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ENSEMBLE 05 - Page 293

  • Communiqué des organisations syndicales CGT, FO, FSU, Solidaires

    Les organisations syndicales CGT, FO, FSU, Solidaires se sont réunies aujourd’hui sur les questions des retraites, de l’emploi, des salaires, de l’avenir des services publics. Après la Conférence sociale et les concertations de l’été, le Gouvernement attend le mois de septembre pour donner les grandes mesures qu’il compte prendre.

    Ses premières déclarations inquiètent les salariés, les retraités et les demandeurs d’emploi d’autant que le calendrier imposé est très resserré. Les organisations syndicales ont déjà largement fait part de leur analyse sur le rapport Moreau et des mesures qu’elles ne sauraient accepter : tout allongement de la durée de cotisation, l’opposition public/privé, la sous-indexation des pensions et des salaires portés aux comptes. Pérenniser le système solidaire de retraite par répartition nécessite de réparer les injustices dues aux précédentes réformes. Il faut sortir des logiques qui ont diminué le niveau des pensions et créé des inégalités notamment entre les femmes et les hommes.

     

    L’allongement de la durée de cotisation, déjà engagé, fixe des conditions inaccessibles aux plus jeunes dont la durée d’étude, de formation, de recherche d’emploi est allongée par rapport aux générations antérieures.

    Le financement des retraites nécessite de construire des alternatives par l’apport de ressources nouvelles, tout particulièrement en améliorant le pouvoir d’achat des salariés et en créant des emplois. Il est urgent d’augmenter l’ensemble des salaires, du privé comme du public, ce qui impose d’en finir avec le gel du point d’indice et de revaloriser réellement le SMIC.

    Il est nécessaire de redonner confiance aux salariés, particulièrement aux jeunes générations dans le système de retraite solidaire.

    Pour changer de cap et faire face à la situation, il faut rompre avec les politiques d’austérité.

    Les organisations syndicales CGT, FO, FSU, Solidaires appellent à une journée nationale d’action interprofessionnelle avec grèves et manifestations le 10 septembre 2013 pour ne pas laisser les propositions du MEDEF faire la loi et pour imposer d’autres choix au gouvernement.

    Montreuil, le 8 juillet 2013

     

     

  • Pour Thierry Foucaud "Des sacrifices toujours plus injustes et insupportables"

     Intervention de Thierry Foucaud, groupe CRC lors du débat d’orientation des finances publiques 

    Monsieur le président, messieurs les ministres, mes chers collègues, réduire la dépense publique par tous les moyens parce qu’il faut réduire les déficits et la dette, voilà le leitmotiv ! Même si cela a quelque peu l’apparence de la rengaine, voyons ce qu’une telle perspective pourrait donner pour 2014, s’agissant de l’État comme de la sécurité sociale.

    Dès lors que l’on a approuvé le traité budgétaire européen, on doit être prêt, en 2014, à soutenir une énième réforme des retraites qui va allonger la durée de cotisation, repousser l’âge de départ et mettre en cause le pouvoir d’achat des retraités. Tant pis pour les jeunes diplômés qui attendent d’occuper les emplois auxquels les « seniors » seront contraints de s’accrocher !

    Ajoutons la hausse des droits sur le tabac, du forfait hospitalier, quelques déremboursements de plus, et voilà pour la Sécu !

    Pour l’État, relevons, outre la baisse des crédits de l’écologie, les 2,5 milliards d’euros pris sur les concours aux collectivités locales, une mesure antiéconomique et anticroissance par excellence, le gel du point d’indice des fonctionnaires, une fois de plus en attendant de refaire le coup en 2015, le gel du barème de l’impôt sur le revenu et la suppression de plusieurs milliers d’emplois publics.

    Une fois encore, avec 2 634 suppressions de postes, c’est Bercy qui, si j’ose dire, montre l’exemple dans les coupes claires imposées au service public, comme c’est le cas depuis vingt ans. Allez donc lutter contre la fraude fiscale, à petite comme à grande échelles, avec des services fiscaux de plus en plus dépourvus d’agents en activité !

    Pour faire « fiscalité écologique », on ajoutera 2 centimes au prix du gazole, ce qui aura l’avantage de faire tomber 15 à 20 centimes de plus par plein en TVA. LIRE LA SUITE

  • La gauche sans la culture n’est pas la gauche

    Alain Hayot, délégué national à la culture du PCF

    L’écologie n’est pas la seule victime de l’austérité. A la veille des festivals de l’été, les mauvaises nouvelles s’accumulent dans le champ culturel. Ils sont loin les engagements du candidat Hollande, de «  sanctuariser » le budget.

    - L’année 2014 verra une nouvelle baisse du budget du ministère de la culture (-2,8% après -4,3 % en 2013).

    - Le mot culture a disparu de l’acte 3 de la décentralisation et si la compétence générale est maintenue pour les collectivités, la baisse drastique de leurs dotations va se traduire par un repli sur leurs compétences légales et obligatoires dont la culture ne fait pas partie.

    - Pour financer les quelques mesures en faveur de l’éducation artistique, renvoyées pour l’essentiel au périscolaire et donc aux collectivités, le ministère enjoint les Drac à prendre sur leurs budgets récurrents déjà fortement amputés.

    - Le projet de loi d’orientation en faveur de la création manque cruellement d’ambition.

    La politique culturelle du gouvernement se résume à obéir à M. Barroso et à la Commission européenne en présentant un déficit budgétaire inférieur à 3% ! Le prix à payer dans le champ culturel sera, comme partout, très lourd : la mort de centaines de structures culturelles, la mise au chômage de milliers d’artistes, la mise au rencart d’un nombre incommensurable de projets culturels au service de la vie sociale, à l’école, au travail, en ville.

    La poursuite, par ce gouvernement du démantèlement sarkozitste de notre service public de la culture, n’est pas seulement une faute politique contre l’art et les artistes, c’est une insulte faite à l’avenir même de notre peuple et de sa jeunesse. Par définition la gauche ne peut construire une politique émancipatrice sans une ambition culturelle. La gauche sans la culture n’est pas la gauche !

    Paris, le 4 juillet 2014.

  • C'est l'été : le numéro 12 est sorti !

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    La liste des lieux de dépôt est ici : où trouver Alp'ternatives ? (elle est régulièrement mise à jour).
     
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  • La vérité sur le prix de l'eau à GAP

    !cid_006101ccc9f6$48840090$0a01a8c0@guiol43398db73.gifLe maire de Gap a annoncé aujourd'hui une baisse de 40% du prix de l'eau potable à compter du 1 juillet 2013.
    Il a fait un petit oubli que je tenais à relever.
    En effet les gapençaises et gapençais ont payé sur le prix de l'eau jusqu'au 30 juin 2013 une redevance d'occupation du domaine publique ILLEGALE  de plus de 800 000 € par an  (811 411 € en 2010).
    Cet impôt indirect représentait 24 % du prix de l'eau.
    La municipalité s'est donc mis en conformité avec la loi du 30 décembre 2006 et le décret d'application du 30 décembre 2009.
    La redevance contractuelle dans le nouveau contrat de délégation avec VEOLIA sera de 34 000 € annuel et représentera 1% du prix de l'eau.
    Enfin le maire oublie de mentionner que le prix de l'eau à GAP a augmenté de 19% de 2005 à 2010 en application de l'indice de révision des prix.
     
    Gap le 3 juillet.
     
     
    Jean-Claude EYRAUD