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ENSEMBLE 05 - Page 289

  • SYRIE: Rassemblement à GAP devant la préfecture à 18h le vendredi 30 Août

     

    logo.jpgSyrie : Stop à l’escalade dans la barbarie

    Non à l'intervention armée en Syrie, non à la participation de la France
    Solidarité avec les forces de paix, de justice et de démocratie en Syrie

     

    L’escalade proposée par le Président Hollande n’est pas la bonne issue.

    Le Mouvement de la Paix condamne fermement l’utilisation d’armes chimiques. Par leurs luttes, les peuples ont gagné la Convention sur l'interdiction des armes chimiques, signée le 13 janvier 1993, qui interdit la mise au point, la fabrication, le stockage et l'usage des armes chimiques.

    Avant même les conclusions de la mission de l’ONU, seule habilitée à mener une telle enquête sur l’utilisation des armes chimiques, la France, les USA etleurs alliés membres de l’OTAN, déclarent avoir des certitudes. Si preuves il y a, ils ont la responsabilité de les transmettre à l’ONU. Envisager une intervention militaire en dehors des Nations Unies, malgré le risque conséquent d’un embrasement de toute la région, consiste à se poser en « juges et gendarmes du monde », à alimenter le cercle infernal des logiques de guerre et de violence en négligeant l’intérêt des peuples.

    Il y a deux ans, un soulèvement citoyen pacifiste exigeait plus de démocratie et de progrès social en Syrie. Le régime syrien de Bachar El Assad a répondu par une répression féroce refusant toute possibilité de dialogue et provoquant l’escalade d’une guerre civile dans laquelle se sont engouffrées des puissances et des forces politiques régionales (Iran, Turquie, Arabie Saoudite, Qatar, Hezbollah…) et permettant aux militants les plus radicaux rescapés des interventions militaires en Irak, Afghanistan, Libye, Mali de se mettre au service des uns ou des autres.

    Le bilan est effroyable pour le peuple syrien : plus de 100 000 morts, 4 millions de déplacés qui ont tout perdu, 1 500 000 exilés, et un pays dévasté. Aujourd’hui cette crise syrienne est devenue une crise géopolitique où chacun défend ses intérêts dans la région. Prétextant un blocage au Conseil de sécurité de l’ONU de la part de la Chine et de la Russie, les puissances occidentales membres de l’OTAN n’ont pris aucune initiative pour résoudre politiquement ce conflit. Ainsi le plan incarné par Kofi Annan en a fait les frais. La structuration de la société syrienne rendait nécessaire un processus long de concertations, rendu possible par la présence d’observateurs en nombre, permettant d’assurer une évolution vers plus de démocratie. Dans ce contexte, l’utilisation de forces de paix non violentes sous l’égide de l’ONU, aurait pu le permettre. Au lieu de cela, les antagonismes ont été entretenus, voire même alimentés, et les horreurs de la guerre civile ont affaibli les possibles recours. C’est ainsi que la perspective odieuse d’une intervention armée, en contradiction totale avec l’intérêt des peuples, peut aujourd’hui nous être présentée comme indispensable. L’indispensable pour la population est de vivre en sécurité, de se nourrir, de s’instruire, d’être soigné dans de bonnes conditions et de pouvoir s’exprimer en toute liberté. Or tout cela, la guerre l’interdit. Loin d’être la solution, elle ne bénéficierait qu’aux marchands d’armes.

    Le Mouvement de la Paix dénonce catégoriquement l’argument, relayé à l’unisson par les médias, d’une guerre indispensable. En Syrie comme ailleurs, ce qui est nécessaire c’est la Paix comme socle d’une société humaine se conformant aux engagements pris en 1998 par la communauté internationale dans le cadre de l’adoption de la culture de paix et de la non-violence.

    Le Mouvement de la Paix demande au gouvernement français de renoncer à l’emploi des forces armées, de faire respecter le droit international et de prendre toutes les initiatives politiques possibles pour obtenir un cessez-le-feu. Le Mouvement de la Paix demande la reprise du plan de Kofi Annan avec des moyens humains renforcés pour parvenir à une transition démocratique en Syrie et permettre une stabilisation de la région.

    Il appelle les citoyens, les ONG de notre pays à se rassembler et à développer toutes les actions collectives marquant le refus d’une intervention militaire. Les premiers rassemblements sont prévus le jeudi 29 août à Paris, Toulouse et Marseille.

     

    Le Mouvement de la Paix

    Saint-Ouen, le 28 août 2013

     

  • Assemblée générale de l'association "Pour une Alternative Citoyenne à Gauche"

    1916454872.JPGElle se tiendra le vendredi 6 septembre à 18h30 salle "la mutualité", immeuble le Saint Denis, impasse Montjoie à GAP.

    Présence de tous indispensable !

    Ordre du jour : les élections municipales et européennes – Bilan de la journée de travail du 23 août à Grenoble – Le dossier des retraites.

  • Jean-Luc Touly, l'insubmersible - Mediapart

    eau_1.jpgA LIRE EN CLIQUANT SUR LE LIEN:
     

  • CNLE : « Urgence à agir »

     

    La pauvreté augmente et affecte davantage les enfants

    lundi 19 août 2013 , par Alessandro Vitagliano

    Le Conseil national des politiques de lutte contre la pauvreté et l’exclusion sociale (CNLE) estime qu’il y a "urgence à agir" pour les quelque trois millions d’enfants pauvres, dans un avis sur leur "situation alarmante" publié lundi 8 juillet.

    "La pauvreté augmente en France depuis 2008 et sa progression affecte davantage les enfants", souligne le CNLE, composé de représentants des ministères, élus, organismes et associations, syndicats et personnalités qualifiées.

    En France métropolitaine, 2,665 millions d’enfants (19,6% de la population des moins de 18 ans, soit un enfant sur cinq), vivaient dans une famille pauvre en 2010. Et "on peut craindre que le nombre d’enfants pauvres en France ne soit aujourd’hui plus proche de trois millions", ajoute-t-il.

    "De nombreuses études montrent qu’un enfant qui débute sa vie dans des conditions de pauvreté a de très grands risques d’être en échec scolaire, puis d’être mis à l’écart du marché du travail", souligne le CNLE. Ainsi, les enfants pauvres d’aujourd’hui seront pour une large part, si rien n’est fait, les exclus de demain".

    Pour le Conseil, "une réforme approfondie des politiques familiales et sociales reste à entreprendre", même si les mesures du plan pluriannuel contre la pauvreté prises en janvier représentent "des avancées concrètes", "confortées" par les annonces du 3 juin concernant la réforme des politiques familiales.

    Le Conseil "interpelle le gouvernement et le Parlement sur les mesures à prendre dans la prochaine loi de finances et de financement de la sécurité sociale pour 2014", souhaitant notamment que ses propositions visant à rendre les aides "plus cohérentes et coordonnées" soient prises en compte.