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ENSEMBLE 05 - Page 396

  • FourmiDiables infos (Veynes, O5) - Février 2012 www.fourmidiable.org

     

    Les "Cafés que faire ?" au Café du Peuple...

    En partenariat avec le mensuel Regards.

    Ces "Cafés que faire ?" sont la petite université populaire de Veynes. Ils mettent la réflexion et l'intelligence en mouvement. Ils lient savoirs et actions. Ces rendez-vous sont construits en 2 temps, à 16h, pour décortiquer au mieux les sujets et à 20h30, pour s'interroger ensemble sur « que faire ? ».

     

    Samedi 17 mars - 16h et 20h30

    //// L’école commune avec José Tovar ////  Café que faire ?

    Syndicaliste enseignant, chercheur en éducation.

    16h00  : Crise du système éducatif? Où est (sont) le(s) problème(s) ?

    20h30 : Quelles propositions pour un système éducatif de la réussite scolaire de tous les jeunes à un haut niveau de culture générale et professionnelle ?

    José  TOVAR est aujourd'hui chercheur en éducation, co-fondateur avec JP TERRAIL du GRDS ( Groupe de Recherches pour la Démocratisation Scolaire) dont les travaux se situent en rupture avec la "doxa éducative"  de la plupart des associations pédagogiques de ces dernières décennies. Le GRDS, qui a la particularité d'être composé à parité d'enseignants syndicalistes et de chercheurs en sciences de l'éducation vient de faire paraître ses propositions  sous le titre: "Pour une refondation du système éducatif : l'Ecole Commune" ( ed. La Dispute, Paris 2012 ).

     

    Samedi 7 avril- 16h et 20h30

    //// Faire vivre la chanson française avec Michel Kemper //// Café que faire ?

    Ecrivain public, option chanson.

    16h00 : Mon journalisme chanson, au plus près des artistes et du public.

    20h30 : Quel avenir pour la chanson de paroles, comment la faire vivre ?

    Longtemps professionnel de l’Education populaire, Michel Kemper est revenu il y a quinze ans à ses premières amours : la chanson. Par l’écriture, en tentant de retisser le lien trop distendu entre la chanson et la presse, vain combat du pot de terre contre celui de fer, de l’artisanat des mots contre une machine à décerveler. Critique au Progrès, il fut par la suite l’une des signatures de Chorus. Il anime chaque jour le blog chanson NosEnchanteurs. Son dernier ouvrage, chez Flammarion, est une biographie pour le moins décoiffante du stéphanois : « Les vies liées de Lavilliers »

     

  • ARGUMENTAIRE SUR L’IMMIGRATION

    Flux migratoires en France

    Immigration légale =  moyenne 5 dernières années, environ 180 000 personnes/an- En 2010 : 203 000 personnes (hors union européenne)  ont obtenu un titre de séjour, dont environ :

    -         80 000 regroupements familiaux (respect Droit international) sous condition de ressource et de logement du conjoint(e) résidant en France.

    -         10 000 droits d’asile (Droit international)

    -         65 000 en 2010 d’étudiants, volonté de réduction.

    -         30 000 immigrations économiques  sur les métiers dits à tension.

    -         Ces chiffres sont nettement inférieurs à des pays limitrophes : de 2007 à 2009     

    626. 000 immigrés se seraient installés En France, 1,5 millions en Italie, 1,7 millions en Allemagne et au Royaume Uni, 2,2 millions en Espagne.

    Immigration illégales

    Entre 2007 et 2009, il y a eu 90 000 personnes régularisées* et 82 000 expulsées.

    ·        *Il s’agissait essentiellement de personnes en condition irrégulière  mais qui remplissaient les conditions de Droit au séjour mais qui n’osaient demander leurs papiers (action de la CGT)

    Emigration (chiffres rarement produits)

    -         230 000  personnes/an  s’expatrient volontairement de France, 108 000 regagnent l’hexagone soit un solde de 78 000 expatriations /an

    Conclusion au regard du marché du travail (thème récurrent de la droite et de l’extrême droite)

    -         Cette immigration a peu d’impacte sur le marché du travail, puisque dans le cadre des regroupements familiaux, essentiellement des femmes et des enfants, peu recherchent un emploi, si ce n’est des emplois précaires et à temps partiel (femmes de ménage, garde d’enfants…). De même pour les étudiants dont on voit une volonté d’un retour au pays, quant aux immigrés économiques, ils répondent pour l’essentiel à un besoin du patronat.

    -         Nicolas SARKOZY a affiché sa volonté de diminuer par deux l’immigration légale soit     100 000 personnes, selon quelle répartition ? et Marine LE PEN à 10 000, la 5ème puissance mondiale  serait  alors « émigratrice », exportatrice de sa misère pour reprendre leur vocable !

    Gérard LADOUX le 7/3/2012

     

     

     

  • Lettre ouverte des salariés du Val des Roches (Barret sur Méouge ) à la population.

    Les salariés du foyer de vie « Le Val des roches » sont très inquiets quant à leur avenir professionnel ainsi que leurs conditions de travail.

    Cet avenir est évidemment étroitement lié à l’accompagnement proposé aux personnes handicapées.

    Quelles vies souhaitons nous pour les personnes accueillies?

    Deux lois principales régissent la prise en charge des personnes handicapées: la loi 2002 et la loi de 2005. En effet, ces textes rappellent l’accès au droit de ces personnes:

             * Accès à la citoyenneté

             * le droit d’être pris en charge décemment

             * respecter le désir de la personne

         * essayer que la vie d’une personne handicapée se rapproche le plus d’une personne ordinaire, etc.

    Dans les années 90, l’idée était de proposer des petites structures à échelle humaine. Depuis, l’argent a pris le pas sur l’homme et désormais les orientations politiques proposent de concentrer sur des sites un maximum de personnes afin de maitriser les coûts financiers.

    Concernant les résidents de Barret, le projet serait de concentrer environ 70 personnes sur un même site, notamment à Gap, sous prétexte de proximité sociale. L’ADSEA participe encore une fois à la désertification rurale et trouve le moindre argument pour condamner le site du Val des Roches.

    En effet, la direction met en avant la dangerosité des gorges de la Méouge ainsi que celui du site (accessibilité, vétusté des bâtiments). Conscient des améliorations à apporter, il faut savoir que les élus du personnel n’ont cessé de pointer les travaux à effectuer ainsi que les mauvais choix d’investissements.

    Le taux de remplissage est de 41 personnes sur 46. Il manque 5 personnes. C’est avec cet argument que la direction a choisit de licencier 2 veilleurs de nuit ainsi que 2 postes éducatifs: soit 4 personnes licenciées prochainement.

    Les salariés constatent que depuis 2 années il n’y a plus aucun lien avec les établissements d’enfants, des enfants qui sont susceptibles d’intégrer le Val des Roches. Il est désolant de constater qu’il y a au moins 4 établissements d’enfants dans un rayon de 80 km.

    Mais que fait la direction pour palier au manque ?

    L’ADSEA a vécu depuis 7/8 ans dans la tourmente: changement de conseil d’administration, changement de direction générale et changement de la direction du foyer de Barret à maintes reprises: « la valse des cadres ».

    Il faut savoir que si l’établissement est encore ouvert, c’est bien par l’investissement des salariés qui ont tout fait pour maintenir le bateau à flot pendant la période de transition. Pour remercier ce dévouement, la nouvelle direction générale n’a cessé de faire perdre aux salariés leurs acquis:

             * repas payant pour certains personnels (médical, paramédical, surveillant de nuit). Il faut savoir que tous les jours l’excédent de nourriture est jetée à la poubelle.

             * dénonciation de l’accord RTT: travailler avec des personnes handicapées est un métier usant. Les salariés font 39h dans la semaine et bénéficient donc de 23 jours de récupération dans l’année. Ces jours ne sont pas négligeables pour recharger les batteries et repartir au travail dans de bonnes conditions physiques et mentales.

             * suppression de la récupération quand un jour férié tombe sur un jour hebdomadaire

    Les salariés du Val des Roches sont très inquiets et interpellent la population et les élus locaux. Dans quelle société vivons-nous pour proposer un tel projet de vie à des personnes que nous voulons considérer comme les autres !!!

     

    MOBILISONS-NOUS POUR LUTTER CONTRE CES PROJETS INHUMAINS.