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ENSEMBLE 05 - Page 383

  • Faut Pas Mollir !

    Nicolas Doisy, chief economist à Chevreux (Crédit Agricole), nous fait part du plan de bataille des financiers en cas de victoire de François Hollande aux présidentielles... et de l'angoisse en cas de montée excessive du Front de Gauche et de Jean-Luc Mélenchon.
    Pour les marchés, l'enjeux est de flinguer le contrat CDI et d'imposer à la France plus de plans d'austérité...

    VOIR LA VIDEO

    (n'hésitez pas à la partager dans vos carnets d'adresse)

    Un sujet de François Ruffin, réalisé par Olivier Azam - Les Mutins de Pangée - Avril 2012 - Avec Fakir et la-bas.org

    A suivre... ?

    La version intégrale radio est sur la-bas.org.

    Chaleureusement.

  • Rencontre à la Source à Gap

    Ce matin, Gilbert Piussi et moi à leur invitation, nous avons rencontré le président, le directeur et l'équipe dirigeante de l'ADAPEI05.

    Cette association gére des établissements pour adultes handicapés mentaux dans les Hautes-Alpes.

    L'ADAPEI c'est 180 personnes accueillies, 125 professionnels, un Foyer d'Accueil Médicalisé, un service d'Accueil et d'Activité de jour, deux centres d'aide par le travail (Gap et Villar Saint Pancrace), deux services d'accompagnement à la Vie Sociale, deux Foyers d'hébergement (un sur le site de la Source et un en résidence HLM), un siège.

    L'ADAPEI nous a présenté ses projets très nombreux mais nous a aussi fait part de ses difficultées avec L'Agence Régionale de Santé (l'ARS) et notamment le refus d'agrément d'augmentation de 8 postes de travailleurs handicapés alors qu'il a une liste d'attente de 40 personnes et le travail correspondant.

    IMG-20120418-00559.JPGJ'ai fait part de ma consternation face à une telle décision et je me suis engagé à intervenir auprès du directeur général de l'ARS PACA.

    J'ai signé les 8 engagements portés par l'UNAPEI et L'ADAPEI des Hautes-Alpes. LIRE ces 8 engagements.

    Nous avons ensuite visité deux ateliers du CAT.

    Une matinée très instructive et agréable.

    Jean-Claude EYRAUD

  • Le front de gauche 05 sur la radio DICI

    FDG_Ensemble-219X117-10.jpgCliquer sur le lien:

    http://www.dici.fm/podcast/2012/04/17/figures-dici-presidentielles-jean-claude-eyraud-front-de-gauche

  • Plage au peuple

    LIRE dans le DL, l'article suite à la formidable journée passée à Marseille samedi dernier.

    14-04 Marseille 026.jpg14-04 Marseille 035.jpg14-04 Marseille 085.jpg14-04 Marseille 086.jpg14-04 Marseille 087.jpg14-04 Marseille 102.jpg14-04 Marseille 044.jpg

  • Mario Draghi, de la BCE : "Le modèle social européen est mort"

     

     
    Le directeur de la Banque centrale européenne, un ancien de Goldman Sachs, affirme dans le Wall Street Journal que "le modèle social européen est mort".
     Médiapart - 3 mars 2012


    Pendant les premiers quatre mois de sa présidence à la Banque centrale européenne, Mario Draghi a d’abord consacré son temps et ses forces à parer au plus pressé : éteindre l’incendie dans la zone euro. Il a noyé les marchés sous une montagne de liquidités et de facilités financières, au point que le bilan de la BCE, en quelques mois, est plus dégradé que celui de la Réserve fédérale au bout de quatre ans de crise. Mais cela a apporté un répit, au moins momentané : les fortes tensions sur les dettes se sont un peu dissipées et le plan de sauvetage de la Grèce a été adopté par les pays de la zone euro.
    Fort de ce succès, le président de la BCE s’autorise maintenant à aller sur le terrain politique, domaine où jusqu’alors il n’avait osé s’aventurer. Dans un entretien au long cours au Wall Street Journal, Mario Draghi livre sa vision politique de l’Europe et de sa mission. Pour lui, « il n’y a pas d’alternative » aux mesures d’austérité imposées aux pays de la zone euro. « Il n’y a pas de compromis possible entre les réformes économiques et l’austérité fiscale. Rediscuter les objectifs budgétaires entraînerait une réaction immédiate des marchés », prévient-il.
    L’avertissement semble valoir pour tous. Autant pour l’Espagne, qui, en pleine récession, demande à revoir le plan d’austérité qui lui a été imposée, que l’Irlande, qui elle aussi redemande à renégocier les conditions de son sauvetage, ou la Grèce qui pourrait être tentée de redéfinir les termes imposés par l’Europe après les élections législatives d’avril, voire la France, à la veille de l’élection présidentielle.
    > Alors que les plans d’austérité imposés à l’ensemble de l’Europe sont de plus en plus discutés, Mario Draghi considère que le débat n’a pas lieu d’être : « le modèle social tant vanté de l’Europe est mort », tranche-t-il. La sécurité de l’emploi et les filets de sécurité sociale ne peuvent plus exister. Jamais banquier central européen n’avait parlé aussi clair.
    Son entourage a certainement dû voir le danger d’une déclaration aussi brutale de la part d’un dirigeant non élu : la première version de l’entretien a disparu, remplacée par des propos plus diplomatiques : le modèle social européen est seulement en train de disparaître, sous l’effet du chômage. Avec pour précisions : « Il y avait une époque où l’économiste Rudi Dornbusch avait l’habitude de dire que les Européens étaient si riches qu’ils pouvaient se permettre de payer les gens pour ne pas travailler. C’est fini ».
    Pour lui, les pays européens n’ont plus le choix. Ils doivent renoncer à leur passé, appliquer l’austérité et la déflation sociale, et aller vers une union encore plus étroite et plus contraignante entre eux. Mais le président de la BCE en est persuadé : après tous ces efforts, la prospérité reviendra en Europe. Plus tard. Un jour.