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ENSEMBLE 05 - Page 660

  • Gap : forum cherche alternatives


    places-gap-france-1089441181-898984.jpgAprès la foire Bio, pour apprendre, le Forum des Alternatives, pour passer à l'action. Demain, la frange verte et solidaire du tissu associatif gapençais se lance dans une semaine d'action politique. Loin des engagements partisans, les bénévoles invités par le LAP (Lieu Alternatif protéiforme), vont animer une semaine de débats et de propositions pour replacer les affaires de la cité au centre des préoccupations, à l'heure où la nature et les conquêtes démocratiques ont plus que jamais besoin d'être défendues. La parole sera donc donnée au peuple en six épisodes. Demain à partir de 18h30 au centre social de Fontreyne, les débats tourneront autour du système de santé. Mercredi, à 20h, dans l'amphi du Pôle universitaire, les visiteurs apprendront à monter une société coopérative d'intérêt collectif. Vendredi, place aux Herbes, il sera question des outils de participation citoyenne dans les territoires alpins. Le week-end, animé entre autre par les interventions de l'association "Mobilidée" sera aussi festif, avec une grande foire alternative au Lap, samedi après-midi, des expositions et un apéro concert signé "Moulti Koult" à partir de 19h30.

    Infoline: 06 61 714 741.

  • Elections municipales de Briançon

    Briancon.JPG

    Résultats du 1er tour le dimanche 13 septembre 09

     

    Fromm : 40,8%

    Estachy : 39,7 %

    Sylvestre : 6,4 %

    De Caumont : 6,6%

    Libaud : 6,5%

     

    L'abstention s'invite au premier tour : près de 44% des électeurs ne se sont pas déplacés pour ce premier tour de l'élection municipale partielle. Après l'annulation des scrutins de 2008, les électeurs étaient appelés aux urnes dimanche pour élire un nouveau conseil municipal. La liste de gauche conduite par le socialiste Gérard Fromm arrive en courte tête avec 40,81% des voix. L'UMP Monique Estachy le talonne avec 39,67%. Les trois autres listes se tiennent dans un mouchoir de poche. La liste de Caumont obtient 6,59% des voix, celle de Jean-Luc Libaud 6,50% des voix et celle de Michel Sylvestre 6,43% des voix. 8 019 électeurs étaient appelés aux urnes. 56,60% d'entre eux se sont déplacés. L'élection du maire sortant, Alain Bayrou (ex-UMP), avait été invalidée par le Conseil d'État pour infraction au code électoral. Maire depuis 25 ans, il avait dû démissionner de ses fonctions en juillet dernier.

    Rappel du 1er tour du 9 mars 2008
    I   : 8.035
    V   : 5.582
    E   : 5.358
    Abs : 30,53%
    Alain Bayrou (UMP)              2.350        43,86%   Ballotage
    Raymond Cirio (DVG)             2.064        38,52%   Ballotage
    Robert de Caumont (DVG)           384         7,17%
    Michel Sylvestre (Centre-Modem)   560        10,45%
    Rappel du 2ème tour du 18 mars 2008
    I   : 8.035
    V   : 5.959
    E   : 5.739
    Abs : 25,84%
    Alain Bayrou (UMP)    2.994    52,17% ELU
    Raymond Cirio (DVG)   2.745    47,83%


  • Conférence de presse: courriel transmis aux médias



    1916454872.JPGNous vous convions à la conférence de presse de notre association le LUNDI 21 SEPTEMBRE 09 à 15h salle de réunion de la mutualité, immeuble le St Denis 7 passage Montjoie à GAP.
    Nous aborderons les questions suivantes:
    - la situation sociale et économique,
    - le bilan de notre assemblée générale du 17 septembre et de l'université d'été de la fédération qui s'est tenue fin août à Aubagne,
    - la préparation des élections régionales de 2010,
    - la votation citoyenne sur l'avenir de la poste,
    - la séance du conseil municipal de la ville de Gap du 25 septembre.
    Pour le bureau, la présidente,
    Cécile LEROUX

  • Pas de temps à perdre ! Avançons.

    federation-modif-var1-200dpi.jpgLa Fédération pour une alternative sociale et écologique (FASE), souhaite depuis des mois qu’un regroupement de toutes les forces à la gauche du PS soit possible. Constituée depuis décembre 2008 par des forces et des citoyens convaincus de la nécessité de rassembler toute la gauche de transformation, elle entend prendre une part active dans le passage de la colère sociale à la politique.
    Toute l’actualité montre qu’il y a là un fossé qu’il est urgent de combler. Dans ce cadre elle cherche à bâtir des listes d’union, indépendantes du PS, à l’occasion des échéances électorales.
    Elle est totalement disponible pour participer aux ateliers de travail qui ont vocation à rassembler le PCF, le PG et le NPA, les écologistes et les autres forces de la gauche radicale qui le souhaiteront..Cet état d’esprit s’est exprimé lors de l’université d’été de la Fédération qui a rassemblé près de 400 personnes à Aubagne fin août.

    Elle estime que les groupes de travail pour vérifier et préciser les exigences communes doivent être co-organisés avec les forces sociales politiques et culturelles qui veulent contribuer à l’émergence d’une alternative.

    Un Front de gauche social et écologique durable,
    Ainsi, nous pourrons ensemble bâtir un Front de gauche social et écologique durable, capable de riposter aux attaques du gouvernement comme d’être présent aux élections régionales et au-delà, présidentielle et législatives. Il s’agit de disputer l’hégémonie à la ligne de résignation social-libérale qui domine aujourd’hui à gauche.
    L’effort pour réaliser des listes unitaires de la gauche sociale et écologique, pour les élections régionales de mars prochain, est largement commencé (il suffit de lire, dans Le Monde daté du 12 septembre, l’interview de notre camarade Patrick Braouezec). C’est une option nationale à débattre partout et à réaliser au plus tôt dans les régions où cela est possible. Nous prenons acte des propositions du PG, du NPA, de Gauche unitaire et des réflexions du PCF. Nous agissons pour des listes de ce rassemblement, autonomes du PS, au premier tour. Au second tour, des fusions démocratiques seront nécessaires, avec le PS et les Verts pour battre la droite. La participation à un exécutif, sans alliance avec le Modem, sera conditionnée par les possibilités de réaliser des options sociales, écologiques, démocratiques.
    Unir, agir, débattre
    Avec le référendum contre la privatisation de la Poste, d’ici le 3 octobre, faisons voter ! Exprimons aussi le refus des suppressions d’emplois d’enseignants, comme le rejet des lois de privatisation des hôpitaux.
    Les salariés des entreprises qui ferment ont raison de résister. En agissant ensemble ils peuvent se faire entendre (Le 17 septembre peut être un pas en ce sens).
    Exigeons qu’elles remboursent tous les fonds publics, faisons interdire les licenciements où il y a des profits, imposons que cessent les « aides » aux actionnaires des banques ; il faut maintenir les revenus de tous les salariés licenciés, précaires, et chômeurs. Changer de cap est possible : des emplois et des productions utiles doivent être conservés ou créés : pour leur utilité sociale et pour changer les rapports à l’environnement. Discutons-en pendant les mobilisations.

    Tout le calendrier de l’automne, jusqu’au sommet sur le climat en décembre et aux marches contre la précarité et le chômage, sera celui du combat contre les profiteurs de la crise et contre une droite qui développe la politique de la peur contre les pauvres, pour diviser, inquiéter ; et qui veut soumettre la justice.

    Sarkozy peut être battu

    Sarkozy, sa droite rassemblée pour gouverner encore après 2012, peuvent être battus, contraints de reculer.
    Pour cela, marchons sur deux jambes. Agir, construire l’unité, débattre des moyens d’une mobilisation efficace, cla ne se sépare pas des objectifs politiques d’une gauche de transformation sociale et écologique.
    Face au recentrage d’une partie de la gauche et pour une part d’Europe écologie, quand le PS est de plus en plus résigné à accompagner l’ordre existant, il est plus que jamais nécessaire d’affirmer une autre orientation à gauche, porteuse de ruptures avec la logique capitaliste et consumériste et soucieuse de créer les conditions de l’émancipation individuelle et collective. Celle-ci ne peut être crédible et audible, et donc utile, que si toutes les forces qui se réclament d’une gauche de transformation sociale et écologique s’unissent. C’est à cette condition que nous pourrons renouer avec l’espérance à gauche et rendre tangible la possibilité d’autres majorités politiques.
    La réussite de notre rassemblement créerait un espoir formidable dans les luttes en cours…
    N’hésitons pas, ne nous divisons pas !

  • L'INTERVIEW de Jacques Valat / président de la société Extruflex


    "ON ESSAIE DE S'EN SORTIR AVEC NOS MOYENS"

    Le PDG reproche aux syndicats et à la presse de vouloir faire d'Extruflex le feuilleton industriel de l'été.


    Quelles sont les difficultés rencontrées aujourd'hui par Extruflex? Depuis 2004, le prix des matières premières a été multiplié par deux et cette hausse n'a pas été répercutée sur un marché déstabilisé par la concurrence chinoise. Les taxes locales ont aussi augmenté. Malgré tous nous sommes parvenus à maintenir notre position. La baisse des ventes de 30% à partir d'octobre 2008 a porté un coup terrible à notre activité.


    Pourquoi, au lieu de licencier, n'avez- vous pas fait appel au Fonds d'intervention sociale mis en place par l'État? Comme aucune procédure d'urgence n'a été entreprise et que les comptes de l'usine sont saints, nous n'avons droit à aucune aide. Par ailleurs nous n'avons pas besoin d'un soutien conjoncturel, mais d'une reprise des commandes. Il y a 5 ans, quand tout marchait pour le mieux, j'avais prévenu les pouvoirs publics. Mais le coup de main n'est pas venu, la transformation de la zone en franchise non plus. Après 2 ans de négociations, le projet de construction de bâtiments neufs n'a jamais abouti. Ce qui nous a obligés de construire une usine en Chine. Aujourd'hui on essaie de s'en sortir avec nos moyens.

    N'est-il pas paradoxal de réduire les effectifs et de parler de production à haute valeur ajoutée? Le nombre de salariés n'est pas en relation avec la qualité mais avec le volume de la production. Mieux vaut produire moins et vendre plus cher. Les ouvriers qui restent savent faire fonctionner les machines.


    Qu'en est-il des salaires qui n'ont pas été augmentés depuis 4 ans, avec des ouvriers marchant au rythme des 3/8 et payés 1300€ nets par mois? Soit on parle des problèmes économiques de l'entreprise et de la manière de la sauver, soit on parle de revendications salariales. Les deux sujets n'ont rien à voir. Je sais que la situation est difficile mais certains exercent 2 métiers. Si nous arrivons à produire ces marchandises qui peuvent pérenniser l'entreprise, je promets d'étudier la question des salaires en fonction des moyens dont nous disposeront. Le rendez-vous est donné au mois de novembre.
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    LES REACTIONS

    Michel Frison, maire de La Roche-de-Rame: "Je réfute les propos de Jacques Valat au sujet de l'inaction des collectivités. En 2002, nous avons travaillé avec la préfecture pour aider le PDG à moderniser l'usine. Nous avions obtenu des subventions et un permis de construire. En 3 mois le dossier administratif avait été monté, mais la société a choisi d'investir en Chine, démontrant sa volonté de ne pas fidéliser l'emploi à long terme. Nous voulons bien être partenaire du développement de l'entreprise, encore faut-il que les propositions ne relèvent pas du chantage. Nous serons toujours dans l'incapacité de nous aligner sur des opportunités telles que les patrons d'industrie en trouvent dans les pays de l'Est ou en Chine."

    Martine Hervé, secrétaire de l'Union départementale CGT: "Le PDG d'Extruflex a appliqué des solutions libérales classiques dans lesquelles les salariés sont toujours sacrifiés. Alors même que l'on observe des écarts de salaire dépassant les 3000 € entre les cadres administratifs et les ouvriers."

    Un salarié: "C'est difficile de voir partir les copains avec qui on travaille depuis 20 ans. En licenciant, le patron nous a tiré une balle dans le pied. Si l'activité repart on y arrivera pas. Il suffirait qu'un mec tombe malade pour qu'on soit forcé d'arrêter les machines. Certains se sont même vus refuser des congés au mois d'août. Au moindre problème on n'hésitera pas à se mettre devant le portail."
    Par Tanguy Cohen ( gap@laprovence-presse.fr )