En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.
Depuis 6 mois, les grands axes de la politique du gouvernement ne répondent pas aux attentes et au besoin de changement des Français. Adoption du traité budgétaire européen, cadeau de 20 milliards aux grands patrons, augmentation de la TVA, propositions sur la flexibilité... le gouvernement reproduit les recettes libérales qui conduisent d’autres pays européens dans le mur. Ces politiques échouent partout en Europe, elles échoueront de la même manière en France.
Pour sortir de la crise, il faut combattre les logiques financières et s’opposer aux politiques d’austérité qui en découlent. Le Front de gauche s’engage dans une campagne de plusieurs mois pour lutter contre tout esprit de résignation et démontrer qu’une alternative à gauche est possible. Cette campagne s’adresse à toutes celles et tous ceux qui ont voté pour un changement politique et plus largement à l’écrasante majorité du peuple qui souffre de la crise. Elle doit permettre que leur voix s’exprime avec force face à l’arrogance du MEDEF. Au cours de cette campagne, lors de meetings, d’initiatives publiques diverses, à travers des matériels édités en grand nombre, le Front de Gauche mettra en débat des propositions pour démontrer que ce n’est pas le coût du travail qui est en cause mais celui du capital, que de l’argent, il y en a, pour remettre en cause les privilèges, pour des politiques qui servent l’Humain d’abord. Toutes choses qu’un gouvernement de gauche digne de ce nom devrait mettre en application pour rompre avec les logiques libérales et productivistes.
Le premier acte de cette campagne se déroulera le 23 janvier à Metz, à deux pas de Florange, lieu symbole où le gouvernement français a abandonné les salarié-e-s et sa sidérurgie dans les griffes de Mittal. Tous les principaux dirigeants des composantes du Front de gauche seront réunis au cours d’un meeting au Palais des Congrès de Metz. Elles et ils y accueilleront notamment une délégation de salarié-e-s du site sidérurgique.
Front de Gauche
Vendredi 21 Décembre 2012
Si le forum social des saisonniers réclame la prime de précarité et la clause de reconduction des contrats d'une année sur l'autre, c'est que les deux mesures se justifient. Elles visent l'une et l'autre à faire reculer la précarité pour que "saisonnier ne rime pas avec précarité".
Tout le monde s'accorde pour dire que la clause de reconduction permettrait de fidéliser les saisonniers et leur apporterait plus de tranquillité d'une année sur l'autre en leur garantissant de retrouver leur poste de travail. Pour l'employeur également c'est le moyen de diminuer le turnover lié à la nature du contrat et de l'activité. Mais la clause de reconduction n'introduit pas la garantie d'une durée de contrat équivalente d'une année sur l'autre ou d'une saison à l'autre. Si l'employeur décide de réduire de plusieurs semaines son activité, la variable d'ajustement ce sera le saisonnier.
Donc clause de reconduction ou non en l'état actuel de la gestion du salarié saisonnier; celle-ci n'apporte pas la sécurité suffisante pour garantir l'emploi et les ressources nécessaire. Il faut donc associer à la clause de reconduction une durée minimale de travail garantie.
Pourquoi faut-il une prime de fin de CDD pour les saisonniers
Ensuite, pourquoi demander le versement de la prime de précarité ? Pour plusieurs raisons: déjà pour les raisons cités précédemment. La précarité colle au CDD saisonnier avec ou sans clause de reconduction.
A la fin du contrat lorsque le CDD est terminé, vous allez vous inscrire à pôle emploi. Et là que se passe-t-il ? On vous verse immédiatement vos allocations de remplacement ? Non. Vous aurez des délais de carences. La durée de ce délai de 7 jours pour tous. Elle est amplifiée pour le saisonnier qui ne prend pas de congé durant sa période de travail... Lorsqu'il termine son contrat ses congés sur sa feuille de paie (par exemple 2 semaines) sont-ils considérés par pôle emploi comme une prime ? On serait tenté de le croire car ils rajouteront 2 semaines de carences. Le CDD saisonnier (avec ou sans clause de reconduction) qui s'inscrit plusieurs fois par an ne sera pas indemnisé durant plusieurs semaines. Cela justifie LARGEMENT qu'avec la clause de reconduction lui soit octroyé UNE PRIME de fin de contrat.
Notre exigence intervient au moment où le patronat se bouscule dans les médias pour demander la suppression de la prime de CDD afin de lever selon lui les contraintes à l'embauche... Ce qui surprendrait tout le monde si c’était une conséquence mécanique.
En réalité cela reviendrait à supprimer 10% du salaire aux CDD.
Il est indispensable de revenir sur les raisons qui justifient cette prime.
60% des CDD l’an dernier étaient d’une durée inférieure à 1 mois. Il faut au contraire limiter le recours quasi systématique aux CDD qui fragilisent. Sans sécurité, pas de logement pas d'emprunt.
Il serait bon d’écouter la voix de ces salariés, des privés d’emploi, tous ces invisibles que l’on n’entend pas sur les ondes. Où est la contradiction du débat si les partons sont les seuls à disposer de portes voix.
En ces fêtes de fin d’année, la charité publique et privée s’invite dans les foyers autour de la dinde de noël.
8 millions de personnes vivent sous le seuil de pauvreté, 35 % des SDF ont une feuille de paye et l’an dernier les restaurants du cœur ont distribué 115 millions de repas.
Mais d’où croyez vous qu’ils viennent ?
A paris le 21 décembre 2012
Contacts des coordinateurs du forum
Karine Delpas : 06 77 19 69 30
Richard Dethyre : 06 34 12 39 45
E'changeons le Monde
(Association du Commerce Équitable)
17 rue Jean Eymar - 05000 GAP
Tel 04.92.51.31.72 – Fax 09.59.15.31.72
www.echangeonslemonde.com
echangeonslemonde@free.fr
Bonjour,
Cette lettre est un appel.
Comme la plupart des "petits commerces", Artisans du Monde subit de plein fouet les effets de "la
crise", tant au niveau de sa centrale d'achats, Solidar'Monde, qu'au niveau de sa boutique locale de Gap.
Cela se traduit par une baisse importante de nos ventes, en particulier pour ces deux dernières années. La conséquence inévitable en est une réduction de nos achats auprès de nos partenaires producteurs du Sud qui comptaient sur notre solidarité et dont la situation va ainsi se trouver dramatiquement précarisée.
On aurait certes pu penser que, grâce à leur fonctionnement reposant beaucoup sur des bénévoles, les
associations de commerce équitable comme la nôtre pouvaient facilement faire face à ce recul des ventes et échapper à ses conséquences. En réalité, il n'en n'est rien. Nous avons, comme tout commerce, des frais de fonctionnement incompressibles : électricité, téléphone, assurances, impôts, etc…
Considérant l'appartenance de notre mouvement au secteur de l'Économie Sociale et Solidaire, nous
avons cependant estimé, après de longues discussions, qu'il fallait chercher toutes les solutions possibles sans renoncer à l'un de nos principes de base, celui selon lequel l'humain doit toujours passer avant l'économique. Un vaste plan de communication est prévu pour l'année 2013.
Cette année plus que jamais, nous vous invitons à réaliser vos achats (en particulier ceux de Noël,
mais aussi vos achats alimentaires courants) dans le cadre du commerce équitable et solidaire que propose notre magasin.
À l'avance, nous vous remercions pour votre solidarité qui, au delà de la survie de notre boutique,
bénéficiera à nos partenaires défavorisés de Sud de la planète auxquels nous espérons, grâce à vous, pouvoir ainsi rester fidèles.
Bien cordialement.
Pour l'équipe
Annette