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ENSEMBLE 05 - Page 366

  • Une situation paradoxale

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    Selon la plupart des médias, le Front de Gauche aurait subi une défaite, voire une déroute. Qu'en est-il vraiment ?

    En termes de fonctionnement institutionnel, les élus Front de Gauche auront sans doute peu de marges de manœuvre à l’Assemblée. Avoir un groupe parlementaire numériquement fort et indispensable à la constitution d’une majorité était l'objectif proclamé de ceux qui espéraient pouvoir peser sur les politiques publiques en négociant « chèrement » un soutien. Ce n'était pas le cas de la FASE (voir : Au sujet de la « majorité parlementaire », des élus et des mobilisations et « Sept exigences pour maintenant »). Nous aurions, certes, préféré un meilleur résultat. Mais nous avons toujours défendu une conception où le rôle des élus est de favoriser les mobilisations, d'accélérer autant que possible le dépassement de la coupure entre « luttes sociales » et politique.

    Comment le capital de voix de Jean-Luc Mélenchon a-t-il pu se dilapider, entre le premier tour des présidentielles et le second tour des législatives ?

    Rappelons-le tout d’abord : l'inversion du calendrier électoral, mis en place par Jospin en 2002, transforme les législatives en simple ratification de l'élection présidentielle. L'enjeu se trouve réduit à une sorte de « blanc-seing » au Président, accompagné d'un vote pour le député qui « aura des moyens en haut-lieu » afin de rapporter des cadeaux à la circonscription ou à ses fidèles.  

    La stratégie électorale de F. Hollande, fondée à la fois sur le retour du bipartisme et sur le présidentialisme, a renforcé l'hégémonisme du PS. Nous avons raisonné comme si le bon score de Mélenchon suffisait à créer un mouvement et qu'un rééquilibrage de la gauche allait de soi. Nous n'avons pas assez mesuré, non plus, qu'un bon score du Front de gauche aux législatives était, du point de vue des classes dirigeantes et des politiques à leur service, beaucoup plus dangereux que les 11% de Mélenchon. Voilà pourquoi le Front de Gauche a disparu des médias lors de la campagne des législatives.

    De plus, le Front de Gauche n'a pas mené les campagnes nationales qui auraient pu montrer, comme à la présidentielle, en quoi nos propositions diffèrent de celles du PS aussi bien pour les mesures d'urgence (SMIC à 1 700 €, revalorisation des retraites et des minimas sociaux, logements, etc.) que pour les perspectives de reprise du pouvoir sur l’État, les banques, les entreprises et l’économie, la transformation des institutions (la Constituante), le refus de l'Europe « austéritaire ». Une série de meetings dans les régions aurait pu présenter ces perspectives, en lien avec des porte-paroles des autres pays européens, tout en combattant le Front National.

    Et pourquoi tant d'abstentions ?

    Un élément de la crise institutionnelle est la déconsidération du Parlement au pouvoir réduit entre le Président et l'UE qui font la loi. Un autre est la reconstruction médiatique du bipartisme qui revenait à choisir entre Copé ou Ayrault comme premier ministre. Autant de facteurs explicatifs que nous connaissions. La dramatisation de la présidentielle et la volonté de virer Sarkozy avaient fait reculer l'abstention. Nous n'avons pas anticipé le phénomène inverse pour les législatives.

    Mais si l'objectif est d'articuler autrement la rue et les institutions, les mouvements sociaux et populaires et les élus, le bilan est tout différent.

    Face à la poursuite des crises, face aux limites prévisibles des réponses apportées par la nouvelle majorité, s'ouvrent devant nous d'autres possibilités que de faire de la figuration dans une Assemblée nationale aux ordres.

    Malgré tout, et loin devant EE-LV qui doit 50% de son score aux candidatures laissées par le PS, le Front de Gauche s'affirme comme une force politique qui rassemble au-delà de son noyau dur d'électeurs. Les milliers de participants aux mobilisations de la campagne présidentielle, les acteurs des assemblées citoyennes n'ont pas disparu. Ceux d'entre eux qui ont jugé plus sûr, plus utile, de voter PS, n'ont pas renoncé pour autant à leurs exigences de changement. Le Front de Gauche doit s'ouvrir pour répondre à leurs demandes de participation citoyenne.

    Comme en Grèce, le 17 juin, il est des victoires qui donnent la majorité parlementaire mais ne répondent pas à la situation. Hollande dispose de tous les leviers de pouvoir : il a maintenant « l'entière responsabilité » de la politique menée. Le PS est désormais au pied du mur de l'argent. Entre les exigences du Capital et celles des mobilisations populaires, il devra choisir sous peine de décevoir celles et ceux qui croient au changement et même de se couper de son propre électorat.

    Pour refuser que la droite et les dirigeants de l’Union européenne nous imposent leur Pacte budgétaire, la campagne politique « Non au Pacte budgétaire, pas d’Europe sans citoyens ! » permet de démystifier la pseudo « dette » et d'exiger un référendum sur le Traité européen.

    Voici l'heure des exigences, des droits nouveaux, de la transformation des institutions (au programme des journées d'été 2012 de la FASE). Ce n'est pas la menace du vote des députés du Front de Gauche - dont deux de la FASE - qui mettra le PS en difficulté. Nos élus, avec le Front de Gauche tout entier, doivent redéfinir leur rôle de députés et leur lien avec les mobilisations populaires car ce sont elles qui compteront pour la suite.

  • RIO+20: Lire un document de référence de la FASE

    Pour une transition énergétique sociale et écologique » (Un plaidoyer en faveur d’une transition énergétique embrassant la cause humaine)

  • Conseil municpal de la ville de Gap: séance du 22 juin, questions orales

    Monsieur le maire,

     

    nous vous communiquons ci-après les questions orales de notre groupe pour la prochaine séance du conseil municipal.

    Cordialement.

     

    mairie_de_gap.jpgFrançoise Perroud et Jean-Claude Eyraud

    Groupe G.A.U.C.H.E.

     

     

    POMPAGE DES CHOULIERES

    Lors de la dernière séance du conseil municipal, notre groupe est intervenu au sujet du futur pompage des Choulières.

    Vous nous avez répondu à propos de la convention qui lie la ville à l'ASA du canal de Gap jusqu'en 2049, que celle-ci ne peut pas être remise en cause selon les juristes.

    Notre groupe souhaite être destinataire des éléments qui les ont conduits à avoir une position aussi tranchée ?

    PLAN LOCAL D’URBANISME (PLU)

     

    Le 9 mars dernier, lors de l’action de formation relative au Plan Local d’Urbanisme vous aviez annoncé le calendrier de mise en œuvre :

     - Conseil municipal du Vendredi 28 Septembre débat sur le PADD

     - Conseil municipal du Vendredi 14 Décembre délibération

    - Fin premier trimestre 2013 enquête publique

    - Conseil municipal juin 2013 délibération

    Pouvez-vous nous confirmer ce calendrier ?

    CONTAINERS ENTERRES 

    De nombreux habitants du centre ville se plaignent desnuisances sonores liées au vidage des containers enterrés.

     A ce jour ils nous indiquent avoir eu uniquement des réponses vagues de la mairie.

     Les problèmes sont non résolus  à ce jour et deviendront  encore plus aigus avec l'arrivée de l'été.

    Quelles dispositions envisagez-vous de prendre pour mettre fin à cette situation préjudiciable à la quiétude des riverains concernés ?

     

     

  • Appel collectif pour la ruralité

    Seize associations et acteurs du monde rural, pour la plupart membres du Groupe Monde Rural, ont lancé en appel pour la prise en compte dans le gouvernement des spécificités du monde rural. Ils demandent en particulier un rééquilibrage de l’action publique marqué par l’action du futur gouvernement et du parlement.

    Les signataires appellent à la création d’un ministère délégué à la Ruralité doté des moyens nécessaires. Cette mesure confirmerait le premier signe fourni par la création dans le gouvernement du ministère de l’Égalité des territoires.

    Pour un Ministère délégué à la ruralité

    Le premier gouvernement de Jean-Marc Ayrault compte un Ministère de l’égalité des territoires, dont le champ a été associé à celui du logement. Ce premier signe en direction des territoires doit être confirmé lors de l’installation du gouvernement après le second tour des élections législatives.

    En effet, si l’enjeu rural semble pris en considération au travers de ce ministère, il reste une étape à franchir pour que soient réellement prises en compte les spécificités des territoires ruraux et la nécessité d’apporter des réponses concrètes et rapides en matière de dotations, d’équipements, de services et d’allègement des normes.

    L’existence d’un Ministère délégué à la Ville, dont nous louons la pertinence, appelle la création d’un Ministère dédié à la Ruralité. Non pour des raisons de simple symétrie, mais parce que l’aménagement du territoire français doit être abordé à la fois de façon globale et complémentaire.

    Au-delà du symbole, l’Etat a décidé d’introduire une dimension "territoire", avec des Ministères pour la Ville et les Dom-Tom ; il se doit d’aller jusqu’au bout du raisonnement en intégrant de manière pleine et entière les 80 % du territoire national. L’omettre serait entériner et accroitre un sentiment d’abandon et d’oubli, déjà largement répandu parmi nos concitoyens. Or le monde rural a besoin d’un effort majeur de la Nation afin de compenser les difficultés accumulées au fil des ans alors que l’essentiel de l’énergie et des moyens s’est concentré au profit du développement des pôles fortement urbanisés et parfois saturés.

    Cette France attend un signe fort et la prise en compte de ses spécificités.

    Acteurs du monde rural, et, à ce titre, contributeurs du développement de notre pays :

    - Nous demandons que l’égalité entre les territoires marque l’action du futur Gouvernement et du Parlement par un rééquilibrage de l’action publique ;

    - Nous demandons la création d’un Ministère délégué à la ruralité doté des moyens nécessaires ;

    - Nous demandons qu’il soit fait confiance aux acteurs du monde rural pour assurer un développement économique, social et durable profitable aux habitants des 36 700 communes de France ;

    - Nous demandons à ce que toute action publique soit pensée, conçue et mise en oeuvre en adoptant des modalités d’application adaptées et des besoins spécifiques à la situation du monde rural dans sa diversité ;

    - Nous demandons à ce que l’Etat accroisse l’action publique vers le monde rural dans la perspective d’un développement équilibré de notre pays.

    Signataires :

    - ADF (Assemblée des Départements de France)

    - AMRF (Association des Maires Ruraux de France)

    - APCA (Assemblée Permanente des Chambres d’Agriculture)

    - APFP (Association pour la Promotion et la Fédération des Pays)

    - CNMCCA (Confédération Nationale de la Mutualité, de la Coopération et du Crédit Agricoles) *

    - Collectif Ville Campagne

    - Familles Rurales *

    - FNFR (conFédération Nationale des Foyers Ruraux)

    - Fédération nationale "Mon village, demain…"

    - Fédération des Parcs Naturels Régionaux de France

    - FNSAFER (Fédération Nationale des Sociétés d’Aménagement Foncier et d’Etablissement Rurales) *

    - FNSEA (Fédération Nationale des Syndicats d’Exploitants Agricoles)

    - JA (Jeunes Agriculteurs)

    - LEADER France

    - SNSM (Syndicat National des Secrétaires de Mairie

    - UNMFREO (Union Nationale des Maisons Familiales Rurales)

  • 22 juin - Opération « L’œil au volant, bien voir, bien vu »

     

    Parce que 90% des décisions dépendent de la vision et qu’il est indispensable d’avoir une bonne vue, le Comité Départemental des Hautes-Alpes de l’association Prévention Routière, association loi 1901 reconnue d’utilité publique, en partenariat avec les Opticiens Mutualistes, organise le 22 juin, de 9h à 16h30, à Gap, salle de la Mutualité, 7 passage Montjoie, une journée sur le thème « L’œil au volant, bien voir, bien vu ».

     Voir de loin … et de près, voir large, voir de nuit et en plein soleil mais également des informations sur le champ visuel, les « angles morts », la vision sélective, les effets de l’alcool sur la vue, toute la journée vous pourrez faire contrôler gratuitement votre vue par les Opticiens Mutualistes.

    Renseignements

    Prévention Routière 04 92 53 85 69 (preventionroutiere05@sfr.fr)

    Les Opticiens Mutualistes : 04 92 52 00 17