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ENSEMBLE 05 - Page 365

  • une pièce de théatre burlesque social montée avec des salariés saisonniers et des artistes professionnels

    Bonjour

    nous serons en représentation dans les alpes du sud la semaine prochaine pour une pièce de théatre burlesque social montée avec des salariés saisonniers et des artistes professionnels
     
    ·         le 3 juillet à Montbrun les Bains. à 21h à la place du Beffroi
    ·         le 4 juillet à Le Monetier Les Bains: à 21h (salle de spectacle du centre CCAS)
    ·         le 5 Juillet à Savines le lac. à 21h (salle de spectacle du centre CCAS)
     
    Nous nous sommes lancée dans une aventure humaine incroyable
    Nous avons commencé la semaine dernière à la jouer dans les centres de vacances de la CCAS et ce qui se passe est époustouflant
    "vous n'aurez personne….c'est un sujet trop sérieux pour des vacances….y'a un match de foot en même temps …. "   voilà quelques-uns des a priori régulièrement entendus
    Et pourtant…. 150 à 250 personnes à chaque fois (même les soirs de demi-finale). En 4 soirs nous avons réuni 550 personnes
    Une société qui fabrique des gens en trop, des gens qui n'ont pas de place, qui de surcroit sont accusés d'être responsables de leur situation;  le sujet intéresse, fait réagir, questionne. Comment en sommes nous arrivés là et pourquoi ? est-ce fatal ? sommes nous en trop ou en plus ?
    Le fait que des salariés saisonniers jouent dans la pièce n'est pas pour rien dans l'énergie et l'émotion que renvoi cette troupe
    De même que les talents conjugués de Richard, Muriel et Jean-René qui ont réussi ce pari fou de mettre le sujet en textes, en chansons et en scène
     
    c'est avec grand plaisir que, malgré cette invitation tardive, nous espérons vous compter parmi les spectateurs de cette aventure que nous inscrivons bien volontiers dans la préparation du 2ème forum social des saisonniers qui se tiendra à Aubagne les 30 novembre 1er et 2 décembre
    Cordialement
     Richard Dethyre 06 34 12 39 45
    Karine Delpas
    06 77 19 69 30
  • Hamon veut créer un nouveau statut pour les coopératives


    Par Marie Bellan
    Publié par : http://www.lesechos.fr
    Le : 02/07

    ************************

    En déplacement vendredi à Lille dans une entreprise d'insertion, le
    ministre de l'Economie sociale et solidaire a défendu le modèle
    économique des coopératives qu'il souhaite voir se développer pour
    privilégier les reprises d'activité par les salariés.

    Hamon veut créer un nouveau statut pour les coopératives

    C'est un secteur discret. Et pour cause. Bien que l'économie sociale et
    solidaire (ESS) regroupe plus de 10 % de l'emploi privé en France, ses
    acteurs sont d'une telle disparité qu'ils ont souvent du mal à parler
    d'une seule voix. Associations d'un côté, coopératives, mutuelles et
    fondations de l'autre se partagent inégalement le secteur : les
    premières forment le gros des troupes (77 % des emplois de l'ESS sont
    dans les associations), quant aux autres, elles détiennent le capital.
    Les temps sont peut-être en train de changer. Avec un ministre délégué,
    Benoît Hamon, rattaché pour la première fois au ministère de l'Economie,
    l'ESS s'affiche comme un secteur à part entière. « Ce n'est pas
    seulement une économie de la réparation, mais aussi un levier potentiel
    de croissance », aime à rappeler Benoît Hamon, lors de ses déplacements.
    Reprise d'entreprise modèle

    Vendredi, il se trouvait à Lille pour visiter une entreprise d'insertion
    du groupe Vitamine T, créée après la cessation du site par Thompson en
    2008. Un modèle de reprise d'entreprise par les salariés et à vocation
    sociale, que le ministre aimerait voir se dupliquer : « Il y a chaque
    année 200.000 emplois qui disparaissent faute de repreneurs alors que
    les entreprises concernées sont saines. Elles ne dégagent pas forcément
    une rentabilité à deux chiffres, mais elles sont viables », souligne-t-il.

    Pour tenter de préserver ces emplois, et dans la perspective de plans
    sociaux qui risquent de se multiplier dans les prochains mois, le
    cabinet du ministre réfléchit à la création d'un nouveau statut
    juridique pour les coopératives, entre l'entreprise classique et la
    SCOP, pour faciliter la reprise de l'activité par les salariés. Ces
    derniers ont rarement le capital suffisamment pour racheter leur
    entreprise. Et ils ne peuvent faire appel à des capitaux extérieurs qu'à
    un faible niveau, sous peine de perdre la majorité des parts. Pour
    l'heure, ce nouveau statut n'est qu'à l'état de projet mais il pourrait
    s'inscrire dans le projet de loi sur les licenciements abusifs préparé
    par le ministre du Travail et attendu pour la fin de l'année. Tout comme
    le droit préférentiel de reprise par les salariés évoqué par Benoît
    Hamon jeudi dernier lors de la visite du Groupe Chèque Déjeuner, une des
    plus belles réussites de SCOP en France.

    Au-delà de ces réformes législatives, le ministre de l'ESS a aussi fait
    part à Lille des nouveaux instruments qu'il compte obtenir pour le
    secteur. A commencer par les 150.000 emplois d'avenir promis par le
    président de la République et réservés au secteur non lucratif ou à
    lucrativité limitée. Tous ne seront pas fléchés sur l'ESS mais elle
    pourrait en hériter d'une large partie. Pour les obtenir, Benoît Hamon
    plaide pour une logique d'appel à projets, « de manière à s'assurer de
    la crédibilité des projets et donc de la pérennité des emplois associés ».
    500 millions de la BPI

    Enfin, le ministre espère obtenir une part importante des futurs crédits
    distribués par la Banque publique d'investissement (BPI). Une somme qui
    pourrait atteindre 500 millions d'euros. Mais attention, « si nous avons
    les 500 millions d'euros de la BPI, il faudra s'en servir beaucoup mieux
    que les 100 millions que nous avons obtenus du grand emprunt et qui ont
    été une vraie usine à gaz », prévient Claude Alphandéry, principal
    fondateur de l'économie sociale et solidaire et ancien directeur général
    de France Active.

    Il s'agit de revendications qui pourront être portées à la conférence
    sociale de la semaine prochaine par les deux principaux syndicats
    d'employeurs de l'ESS, l'Usgeres et le Syneas, conviés pour la première
    fois à participer à ce type de consultation.

    ENVOYEE SPECIALE À LILLE
    MARIE BELLAN

  • Pour la première fois en dix ans, l'emploi du secteur stagne



    Par Marie Bellan
    Publié par : http://www.lesechos.fr/
    Le :  02/07

    *************
     
    Les associations, qui avaient tiré vers le haut le nombre d'emplois dans
    le secteur les années précédentes, ont connu un premier recul en 2011,
    qui devrait s'accentuer encore en 2012.

    L'année 2011 aura été celle du coup d'arrêt de la croissance de l'emploi
    dans l'économie sociale et solidaire (ESS). Le secteur, qui regroupe
    quatre types d'acteurs (associations, mutuelles, fondations et
    coopératives) a pourtant connu une belle décennie : + 23 % d'emplois en
    plus sur dix ans contre + 7 % dans le secteur privé lucratif, selon les
    chiffres du ministère de l'Economie sociale et solidaire. En 2010,
    encore, la progression de l'emploi dans l'ESS était de 2 % (alors que le
    secteur privé était en repli de 0,7 %), mais tout juste de 0,1 % en
    2011, soit un total de 2,3 millions de salariés.

    « L'année 2010 a été tirée par le haut par les associations, qui
    représente le gros des bataillons du secteur [83 % des établissements,
    77 % des emplois, NDLR], alors qu'en 2011 elles ont perdu des emplois et
    que le premier semestre 2012 n'est guère plus encourageant », explique
    Jacques Malet, président de Recherche & Solidarités, qui publie
    aujourd'hui les chiffres de l'année 2011 sur l'emploi, dont « Les Echos
    » ont pu prendre connaissance. 2011 aura ainsi été plus favorable pour
    l'ensemble du secteur privé que pour l'économie sociale. Ce décalage
    entre l'ESS et le privé lucratif est classique en cas de crise
    économique. Le secteur privé a été touché par la crise dès 2008 et a dû
    licencier dès l'année suivante. Au contraire, les associations ont pu
    maintenir leur niveau d'emploi dans un premier temps grâce aux emplois
    aidés de l'Etat.

    Pour Jacques Malet, c'est aussi une différence de gestion qui explique
    cet effet retard : « Dans les associations, on ne licencie qu'en dernier
    recours, d'abord par éthique, mais aussi par nécessité, car quand vous
    n'avez qu'un ou deux salariés, les licencier signifie que vous arrêtez
    votre activité. » Près de 54 % des établissements associatifs employeurs
    sont des structures comportant moins de 3 salariés, avec un traitement
    moyen annuel de 15.570 euros, du fait de nombreux temps partiels. Cette
    mauvaise année 2011 risque d'avoir des conséquences négatives pour les
    plus petites structures. Recherche & Solidarités évalue à 15 % (soit
    150.000), le nombre d'associations qui sont en réelle détresse cette année.

    C'est finalement aux coopératives et aux fondations que l'ESS doit la
    stabilité de ses emplois. Les premières ont gagné plus de 1.600 emplois
    (+ 0,5 %) et les secondes 3.000 (+ 4,4 %).

    M. B., Les Echos

    ***************

    Chiffres clefs

    Le secteur de l'économie sociale et solidaire regroupe les associations,
    les mutuelles, les fondations et les coopératives. Il représente :

    200.000 établissements
    2,35 millions de salariés
    51,6 milliards d'euros de masse salariale distribués, dont 14 % par le
    régime agricole.
    12,4 % : la part qu'occupe l'emploi de l'économie sociale et solidaire
    au sein de l'emploi privé.

  • Vers une ratification « rapide » du Pacte budgétaire par la France: François Hollande renie sa parole, les électeurs doivent être consultés

    Á l'issue du sommet européen des 28 et 29 juin, le président de la République vient d'annoncer qu'il va demander au Parlement une ratification « rapide » du Pacte budgétaire. Il renie ainsi l'une de ses principales promesses électorales, celle de renégocier ce traité. Les décisions du sommet européen ne comportent en effet aucune mesure de nature à stopper la plongée aujourd'hui engagée de la zone euro dans un gouffre économique, social et démocratique. La ratification du Pacte budgétaire et les politiques d'hyperaustérité qu'il commande vont au contraire accélérer cette plongée. Pour Attac, la seule manière d'éviter ce désastre est que les citoyens s'emparent du débat et exigent d'être consultés par un référendum.  

     

    Durant la campagne électorale, François Hollande avait affirmé de façon répétée que la France ne ratifierait pas le Pacte budgétaire sans l'avoir renégocié de façon substantielle. Il avait précisé lui-même les trois points clés de cette renégociation: la possibilité pour la Banque centrale européenne de financer directement les États, la mise en place d'euro-obligations pour que les pays de la zone euro puissent emprunter solidairement, et des mesures de relance de la croissance en Europe. Sur ces trois points, et malgré l'enthousiasme habituel, après chaque « sommet de la dernière chance », des éditorialistes et des marchés financiers devant  « des mesures enfin courageuses et décisives »,  l'échec est total:

    non seulement la BCE ne financera pas directement les États, mais elle n'aura plus besoin, après le sommet du 28-29 juin, d'acheter des obligations des pays attaqués par les marchés financiers, comme elle avait du le faire à son corps défendant – en 2011. Désormais, c'est le Fonds européen de stabilité financière (puis le Mécanisme européen de stabilité qui va lui succéder) qui interviendra pour réduire la pression sur les États attaqués. Même le FESF (puis le MES) ne pourront pas être financés directement par la BCE : ils devront se financer eux-mêmes sur les marchés. En outre les pays recourant à l'aide du FESF-MES – comme l'Espagne et l'Italie très prochainement - devront signer un mémorandum les soumettant à la Troïka (Commission, BCE, FMI) ;
    la perspective des euro-obligations est remise aux calendes grecques, et même pas évoquée dans les conclusions du sommet ;
    quant au « pacte pour la croissance » de 120 milliards d'euros, c'est une opération de communication politique sans grande signification économique. 60 milliards proviennent de fonds structurels « redéployés »: des sommes déjà votées et programmées pour 2012-2013. C'est comme remettre un cadeau dans son emballage pour l'offrir à nouveau... L'autre moitié sont des prêts hypothétiques de la Banque européenne d'investissement pour des « grands projets » d'investissements privés dont on ne connaît encore rien.  

     

    Ce sommet européen marque une étape supplémentaire dans la décomposition des solidarités et de la démocratie en Europe. Même si les trois promesses de François Hollande étaient pour nous très insuffisantes pour remédier à la crise, leur abandon signifie un renoncement à tout espoir d'enrayer la catastrophe qui s'annonce. En France et en Europe, il appartient aux mouvements sociaux et citoyens de s'opposer à cette démission des dirigeants européens. La pétition initiée par  Attac et La Fondation Copernic peut être un outil en ce sens (http://www.france.attac.org/lettre-ouverte-francois-hollande-pour-un-referendum-sur-le-pacte-budgetaire).


    Attac France,

    Paris, le 30 juin 2012



  • # Echos des oiseaux - les infos de la Cie Le pas de l'oiseau - www.lepasdeloiseau.org

    "L'héritage" au Festival Off d'Avignon

     
          du 7 au 28 juillet à 12h45- Théâtre de la Bourse du Travail CGT- Avignon
    Informations/réservations 06 87 34 82 87
     
     
    Mise en bouche  les vend. 29 et sam. 30 juin à 21h - au Café du Peuple - Veynes (05)
                                                                                                                                Informations/réservations 04 92 43 37 27
         
    Au Villard, depuis la mort du vieil agriculteur Joseph Barbayer, tout le monde est en effervescence, à commencer par le conseil municipal. Il y a de quoi : Joseph a légué tout son patrimoine à la commune, à la  condition d'y instaurer le communisme.
    C'est l'histoire d'un village, comme il en existe des milliers, avec sa mairie, sa chorale, son café du commerce.
    C'est l'histoire d'Émilie et de Martin, qui vont rompre leurs solitudes, réapprendre à rêver, à aimer...
    C'est l'histoire joyeuse d'un mort qui donne de la vie, d'un conteur qui cherche un héritage, d'une table de conseil municipal qui n'en croit pas ses oreilles …

    L'héritage, conte humain plus que militant, repose à  sa manière la question des chemins d'émancipation.
     Peux-on transformer la réalité ? Comment réinventer le vivre ensemble ? Quelle place pour la transmission et l'engagement dans nos vies ?


    Plus d'infos
    Cie Le pas de l'oiseau
    33 rue Jean Jaurès - 05400 Veynes
    Contact  : 09 63 55 78 80