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  • SOCIAL Restructuration du fret ferroviaire : moins de wagons, plus de camions ?


    par La Rédaction du DL | le 17/09/09 à 05h04

    La SNCF veut-elle mettre des camions sur les routes ? Le 23 septembre prochain, l'entreprise publique abandonnera l'activité "wagon isolé", c'est-à-dire une partie de son activité "fret". Une stratégie déjà mise en place dans les Hautes-Alpes avec l'abandon du "train eau", celui qui acheminait les eaux de Chorges. « Il y avait 11 wagons par jour. Aujourd'hui, ce sont 22 camions qui assurent le transport. 44 avec le retour », indique Francesco Murillon, délégué CGT. « La SNCF s'est désengagée de ce trafic parce qu'elle le jugeait non rentable. Ce qu'elle veut c'est garder les produits ultra-rentables comme le transport des matériaux lourds parce qu'elle est payée au tonnage ou celui des matières dangereuses ».

    Cette stratégie pourrait se traduire par la suppression de 8 000 emplois. « Sur le site de Miramas, 80 % de l'activité vient des wagons isolés. Si l'activité est supprimée, le site sera sans doute fermé », illustre Emilie Cester, également déléguée CGT. Et « la réalité, c'est qu'on mettra des camions sur la route », assène Francisco Murillon.

    Mais ce sont les possibles répercussions sociales qui ont conduit le syndicat CGT des cheminots à organiser, hier, une action fret national et à appeler à un rassemblement pour dénoncer « le démantèlement de l'outil ferroviaire de transport ». Elle a été relayée dans chaque département.

     


    Paru dans l'édition 05A du 17/09/2009
  • Selon l’ONU, Israël a commis des "crimes de guerre" à Gaza publié le mercredi 16 septembre 2009


    Le Monde avec AFP, Reuters
    L’ONU a dévoilé, mardi 15 septembre, un rapport accusant Israël d’avoir fait un usage disproportionné de la force et violé le droit humanitaire international lors de son offensive dans la bande de Gaza l’hiver dernier. L’Etat hébreu a aussitôt rejeté ce rapport, le jugeant "partial".

    "Des actes assimilables à des crimes de guerre et peut-être, dans certaines circonstances, à des crimes contre l’humanité ont été commis par les forces armées israéliennes", a déclaré le juge Richard Goldstone, auteur du rapport de l’ONU. La mission du Conseil des droits de l’homme de l’ONU qu’il préside avait été chargée, en avril, d’enquêter sur les possibles violations commises lors de l’offensive israélienne contre la bande de Gaza, du 27 décembre 2008 au 18 janvier 2009. Selon les services d’urgences palestiniens, plus de 1 400 personnes avaient été tuées. Le bilan israélien parle de 300 civils et 9 000 combattants palestiniens tués.

    Le rapport accuse notamment Israël ne de pas s’être "entouré des précautions nécessaires requises par le droit international pour limiter les pertes en vies humaines, les blessures occasionnées aux civils et les dommages matériels". Il cite "les tirs d’obus au phosphore blanc sur les installations de l’Unrwa, la frappe intentionnelle sur l’hôpital Al-Qods à l’aide d’obus explosifs et au phosphore" et "l’attaque contre l’hôpital Al-Wafa" comme autant de "violations du droit humanitaire international".

    LES TIRS DE ROQUETTES ÉGALEMENT DES CRIMES DE GUERRE

    "Israël n’a pas jugé utile de coopérer avec la mission d’enquête de la commission Goldstone car son mandat était clairement partial et a ignoré les milliers d’attaques à la roquette du Hamas contre des populations civiles dans le sud d’Israël qui ont rendu nécessaire l’opération contre Gaza", a justifié le ministère des affaires étrangères israélien.

    Les autorités israéliennes accusent les enquêteurs d’avoir donné "une légitimité à l’organisation terroriste Hamas". "La stratégie du Hamas consistant à se servir de civils palestiniens comme bouclier pour lancer des attaques terroristes a été délibérément ignorée", poursuit le ministère des affaires étrangères. Le document précise pourtant que les tirs de roquettes sur des cibles non militaires en territoire israélien constituent également des crimes de guerre, voire des crimes contre l’humanité.

    Après avoir remis ce rapport, Richard Goldstone demande à Israël l’ouverture d’une enquête "indépendante et en conformité avec les critères internationaux" sur de possibles crimes commis par ses troupes. En cas de refus, les membres du Conseil de sécurité devront rendre compte de la situation à Gaza au procureur de la Cour pénale internationale (CPI) de La Haye. Les autorités israéliennes ont annoncé qu’elles étudieraient ce rapport, rappelant que l’armée avait ouvert des enquêtes "sur plus d’une centaine d’allégations".

  • Suicides au travail

    C’est le travail qui est malade, pas les salariés

    Mourir du travail, mourir au travail est insupportable, intolérable.
    Il nous faut ensemble dire stop à cette spirale infernale du « mal travail ».
    Les Directions d’entreprises qui refusent d’écouter les organisations syndicales portent une lourde responsabilité dans ces terribles drames. La Cgt n’a eu de cesse , dans son quotidien, d’œuvrer à donner à toutes et tous la capacité d’agir afin de transformer en positif les situations de travail.
    Les causes de la dégradation des conditions de vie au travail sont :
    la disparition des collectifs de travail ;
    les objectifs contradictoires et inatteignables ;
    une hiérarchie écartelée ;
    l’évaluation comportementale en lieu et place de la qualité du travail ;
    une redoutable stratégie d’humiliation et de manque de reconnaissance.
    Remettre le travail à l’endroit.
    La Cgt considère qu’il faut redonner toute sa dimension émancipatrice au travail. Elle réaffirme l’urgence d’agir pour la transformation des situations de travail avec une reconquête de temps et d’espace de respiration où les salariés peuvent penser leur travail, retrouver leurs capacités et leur pouvoir d’agir…
    C’est bien avec l’entrée de la démocratie au sein des collectifs de travail oeuvrant à une contestation des modèles économiques dominés par la finance, que le respect et la dignité prendront un nouvel essor.
    Le travail doit redevenir une source de vie et d’émancipation.
    Nous appelons les salariés à porter cette exigence notamment dans la journée de mobilisation mondiale du 7 octobre 2009 concernant le travail décent.
    Montreuil, le 14 septembre 2009

  • Conseil municipal du 25 septembre 09

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    la prochaine séance du conseil municipal de la ville de GAP se tiendra le vendredi 25 septembre à 18h15 à l'hôtel de ville.(le public est fortement invité à y participer)
    Nous vous communiquerons l'ordre du jour début de la semaine prochaine.
    Afin de préparer les travaux, nous vous convions à la réunion qui se tiendra le MERCREDI 23 SEPTEMBRE à la MUTUALITE (immeuble le St Denis à Gap) à 18h.
    Votre présence et fortement souhaitée.
    Bien amicalement,
    Laïla et Jean-Claude

  • ACIERIES ET FONDERIES DE PROVENCE Le PDG de la Scop s'explique : "Nous sommes à la recherche d'un repreneur"

    Par la rédaction du DL

    La Société coopérative ouvrière de production (Scop) des Acieries et Fonderies de Provence (AFP) a déposé le bilan.

    Le tribunal de commerce a aussitôt prononcé sa mise en redressement en nommant deux administrateurs judiciaires, Me Gilibert pour défendre les intérêts de la Scop et Me Lageat pour faire valoir les droits des créanciers (lire notre édition d'hier).

    La Scop est aujourd'hui en cessation de paiements : les dettes (environ 1 million d'euros) ne sont pas épongées et les salaires du mois d'août n'ont pas été versés aux 60 employés de l'entreprise de métallurgie argentiéroise.

    Toutefois, Jocelyn Thilly, le président de la Scop (il a succédé à Robert Claverin, récemment décédé) ne se cache pas derrière les difficultés économiques et financières : « Je fais face à cette situation car je veux croire que tout n'est pas noir ».

    Pourquoi AFP-Scop a-t-elle déposé le bilan ?

    Jocelyn Thilly : - « En un an, les commandes ont baissé de 40 % (ndlr, en 2008, le chiffre d'affaires de la société était de 13,6 millions d'euros). Notamment à cause de l'effondrement des marchés pétroliers.

    Aussi, nous avons rencontré un problème de "process" en interne (ndlr, une commande d'un million d'euros a été renvoyée à AFP-Scop après qu'un client eut constaté un défaut de fabrication sur des pièces). »

    Comptez-vous stopper l'activité de production ?

    - « Pour le moment, tout le monde travaille. L'activité est maintenue. Mais c'est une course contre la montre permanente car il faut trouver de l'argent au jour le jour ».

    « Il faut rassurer les salariés, ils seront payés »

    Les 60 salariés seront-ils payés pour ce travail ?

    - « Les salaires du mois d'août n'ont pas été versés, c'est vrai. Ça crée de la tension de l'entreprise. Mais il faut rassurer les salariés, ils seront payés : soit par la société si nous trouvons l'argent nécessaire soit par l'AGS (ndlr, l'Association pour la Gestion du régime de garantie des créances des salariés intervient lorsqu'une entreprise est en redressement judiciaire) ».

    En tant que président, quel est votre rôle pendant cette période délicate ?

    - « Actuellement, je cours partout. Mon rôle à moi, c'est de trouver le maximum de fonds pour perdurer pendant cette période de transition. Je dois aussi trouver de nouveaux marchés pour essayer de relancer la trésorerie. Pour le reste, c'est Me Gilibert qui tient les rênes ».

    Qu'attendez-vous justement de cette mise en redressement judiciaire ?

    - « Le but c'est de trouver un repreneur. Pour l'instant, nous n'avons aucune piste concrète, uniquement des bruits de couloir. Mais je sais qu'il y a des groupes français voire italiens qui font la même chose que nous et qui peuvent être intéressés pour reprendre les AFP car nous sommes sur une niche spécifique. Je fais confiance à Me Gilibert pour nous trouver un repreneur. »

    Qu'est-ce qui vous fait penser qu'une autre société puisse être intéressée par la reprise des AFP ?

    - « Nous avons un bon outil de travail et des connaissances spécifiques : tout n'est pas noir. Mais pour qu'on s'en sorte, il faudra passer par un plan de restructuration ».


    Propos recueillispar Yoann GAVOILLE
    Paru dans l'édition 05A du 16/09/2009