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ENSEMBLE 05 - Page 390

  • Les réponses de Jean-Luc Mélenchon sur la réforme territoriale

    _IGP1085.JPGLes associations de collectivités entendent prendre leur place dans la campagne présidentielle. Plusieurs d’entre elles ont ainsi interpellé les candidats. Les méthodes utilisées sont diverses. L’Association des petites villes de France a par exemple choisi de présenter un manifeste dans lequel elle formule « une trentaine de propositions de nature à restaurer la confiance entre l’État et les collectivités ». D’autres comme l’Association des maires de France (AMF) et l’Assemblée des communautés de France (AdCF) ont choisi d’envoyer un questionnaire pour recueillir les positions de chacun sur l’évolution de l’organisation territoriale. Le Front de gauche, par la voix de son candidat Jean-Luc Mélenchon, s’est donc livré à l’exercice.

    Relation État et collectivités

    Pour Jean-Luc Mélenchon, la décentralisation doit être refondée dans une VIe République. Premier principe de cette nouvelle organisation : l’État devra payer « ce qu’il doit aux collectivités territoriales pour les transferts non compensés ». Le candidat est par ailleurs favorable à la mise en place « d’une concertation institutionnalisée » afin de permettre aux élus locaux d’être associés à l’élaboration des politiques nationales et européennes.

    S’agissant de la répartition des compétences entre les collectivités, la position est claire : chacune doit conserver la clause générale de compétence. « C’est la condition du consensus politique sur les projets d’intérêt général », a souligné le député européen. À côté de cette garantie essentielle, la distribution des responsabilités pourrait s’articuler de la façon suivante : « au bloc communal la gestion de proximité, au département la pratique de la solidarité, à la région la planification et les politiques territoriales ».

    Finances locales

    Du côté des finances locales, le candidat du Front de gauche insiste : « l’autonomie financière des collectivités […] est la condition impérative pour une réelle démocratie locale, c’est le moyen de faire vivre le principe constitutionnel de libre administration ». Pour garantir cette autonomie, plusieurs mesures sont avancées. Premièrement, les transferts de compétences doivent être compensés à l’euro près. Deuxièmement, un système de péréquation doit être mis en place afin « de prendre en compte les inégalités territoriales aggravées par la crise ». Le candidat ajoute que celui-ci « doit lier potentiel fiscal, revenu moyen par habitant et densité de l’habitant social au sens large ». L’autonomie fiscale doit participer à ce mouvement. Elle passe par des capacités d’action pour les collectivités sur l’assiette et la modulation des taux. Elle concernerait des impôts directs et indirects sur les ménages et les entreprises. Dans ce cadre, le candidat propose de changer l’assiette de calcul de la taxe d’habitation en prenant en compte « le revenu des habitants et non les valeurs locatives cadastrales ».

    Plus largement, Jean-Luc Mélenchon milite pour une réforme globale de la fiscalité locale avec l’instauration d’une « taxe professionnelle modernisée » qui favoriserait « la création d’emplois et l’investissement productif en s’appuyant sur le foncier et en taxant lourdement les placements financiers ». Enfin, la création d’un pôle public financier devrait permettre aux collectivités de poursuivre leurs investissements sans être obligées de recourir aux marchés financiers.

    Intercommunalité

    Sur ce sujet, aucune ambiguïté : « l’intercommunalité doit demeurer un outil de coopération, entre les mains des communes, pour mettre en œuvre volontairement des politiques publiques mutualisées sur un même territoire ». L’intercommunalité de projet doit donc animer ces constructions territoriales. Elles ne peuvent d’ailleurs qu’être le fait de démarches volontaires entre communes. « De ce fait, les intercommunalités ne peuvent se substituer aux communes », souligne le candidat.

    Côté gouvernance, les communautés devraient participer à la mise en œuvre « coproduite avec les villes, avec l’État et les régions, de la planification que j’appelle de mes vœux », indique Jean-Luc Mélenchon. Et de détailler : « En milieu urbain dense, les communautés de communes n’ont pas lieu d’être, je plaide en faveur de la généralisation des communautés urbaines, à compétences actuelles constantes. Toutes les fois qu’une ville centre fédère un territoire polynucléaire, la communauté de communes prend sens », analyse-t-il.

    Enfin, s’agissant de l’élection des délégués communautaires, le candidat se positionne en faveur d’un système de fléchage, à l’occasion des élections municipales, dans les communes de plus de 500 habitants.

    Pour aller plus loin, retrouvez l’intégralité des réponses du candidat Jean-Luc Mélenchon aux associations AMF et AdCF sur le site www.elunet.org.

    Elsa DIMICOLI

     


  • Plus de 11 millions de Français en situation de pauvreté ou d'exclusion

    Plus de 11 millions de Français sont touchés par la pauvreté ou l'exclusion, souligne un rapport publié jeudi, qui observe que la pauvreté sous toutes ses formes a augmenté en France depuis le milieu des années 2000.

    Même si la France avait d'abord "plutôt bien résisté" à la crise 2008-2009, ses conséquences sont "lourdes, multiples et échelonnées dans le temps", souligne l'Observatoire national de la pauvreté et de l'exclusion sociale (Onpes) dans son rapport 2011-2012, qui a compilé et commenté une vingtaine d'indicateurs.

    En 2009 (dernière année disponible), 11,2 millions de personnes étaient touchées soit par la "pauvreté monétaire", soit par "des privations matérielles sévères" soit par une "très faible intensité de travail", trois critères définis et mesurés par la Commission européenne.

    Parmi elles, 700.000 personnes cumulaient les trois indicateurs.

    Si l'on considère les données de l'Insee, le taux de "pauvreté monétaire" 2009 retrouvait son niveau de 2000, à 13,5% de la population, après un "point bas à 12,6%" en 2004, rappelle le rapport.

    8,2 millions de personnes vivaient ainsi en 2009 avec moins de 60% du niveau de vie médian, soit 954 euros.

    L'Onpes insiste aussi sur "la grande pauvreté" (40% du revenu médian) dont la hausse est "lente et progressive (et) difficilement enrayée par notre système de protection sociale" : près de deux millions de personnes vivaient en 2009 avec moins de 640 euros par mois, soit 3,3% de la population.

    Un taux "en nette progression (depuis) 2005, et sensiblement plus élevé qu'au cours de la première partie de la décennie" (2,7% en 2000; 2,5% en 2004; 3,2% en 2005).

    Ce mouvement de remontée de la pauvreté, accentué par la crise de 2008, avait donc débuté dès le milieu des années 2000, "en lien, selon l'Onpes, avec la hausse généralisée des inégalités de revenus aux deux extrêmes de la distribution" des richesses.

    L'Onpes attire l'attention sur des publics particulièrement vulnérables: les familles monoparentales (près de 30% de pauvres), les jeunes (22,5%) ou les femmes âgées (environ 15%).

    L'instance officielle constate aussi que "disposer d'un emploi n'est plus une condition suffisante pour franchir le seuil de pauvreté", tant l'emploi s'est raréfié et précarisé (chômage, CDD, intérim, temps partiel).


  • C.Autain : « Le vote utile me casse les urnes »

    Posté le 28 mars 2012 par Place au Peuple dans AU COEUR DE LA CAMPAGNE, S'INFORMER


    C.Autain : « Le vote utile me casse les urnes »

    La porte-parole de Jean-Luc Mélenchon estime que le vote utile consiste à voter pour le Front de gauche. Par Europe 1.



  • Communiqué de presse Le Front de Gauche des Hautes Alpes le 14 avril à Marseille

     

    hautes alpesAprès la Bastille qui a rassemblé 120 000 manifestants à Paris, et Lille mardi soir avec plus de 20 000 personnes, un nouveau rendez-vous est donné par Jean-Luc Mélenchon.

    Celui-ci qui concerne plus particulièrement les habitants de notre région est arrêté au samedi 14 avril à Marseille.

     Initialement prévu sur les plages du Prado ce rassemblement s’est vu interdire par le maire de Marseille au prétexte que »les plages du Prado n’ont pas à accueillir de meetings politiques »

    En attendant, le Front de Gauche, déterminé à attaquer en justice la décision du maire UMP Jean-Claude Gaudin, a déposé en préfecture un parcours de manifestation au départ du rond-point du Prado.

    Afin de tenir toute sa place dans ce qui sera, sans nul doute, l’aboutissement  d’une campagne électorale qui aura vu l’espace se libérer en faveur d’un vrai changement, le Front de Gauche des Hautes Alpes a décidé d’affréter des cars pour Marseille.

    Deux sont d’ores et déjà complets, l’un au départ de Briançon, l’autre de Gap. Il invite tous les hauts alpins qui  désirent  participer à ce rassemblement à se faire connaître, au plus tôt auprès de ses militants.

    Contacts Gap : - permanence Front de Gauche 1°circonscription : 19 rue David Martin 05000 Gap téléphone 0679253844

                              - PCF 05 : 1 rue Bayard 05000 Gap. Mail : pcf05@wanadoo.fr Tel : 04 92 51 17 15

    Contact Briançon : Gérard Ladoux : Mail : gladoux@orange.fr  Tel : 04 92 43 14 08

     

  • Pour une transition énergétique sociale et écologique

    !cid_CDCD6EDEA91947339368FAC0DA13E1C9@PCClaude.pngEcrit par des militants issus de ses différentes sensibilités politiques, ce texte de la Fédération pour une Alternative Sociale et Écologique (FASE) est un plaidoyer en faveur d’une transition énergétique embrassant la cause humaine. Il veut être une contribution au débat public, un débat pluraliste et populaire.
    L’enjeu de l’avenir énergétique de la planète comprend la question nucléaire,
    mais va au-delà, nous ne souhaitons pas focaliser le débat uniquement
    sur cette question. Nous savons que notre position est attendue et l’abordons
    de front dans ce texte.

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