C’est le travail qui est malade, pas les salariés
Mourir du travail, mourir au travail est insupportable, intolérable.
Il nous faut ensemble dire stop à cette spirale infernale du « mal travail ».
Les Directions d’entreprises qui refusent d’écouter les organisations syndicales portent une lourde responsabilité dans ces terribles drames. La Cgt n’a eu de cesse , dans son quotidien, d’œuvrer à donner à toutes et tous la capacité d’agir afin de transformer en positif les situations de travail.
Les causes de la dégradation des conditions de vie au travail sont :
la disparition des collectifs de travail ;
les objectifs contradictoires et inatteignables ;
une hiérarchie écartelée ;
l’évaluation comportementale en lieu et place de la qualité du travail ;
une redoutable stratégie d’humiliation et de manque de reconnaissance.
Remettre le travail à l’endroit.
La Cgt considère qu’il faut redonner toute sa dimension émancipatrice au travail. Elle réaffirme l’urgence d’agir pour la transformation des situations de travail avec une reconquête de temps et d’espace de respiration où les salariés peuvent penser leur travail, retrouver leurs capacités et leur pouvoir d’agir…
C’est bien avec l’entrée de la démocratie au sein des collectifs de travail oeuvrant à une contestation des modèles économiques dominés par la finance, que le respect et la dignité prendront un nouvel essor.
Le travail doit redevenir une source de vie et d’émancipation.
Nous appelons les salariés à porter cette exigence notamment dans la journée de mobilisation mondiale du 7 octobre 2009 concernant le travail décent.
Montreuil, le 14 septembre 2009