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  • L'imprimerie Louis JEAN

     

    En 1805, une imprimerie est créée par Jean-Baptiste GENOUX; Pierre JOUGLARD lui succède en 1848, puis son fils Sosthène et son petit-fils Eugène. En 1896, Hippolyte PEYROT reprend cette entreprise jusqu'en 1927, associé à Louis JEAN (frère de Férréol JEAN, maire de Gap de 1906 à 1908) qui décède en 1951. Le fils de ce dernier: Albert, et ensuite son petit-fils Albert-Yves (mort en 1974) gèreront l'imprimerie, qui sera vendue par Yves MONNIER en 1999. Laquelle imprimerie sera par la suite revendue plusieurs fois, jusqu'en 2011 où elle est placée en liquidation judiciaire.

    D'abord installée au 4, rue du Temple, cette imprimerie est déplacée en 1914 au 6, avenue Jean Jaurès où elle a fonctionné jusqu'en 1956. Cette année là, elle est détruite par un gigantesque incendie alors qu'un froid intense règne sur la ville de Gap, à tel point que l'eau des pompiers gelait, et qu'ils étaient obligés de la prendre, plus tempérée, à la piscine de la place de la République.

    Ainsi, par voie de conséquence, l'imprimerie Louis Jean a été transférée avenue d'Embrun, dans l'actuelle partie dédiée à l'ancien maire: Emile Didier.

    Sur l'avenue d'Embrun, dans les années 1960, étaient implantées l'entreprise du bâtiment Peller, la scierie Charmasson, l'usine Nestlé, et donc l'imprimerie Louis Jean; ce qui représentait environ 600 employés. Aussi, pour ces trois dernières entreprises, les horaires de travail étaient décalés pour des raisons de sécurité routière, même si à l'époque les voitures étaient rares, et que les ouvriers se déplaçaient surtout en bicyclette, ou mobylettes.

    D'abord avec une superficie de 5000 m2, l'imprimerie Louis Jean a été agrandie en 1991, comptant 130 salariés, tandis que dans les années 1970, ils étaient environ 200; n'étant plus que 81 en 2000, puis 42 en 2004 et enfin 33 en cette année 2011.

    Jean – Pierre REYBAUD

  • La SAS LOUIS JEAN IMPRIMEUR LIQUIDEE

    IMG-20111014-00336.JPGLe tribunal de commerce de Gap a décidé ce jour de prononcer la liquidation judiciaire de LOUIS JEAN IMPRIMEUR (SAS) implantée à GAP depuis des décennies.
    Cette imprimerie qui était connue et reconnue, disparaît définitivement.
    Le tribunal de commerce de Gap a fondé sa décision sur le constat suivant:
    - Détournements d'actifs très important,
    - trésorerie exsangue,
    - compte clients recouvrables très faible,
    - chiffre d'affaire en baisse...
     
    Les 33 salariés licenciés viendront grossir le nombre de demandeurs d'emploi dans les Hautes Alpes qui a augmenté de 10% en un an.
     
    Il y a URGENCE à AGIR VRAIMENT pour le développement économique des Hautes Alpes.
     

    Jean-Claude EYRAUD

  • Elections présidentielles et législatives

    L'ACTU DE LA CAMPAGNE

     

    « Une seule consigne : n'attendez pas les consignes

    Découvrez le site Place au peuple en cliquant sur le lien http://www.placeaupeuple2012.fr

  • Deuxième tour...

    edito.jpg.pngdu 15 octobre 2011

       

    logo_fede(1).png 

     

    Les primaires du Parti socialiste qui se terminent nous invitent à rappeler nos options.

    La personnalité retenue dimanche 16 octobre animera le camp des socialistes et de leurs alliés jusqu’au premier tour de la présidentielle, le 22 avril 2012. Aucun des deux candidats n’a proposé ni une rupture fondamentale avec la logique du capitalisme ni des éléments décisifs pour le contrôle des grands moyens de production et d'échange. Ce n’est d’ailleurs pas leur choix politique, même au milieu d’une crise fondamentale de ce système.

    Pour la plupart, celles et ceux qui participent à la FASE n’ont pas voulu voter au premier tour de ces primaires. Certains ont cependant appelé à voter Montebourg et d’autres Martine Aubry.

    Faut-il préférer une candidate plus engagée à défendre ses réformes à un candidat qui veut tellement se situer « au centre » qu’il rappelle la campagne de Jospin en 2002 avant même d’être dans la présidentielle ? Et, s’ils étaient exactement sur la même ligne, serait-il indifférent d'élire une femme simplement parce que cela bousculerait les habitudes du pouvoir politique ? Ces discussions seront dépassées le 17 au matin.

    Quoi qu'il en soit, au deuxième tour de la présidentielle, en mai prochain, il faudra vraiment battre Sarkozy. Et, pour cela, le « tout sauf Sarkozy » le plus au centre possible est une voie de résignation et sans doute d’échec. Il faudra avoir mobilisé sur des objectifs politiques et sociaux.

    Tout l’enjeu du Front de gauche est là ! Sans mobilisations sur des projets de transformation, un simple catalogue de bonnes intentions ne servira pas à grand-chose. Il faut un rassemblement autour de quelques axes. Il faut un projet pour changer la société. Pour cela, il est nécessaire de remettre en cause la propriété des principaux moyens de production et d'échange. Une révolution démocratique est indispensable.

    Sinon, comment lutter pour des alternatives à la fois sociales et environnementales ? Comment lutter contre les discriminations et pour l’égalité ? Comment imposer un changement des institutions européennes sans mettre en mouvement toutes celles et ceux qui voient maintenant la nécessité de rompre avec le Traité de Lisbonne et de reconstruire l’Europe sur de nouvelles règles et priorités ?

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  • Parlons-en!

     

    Un vibrant appel du coprésident du Mouvement de la paix à l’opinion française pour l’abolition des armes nucléaires

     

    Pour en finir  avec l’arme nucléaire, de Pierre Villard. Éditions La Dispute. 232 pages, 15 euros. Plus aucune arme nucléaire sur la planète d’ici quinze ans : voilà l’« utopie » dont Pierre Villard, coprésident du Mouvement de la paix, nous parle dans son livre. Jadis, l’élimination des armes chimiques, biologiques et bactériologiques était elle aussi une « utopie ». Il s’agit désormais d’une réalité des relations internationales sanctionnée par une convention. Éliminer les armes nucléaires, est-ce objectivement une tâche d’une tout autre ampleur ? Certainement. L’auteur en énumère quelques raisons. Ces enjeux sont « absents des principaux médias 
et semblent inconnus d’un grand nombre d’acteurs politiques (…) C’est une évidence, il y a actuellement dans l’opinion publique une sous-estimation 
du risque d’utilisation des armes nucléaires », constate-t-il. Comment l’expliquer ? Sans doute en grande partie par la « théorie de la dissuasion nucléaire » à laquelle Pierre Villard réserve un sort. « Je la refuse car les armes de dissuasion, cela n’existe pas. Les armes finissent toujours par servir, un jour 
ou l’autre. » Information distillée au passage : 
le stock mondial de têtes nucléaires équivaut 
à 450 000 bombes d’Hiroshima.
L’arme nucléaire est d’abord « une arme de domination, rappelle-t-il. L’arrogance dont font preuve les pays dotés d’armes nucléaires à l’égard 
des 183 autres États devient intolérable ». Mais, « dans le même temps, fait-il remarquer, la perspective d’un monde débarrassé de la menace atomique fait partie du vocable devenu courant d’un nombre croissant de chefs d’État. Ce fut l’épine dorsale 
du discours de Barack Obama à Prague en 2009 ».
Dans la réalité aussi, des choses bougent. Un certain nombre de pays (Afrique du Sud, Biélorussie, Ukraine, Kazakhstan, Suède) ont abandonné l’arme nucléaire, prouvant ainsi que « renoncer à l’arme atomique est possible sans remettre en cause 
la sécurité des États ». Grâce à de nombreux traités, l’ensemble de l’hémisphère Sud est une zone exempte d’armes nucléaires. Une autre zone exempte d’armes de destruction massive au Moyen-Orient doit faire l’objet d’une conférence internationale en 2012.
Ces points d’appui, Paris les méprise, constate Pierre Villard : « La politique de la France est un obstacle majeur au désarmement », le pouvoir sarkozyste refusant de s’inscrire dans un processus multilatéral de désarmement. « Il y a urgence à développer 
un mouvement d’opinion beaucoup plus important en France, qui demeure le pays dont le gouvernement freine le plus, de manière évidente, toute avancée vers un processus contrôlé d’élimination des armes nucléaires », écrit-il en conclusion. Pour la part qui lui revient, le Mouvement de la paix saisira l’opportunité de la campagne électorale pour faire avancer 
la « culture de paix » définie « comme ensemble 
de valeurs, d’attitudes, de comportements et de 
modes de vie qui rejettent la violence et préviennent les conflits, en s’attaquant à leurs causes profondes 
et en résolvant les problèmes par voie du dialogue 
et de la négociation entre les personnes, les groupes 
et les nations ».

    Christophe Deroubaix