la formation, un
    comité de suivi du Grenelle de l'insertion".

    Pour les quatre réseaux, "il y a urgence à donner des réponses en terme
    de moyens, dès le budget de 2011, pour poursuivre à son niveau actuel
    l'activité d'insertion".

  • Assurance maladie

    Déclaration de la CGT

    Conseil de la Cnamts du 29 juillet 2010

    Lors des débats précédents à propos de la COG, la CGT s’est exprimée plusieurs fois. Pour rappel :

    En priorité nous rappelions l’enjeu vital que représente la « sécu » pour notre pays et nous disions :

    « … le contexte économique actuel nécessite de conforter le rôle et la place de la sécurité sociale. Les effets de la crise sur l’emploi se poursuivent et notre institution doit contribuer pour sa part à éviter qu’une partie de la population sombre dans l’exclusion des soins (…).

    « C’est pourquoi, la CGT plaide pour un retour à nos fondamentaux définis par nos pères fondateurs. Pierre Laroque disait au lendemain de la création de la sécurité sociale : « la sécurité sociale va permettre aux salariés et leur famille de ne plus vivre dans l’angoisse du lendemain ».

    « (…) Pendant la crise, notre système de protection sociale a été un amortisseur, il doit maintenant devenir un outil permettant la relance. Contrairement à un autre courant de pensée, développé précédemment par le MEDEF, qui maintient l’idéologie de diminution des dépenses publiques, nous opposons l’idée que la protection sociale peut et doit être considérée comme un investissement économique … ».

    Ce postulat étant posé, la CGT a contribué à la réflexion de la COG dans les différents débats concernant l’organisation et les missions de l’assurance maladie dans les commissions émanant du conseil.

    Dans re-développer toutes nos interventions, quelques rappels :

    - « La sécurité sociale ne pouvait pas être un simple payeur mais a un rôle à jouer dans l’organisation de notre système de santé.

    - La CGT a proposé de regrouper les objectifs de la COG en trois grands domaines : les missions d’assureur solidaire, les actions en faveur d’une meilleure efficacité du système de soins et la prévention au sens retenu par l’OMS.

    - L’assurance maladie nationale, universelle et solidaire couvre deux grands ensembles qui sont l’assurance maladie proprement dite et tout ce qui concerne les risques professionnels. Nous demandions donc d’être particulièrement attentifs à la cohérence des deux COG avec des échéanciers différents …

    - Notre système de santé est trop déséquilibré, trop axé sur la réparation. Cela exige une politique de prévention pour réduire les maladies chroniques et améliorer l’état de santé général de la population …

    - Pour avoir une approche globale de la santé, il faut des actions dans trois domaines : la prévention, le soin et le post-soin ; ce dernier axe est insuffisamment développé dans cette COG. Nos établissements relevant des UGECAM et notre réseau d’assistantes sociales ont une place à prendre dans ce domaine …

    - La CGT soulignait aussi la nécessité dans cette COG d’avoir un paragraphe sur notre notion de service public, ce qui impose d’avoir des services attentionnés et intentionnés, des services qui donnent confiance dans l’assurance maladie, celle qui sait accueillir, écouter, orienter et accompagner les assurés sociaux souvent perdus dans un système trop complexe et trop administratif. Revenir à la conception d’une sécurité sociale santé comme bien commun, comme maison de tous. Nous proposions donc de réfléchir à des lieux d’accueil physique de proximité dans des lieux où les gens vivent et travaillent.

    - Nous partageons l’exigence de bonne utilisation des ressources de l’assurance maladie, mais nous ne soutenions pas les propositions de maîtrise médicalisée des dépenses qui depuis qu’elles existent se sont traduites trop souvent par un nivellement des pratiques inhibant toute innovation et créativité. Oui, la sécurité sociale doit donner les orientations et contrôler pour éviter les dérives, pour éviter que certains utilisent ce bien commun à des fins d’intérêts personnels, mais elle doit encourager la meilleur réponse aux situations souvent singulières. »

    La CGT a salué les propositions de la CNAMTS et son sens des responsabilités qui allaient dans le sens de corriger et combler les failles de notre système dans les documents d’orientation de la COG.

    Pour le réaliser la CGT interpellait l’état et les politiques lors du conseil de février et dans nos divers avis :

    « … qu’ils prennent leurs responsabilités en donnant des moyens pour relever les nouveaux défis d’une réelle sécurité sociale en matière de santé et pour protéger la population des effets de la crise.

    « … la logique de la RGPP avec le non remplacement d’un départ à la retraite sur deux est une aberration politique dans le un contexte de chômage massif : il ne faut pas diminuer les moyens de l’assurance maladie mais les mobiliser et les accroître pour développer une approche ambitieuse de notre système de protection sociale … »

    Tout cela n’a servi à rien. Le gouvernement, sourd et aveugle, a maintenu sa logique initiale de réduction des dépenses publiques et de protection sociale.

    Force est de constater qu’au vu du résultat de la « négociation » entre la direction de la CNAMTS et le gouvernement, la seule logique qu’impose ce dernier ce sont les économies sur le dos des salariés, des malades, de la population, c’est le recul social !

    L’amputation drastique des moyens de l’assurance maladie par l’état l’obligera à consacrer l’essentiel de ses moyens à son rôle d’assureur solidaire, l’obligeant à renoncer fortement à ses autres missions, comme la prévention, déjà parent pauvre mais encore plus et concernant le système de soins, les qualités et compétences de l’assurance maladie manqueront cruellement aux ARS.

    La CGT ne le cautionnera pas !!

    La CGT invite l’ensemble des organisations présentes autour de cette table, y compris les organisations patronales, à dénoncer ce projet qui est non seulement ignoble mais aussi économiquement absurde !!

    10 % de réduction des budgets, c’est inadmissible, incohérent et contre productif par rapport aux orientations discutées !

    Un non remplacement sur deux des départs à la retraite, c’est mettre en péril l’institution et ses missions !

    Nous utiliserons tous les moyens pour faire connaître notre farouche opposition à ce projet.

    Et la CGT mettra tout en œuvre pour s’opposer à ce démantèlement organisé de la sécurité sociale !

  • Signez la pétition !

    Une maman et sa fillette menacées d'expulsion dans les Hautes Alpes

    APPEL POUR LA DEMANDE DE REGULARISATION

    en signant la pétition http://www.lapetition.be/petition.php?petid=7907

    Collectif  Hautes Alpes pour la Régularisation de Mme Maboy et sa fillette Ketshia 05000 GAP

    MERCI DE DIFFUSER CETTE PETITION.

  • Urgences hospitalières : Absence totale de dialogue social

    Communiqué de presse AMUF 06 Aout 2010

    Les Agences Régionales de Santé (ARS) commencent leur travail et proposent des restructurations hospitalières qui affectent lourdement le système des urgences de notre pays, tant au niveau des services d'accueil que des SAMU-SMUR.

    La seule logique à l'oeuvre est celle des économies à tout prix, au mépris de la sécurité de la population et de l'égalité des chances sur l'ensemble du territoire. Alors qu'un consensus semblait établi autour du fait qu'après les restructurations de ces dernières années, un seuil plancher avait été atteint au niveau du nombre de services d'urgences et de SAMU-SMUR sur le territoire. Or, il en est rien et de nouvelles fermetures sont prévues avec une grande première, la suppression de sites de régulation et d'équipes de SMUR. Comme pour d'autres services publics, nous allons vers une désertification du territoire dont les conséquences sanitaires pour les populations concernées risquent d'être catastrophiques.
    Ce qui est particulièrement scandaleux est la manière de procéder. Les directeurs des ARS, nouveaux préfets sanitaires régionaux, décident seuls sans aucune concertation. Ici aussi, la règle qui prévaut est celle du fait du prince.
    L'AMUF, organisation syndicale représentative des médecins urgentistes, a été exclue de toutes les structures dites de concertation et ses demandes d'audience auprès des directeurs d'ARS sont restées sans réponse. La stratégie du choix des interlocuteurs, si possible les plus dociles possible, et d'exclusion de ceux qui dérangent prévalant au ministère de la santé, est visiblement déclinée dans les régions de manière systématique. Président de l’AMUF
    Un fonctionnement normal de notre République nécessite un minimum de respect du dialogue social. Un exemple est particulièrement éloquent des pratiques du gouvernement actuel : alors que l'AMUF depuis sa création a pu régulièrement rencontrer les différents ministres de la santé quelle que soit leur couleur politique, Roselyne Bachelot n'a jamais daigné répondre à ses demandes d'audience. Alors que cette ministre a de grandes chances de quitter bientôt son poste, nous ne pourrons malheureusement faire le constat qu'en 2 ans et demi nous ne l'aurons jamais rencontrée ! 

    Cette situation est intolérable pour les urgentistes. Face à l'étranglement financier des hôpitaux, nos conditions de travail se dégradent et dans de nombreux endroits nous ne sommes plus en condition de prendre en charge les patients dans des conditions normales. A cela s'ajoute l'absence de négociation sur la pénibilité liée au travail de nuit qui nous touche particulièrement. Cette question n'est pas spécifiqueaux urgentistes et aux médecins, c'est la raison pour laquelle nous travaillons avec l'ensemble des forces syndicales pour que le gouvernement accepte d'ouvrir réellement ce dossier.

    Par ailleurs, pour toutes ces raisons, l'AMUF appelle les médecins urgentistes à participer massivement à la journée d'action intersyndicale sur les retraites du 7 septembre 2010.

    Pour le conseil d’Administration de l’AMUF Patrick PELLOUX -

    publié le 10 août 2010