Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

ENSEMBLE 05 - Page 193

  • L’état social de la France se dégrade profondément

    L’Insee publie ce matin la nouvelle édition de son Portrait social de la France – une volumineuse étude de presque 300 pages qui trace, chaque année, les grandes lignes de l’état social du pays. Sans surprise, le bilan n’est pas réjouissant, avec une aggravation de la pauvreté partout visible.
    En cause, bien sûr, le chômage, qui ne cesse de croître. En particulier, le chômage de longue durée : en 2013, 40 % des chômeurs étaient des chômeurs de longue durée. De 2008 à 2013, le nombre de chômeurs de longue durée a crû de 400 000. L’Insee note que les taux d’augmentation sont plus élevés chez les ouvriers, employés, jeunes sans diplômes, habitants des zones urbaines sensibles. A contrario, c’est dans les communes rurales et les petites agglomérations que le risque de chômage de longue durée est le moindre – il est de 2,8 % dans les communes rurales contre 10,5 %, par exemple, dans les ZUS.
    L’étude confirme également une grande tendance qui se dessine depuis quelques années : les « couronnes » sont aujourd’hui presque systématiquement plus riches que les pôles, étant entendu que « le pôle regroupe les communes qui concentrent l’emploi et la couronne est constituée des communes (hors du pôle) où résident des personnes qui travaillent dans le pôle ». Les écarts de revenus se sont creusés, de 2007 à 2011, entre les deux, et « le revenu médian des couronnes est en moyenne supérieur d’environ 900 € à celui des pôles. »
    L’Insee décrit une situation qui se dégrade dramatiquement pour les plus pauvres. De 2008 à 2012, le nombre d’allocataires du RSA a augmenté de 25 %, et, au sein de ces allocataires, la situation s’aggrave : deux tiers des bénéficiaires du RSA sont en situation de grande pauvreté. Certains chiffres sont particulièrement affligeants : par exemple, 26 % des allocataires du RSA disent aujourd’hui se priver « beaucoup » sur l’alimentation, tandis que 18 % jugent leur état de santé « très mauvais ».
    Autre zoom effectué dans l’étude : le mal-logement. Là encore, le constat est amer : le nombre de sans-domicile-fixe a augmenté de 44 % en dix ans, avec aujourd’hui une population qui atteint 112 000 personnes dont 31 000 enfants. Et encore, de l’aveu même de l’Insee, ce chiffre est sous-estimé, puisqu'il ne prend en compte que les personnes qui fréquentent les centres d’urgence, les lieux d’hébergement ou de restauration sociale. Un quart de ces SDF a un emploi, ce qui en dit long sur la crise du logement dans le pays.
    Dernière victime en date de la crise : la culture. L’Insee rapporte que le budget consacré à la culture par les Français est « au plus bas depuis 1985 ». Il ne cesse de se dégrader, année après année, depuis l’éclatement de la crise de 2008, l’augmentation de la pauvreté amenant les salariés à restreindre un poste de dépense jugé moins vital que d’autres.

    Télécharger le Portrait social de la France.

  • Le salariat saisonnier

    A trois jours de l'ouverture du 3ème forum social des saisonniers qui se tient à Chambéry dans le cadre du Festival International des métiers de la montagne quelques éléments repères sur les spécificités du salariat saisonnier
     
    Qu’est ce que l’on pourrait appeler le temps productif pour un saisonnier ? Compris dans le sens d’une nécessaire évaluation des conséquences d’une intermittence non choisie.
    Que pourrait-on intégrer comme éléments à évaluer ?
    -Les transports (jusqu'au site)
    -La recherche d’un hébergement sur site
    -les démarches à pôle emploi(plusieurs fois par an)
    -La recherche (souvent aléatoire)d’autres employeurs
    -Pour 15% d’entre eux, la contrainte du recours au  travail non déclaré(source enquête JOC)
    -Pour 25% d’entre eux, les heures supplémentaires effectuées non payées(idem)
    -La relance chaque année de son (ses) employeurs saisonniers du fait de l’absence d’une clause de reconduction
    -L’impossibilité d’effectuer un emprunt(CDD)
    -L’impossibilité d’avoir des garanties(pas CDI) pour louer un appartement
    -La lecture, la formation, les démarches pour se maintenir informé de l’évolution des sujets culturels de la région où l’on retournera(par exemple)
    -les WE sans retour en famille ou auprès de ses amis
    -L’éloignement pendant plusieurs mois de sa famille
    - Le report à plus tard de ce que l’on ne peut régler sur le site pour les longs contrats
    -Le report à plus tard des soins (dentaire, suivi médical)
    -La conséquence de travailler dans des lieux festifs et touristique sur les addictions(plusieurs enquêtes)
    -l’obligation de payer un loyer toute l’année d’un appartement qu’on occupe que qq mois.

    sur notre blog le programme du forum

    Bien à vous Richard Dethyre coordinateur 06 34 12 39 45

    http://forumsocialsaisonniers.blogspot.fr/
    http://www.leszentrop.fr


  • 2014 le meilleur millésime !

    Les dividendes des 1.200 plus grandes entreprises mondiales devraient augmenter de 12,6% cette année, pour atteindre 1.190 milliards de dollars. C'est 133 milliards de dollars de plus que l’année précédente. Cela fera de 2014 le meilleur millésime en la matière depuis 2011. Mais, à en croire la société de gestion britannique Henderson, qui gère une centaine de milliards d’euros d’actifs, 2015 devrait être encore meilleur. Les dividendes versés devraient en effet atteindre 1240 milliards (+4,2%). De quoi relancer le débat sur la trop forte rémunération des actionnaires…
    Rien que sur le troisième trimestre de cette année, le montant total des dividendes versés à atteint 288 milliards de dollars, en hausse de 3,8% par rapport au troisième trimestre 2013. Cela porte à 60% la hausse des dividendes mondiaux depuis la fin 2009. C'est bien sur l'effet du redressement des comptes des entreprises après le choc de la crise des subprimes, en 2007-2008, qui avait fait plonger l'activité économique sur toute la planète et réduit significativement les profits des entreprises. Depuis, les grands groupes ont fait le ménage, et l'économie mondiale est repartie.
    Bah tient...

    Richard Dethyre

  • 78 % des français considèrent que la société française est inégalitaire

    Selon un sondage Sofres, 78 % des français considèrent que la société française est inégalitaire et près d’un tiers vont même jusqu’à la trouver très inégalitaire (30%).

    Ce constat est particulièrement partagé par les Français possédant un diplôme inférieur au baccalauréat (82%, +4 points).

    Près de 8 Français sur 10 (79%) jugent qu’il est difficile pour chaque individu de trouver la place qu’il mérite et de réaliser ce qu’il souhaite dans la vie.

    Les inégalités jugées les plus graves concernent avant tout l’accès à l’emploi, aux soins et au logement puisque respectivement 65%, 58% et 56% des personnes interrogées les considèrent comme graves. Si celles-ci préoccupent les Français c’est aussi parce qu’elles sont vécues au quotidien. Ainsi les inégalités d’accès à l’emploi et au logement dans un premier temps puis aux soins s’imposent comme les inégalités les plus répandues pour respectivement 67%, 60% et 49% des Français.

    Massivement confrontés au chômage et à la crise du logement, les 18-24 ans jugent encore plus durement les inégalités d’accès à l’emploi et au logement puisqu’ils sont respectivement 73% et 59% à les considérer comme graves.

    Dans ce contexte, une large majorité de Français (60%) considère qu’il faut lutter au maximum contre les inégalités entre tous les individus. C’est particulièrement le cas des personnes possédant un diplôme inférieur au baccalauréat (68%). A cet égard, plus de 6 Français sur 10 (65%) considèrent qu’aujourd’hui il est important de prendre en compte les spécificités de chaque individu pour l’aider en fonction de ces spécificités.

     

    - En savoir plus

  • Villes de GAP: mise en place des nouveaux rhytmes scolaires

    27364_100001115076350_6844_n.jpgC'est avec beaucoup de retard que les activités périscolaires se mettent progressivement en place dans les écoles gapençaises.
    Nous n'avons pas de retour de tous les conseils d'écoles qui se sont tenus la semaine dernière.
    Les activités périscolaires concernent les classes élémentaires et maternelles.
    Pour les classes maternelles, ce sont les ATSEM qui encadrent les élèves. La question du temps de préparation des animations reste posée. En effet ce personnel travaille en journée continue au contact des élèves.
    Beaucoup de questions sont en suspend:
    - l'information des parents sur le contenu des activités,
    - l'intervention des animateurs sportifs et culturel de la mairie sur le temps scolaire,
    - l'adéquation des projets d'activités périscolaires avec les projets d'écoles,
    et l'engagement de la ville dans l'élaboration d'un projet éducatif territorial.
     
    Gap le 16 novembre 2014
     
     
    Jean-Claude EYRAUD
    Conseiller municipal et membre de la commission éducation
    Groupe "Tous Capables"