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ENSEMBLE 05 - Page 380

  • Interview de Clémentine Autain au JDD

    Nicolas Sarkozy estime que Marine Le Pen “est compatible avec la République”. Que vous inspirent ces propos? Le tournant que prend cette campagne présidentielle dans l’entre-deux-tours me paraît très préoccupant. Cette radicalisation, comme si la question centrale en France était de combattre un ennemi de l’intérieur qui serait l’étranger, le musulman, est insupportable. La droite devient de façon très assumée xénophobe et autoritaire.

    Nicolas Sarkozy a toutefois assuré qu’il n’y aurait ni accord ni ministres FN dans son gouvernement, s’il est réélu…
    C’est la logique de la droite depuis un certain temps. Mais je pense qu’aux législatives, il y aura des expérimentations locales. En réalité, le flirt entre Sarkozy et Le Pen montre qu’une recomposition de la droite est en cours, à l’italienne.

    François Hollande a dit dans Libération “vouloir convaincre les électeurs du Front national”. Cette démarche est-elle légitime? A gauche, nous devons rassembler le peuple autour d’un projet de transformation sociale. Il faut s’adresser aux électeurs du Front national, de la même manière que nous l’avons fait dans notre campagne en disant “vous vous trompez”, “vous portez vos suffrages vers un parti qui tourne le dos à vos intérêts”… Nous aurions aimé être moins seuls dans cet affrontement politique.

    Le FN était l’une des principales cibles de Jean-Luc Mélenchon. Votre plus grosse déception est-elle de ne pas être passé devant au premier tour ?
    Oui. Mais le résultat obtenu par le Front de gauche constitue un bon score. Si on nous avait dit en juillet dernier - quand nous étions entre 3 et 5% dans les intentions de vote - qu’on terminerait à 11%, tout le monde aurait signé! C’est un socle substantiel, loin de l’éparpillement de 2007, un point de départ. Une force politique nouvelle est née. Lire la suite »

  • ET MAINTENANT ?

    Tract du 24 avril verso.JPG

  • PROPOSITIONS du FRONT de GAUCHE pour les HAUTES-ALPES

    meeting_front_gauche-11.JPGLIRE et TELECHARGER les propositions que nous allons présenter durant la campagne électorale des législatives. Elles sont à débattre, à enrichir et compléter dans une démarche citoyenne et ouverte.

    Franck et Jean-Claude

  • JEUDI 03 MAI à 20 H 30 CINEMA LES VARIETES à VEYNES ENTREE LIBRE ET GRATUITE

    Projection du film MAINS BRUNES SUR LA VILLE suivi d'un débat.

    LIRE et TELECHARGER le TRACT.

     

  • 1er mai 2012 : satisfaire les revendications pour le progrès social

    005.jpgDans cette période de crise en France et en Europe, les organisations syndicales CFDT, CGT, FSU, Solidaires des Hautes-Alpes affirment leur volonté de faire du 1er mai 2012, journée de solidarité internationale du monde du travail, une forte journée de mobilisation, de manifestations et d’expressions revendicatives pour :
    --‐ faire entendre les priorités sociales et les préoccupations des salariés, des demandeurs
    d’emploi, des jeunes et des retraités, en France et en Europe ;
    --‐ exprimer la défense des droits fondamentaux et des libertés partout dans le monde ;
    --‐ faire reculer la xénophobie, le racisme et l’antisémitisme.
    Dans beaucoup de pays européens, les populations subissent des politiques d’austérité et des réformes réduisant les droits des travailleurs et leur protection sociale.
    La crise ne peut être le prétexte pour remettre en cause nos systèmes sociaux. Il faut une véritable politique de croissance, prenant en compte les enjeux écologiques, qui passe par
    l’amélioration du pouvoir d’achat et la création d’emplois.
    La pression sur les salaires et l’assouplissement des règles de licenciement ne peuvent que fragiliser la croissance économique.
    S’il y a un manque de compétitivité des entreprises, elle est notamment due à la rémunération
    excessive du capital au détriment de l’investissement dans l’emploi, la formation, la recherche et l’innovation.
    En ce 1er mai, nous voulons faire écho aux revendications portées par les salariés dans cette période de crise :
    --‐ priorité à l’emploi, en particulier des jeunes, alors que le nombre de chômeurs ne cesse
    d’augmenter depuis de longs mois et que les restructurations, les licenciements et les fermetures d’entreprises sont le quotidien de nombreux salariés,
    --‐ lutte contre la précarité qui touche un nombre croissant de salariés, en particulier jeunes et
    femmes, et provoque des situations de pauvreté intolérables ;
    --‐ la promotion des salaires et du pouvoir d’achat doit être une priorité. Il n’y a aucune raison
    de laisser les inégalités salariales perdurer, notamment entre les femmes et les hommes.
    Nous réaffirmons avec le syndicalisme européen notre opposition à ces politiques et au nouveau traité qui, en faisant l’impasse sur la croissance, ne fera que renforcer l’austérité et la crise.
    Nous voulons dans les mobilisations du 1er mai réaffirmer le besoin d’une Europe solidaire affirmant sa dimension sociale, ce qui impose de :
    - développer les droits des salariés et assurer des services publics de qualité,
    - mettre un terme à la concurrence sociale et fiscale entre pays de l’Union européenne qui tire les garanties des travailleurs vers le bas. Il faut une autre
    répartition des richesses et mettre un terme à la spéculation financière,
    - faire respecter la place et le rôle de la démocratie sociale, de la négociation collective et du dialogue social.
    A GAP
    RASSEMBLEMENT à 10h3O
    devant la Bourse du Travail.
    A BRIANCON
    RASSEMBLEMENT à 10h3O
    Place de l’Europe