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ENSEMBLE 05 - Page 162

  • Sarkozy l'a rêvée, Hollande l'a faite !

    vignette_clr_ensemblemagesfdg__0.pngLe projet de loi sur le renseignement est discuté en ce moment à l'Assemblée Nationale et sera votée le 5 mai. Elle est voulue par Manuel Vals et portée par Jean-Jacques Urvoas. De plus en plus de voix s'élèvent contre cette loi liberticide qui donnerait des moyens, sans commune mesure, à un éventuel gouvernement de droite, voire d'extrême-droite. En gros, Sarkozy l'a rêvée, Hollande l'a faite !

    De quoi s'agit-il ? De donner des moyens considérables aux services de renseignements.

    Il s'agit d'abord de mettre en place des outils pour surveiller le Net : des boites noires examineront et aspireront indistinctement tout ce qui se passe sur le Net ; c'est un dispositif de surveillance généralisée, une collecte de toutes nos données personnelles.

    Par exemple, si un citoyen habite le quartier d'un suspect ou connaît l'ami d'un ami du même suspect, il peut être mis sur écoute et voir son internet surveillé.

    Une commission de contrôle est créée qui est sensée protéger le citoyen, mais celui-ci ne peut que difficilement la saisir; l'avis de cette commission n'est que consultatif, si elle ne se prononce pas dans les 3 jours, elle est considérée comme ayant donné son accord.

    La Commission Nationale Consultative des Droits de l'Homme (CNCDH) vient de rendre à l'unanimité un avis circonstancié. Elle souligne que ce texte a été préparé dans la précipitation et qu'il relève de l'opportunisme politique. Il est en violation flagrante avec l'article 8 de la Convention européenne des droits de l'homme énonçant "le droit au respect de la vie privée et familiale". La CNCDH dénonce le fait que des mesures répressives qui devraient bénéficier de garanties judiciaires vont passer dans le champ de la police administrative par le biais de la nouvelle commission. Cela porte atteinte à la séparation des pouvoirs.

    La Commission Nationale de l'Informatique et des Libertés et le Conseil National du Numérique ont également fait part de leurs réserves.

    Une pétition qui demande le retrait de ce projet de loi a déjà récolté 110 000 signatures : c'est insuffisant : nous devons continuer à la faire circuler.

    Elle est sur change.org : il faut arriver à 150 000 signatures au minimum.

    700 acteurs du numérique ont également signé un appel "ni pigeon, ni espion !"

    "L'avènement de cette loi signifiera qu'en France, désormais de façon légale, l’État de police l'emportera sur l’État de droit. Que le pouvoir en place pourra faire surveiller des citoyens et leurs entourages sans restrictions solides, sans contrôles indépendants, sans autorisations judiciaires. Que le soupçon remplacera la preuve. Que les opinions deviendront des délits. Que des fréquentations s’avéreront coupables. Que des curiosités se révéleront dangereuses. Que des différences ou des dissidences à l'égard des pensées dominantes ou des politiques officielles seront potentiellement criminelles." Edwy Plenel de Médiapart

    Pour désarmer les récalcitrants Hollande a soumis le projet de loi au Conseil Constitutionnel : ne nous laissons pas impressionner, continuons à signer et écrivons à nos députés pour protester !

    Ensemble 05

  • Ecouter Jean-Claude Eyraud sur D!CI TV

     

     

    http://www.dici.fr/actu/2015/04/27/hautes-alpes-jean-claude-eyraud-denonce-le-recours-depose-par-guy-blanc-petit-bras-sur-gap-centre-589015

  • OUI à la PRATIQUE du SKI de FOND POUR TOUS !

    hautes-alpesAvant même que les collectivités qui possèdent un site nordique dédié au ski de fond délibèrent, le site internet « Nordic dans les Alpes du sud » annonce les tarifs pour la saison prochaine (2015/2016).

    La redevance annuelle passerait à 149 €, soit une augmentation de 58 % par rapport à la saison 2014/2015. La redevance/journée, qui était de 6 à 8 €, parviendrait à la somme de 13 à 15 € !

    Jusqu’à présent, la majorité des sites appliquait, tous les ans, une légère hausse de tarifs.

    Le tarif moyen de la redevance ski de fond, par massif, était de 6 € dans les Vosges, 8,5 € dans les Pyrénées, 7 € dans le massif central, 7,20 € dans les Alpes du nord et 7,10 € dans les Alpes du sud.

    Par rapport à la saison passée, le chiffre d’affaires global de tous les massifs baisse de 3 %.

    Le ski de fond est une activité nature, actuellement accessible au plus grand nombre de citoyens, même les moins "favorisés".

    hautes-alpesL'augmentation brutale envisagée est totalement inacceptable pour tous les pratiquants et aurait des conséquences inévitables sur l'activité économique de nos territoires (hébergeurs, restaurants, bars...) ; de plus, la fraude augmenterait sans aucun doute.

     Ensemble 05 s’oppose à cette décision et appelle les collectivités (communes et conseils départementaux) à prendre, D'URGENCE, une décision, comme le prévoit le code général des collectivités territoriales, qui rétablisse des tarifs qui favorisent la pratique du ski de fond pour tous.

    Gap le 26 avril 2015

    Contact presse : 0785577369

  • Ecouter François PERROUD conseillère municipale de GAP sur la RAM

    IMGP0006 00.JPGEmission ITINERAIRE du 22 avril 2015

    http://www.ram05.fr/podcastgen/?p=archive&cat=emission_itineraire

     
  • UFC Que choisir : Recyclons la politique de prévention et de tri !

    recyclage des déchets

    Alors que la facture des ménages relative aux déchets s’est envolée (+24 % de 2008 à 2012) pour atteindre 6,5 milliards d’euros, l’UFC-Que Choisir s’indigne du fait que cet effort financier ne soit pas récompensé puisque seuls 23% des déchets sont recyclés.

    Sur la base d’une étude exclusive, l’association pointe les profondes lacunes de l’organisation du tri et du recyclage des déchets en France, et, alors que le projet de loi Transition énergétique est toujours en discussion, en appelle à une régulation transparente et indépendante du secteur, et à l’adoption urgente d’une politique cohérente de prévention et d’information des consommateurs afin que moins de déchets soient produits et perdus, et que plus d’entre eux soient transformés.

    Responsabilité élargie du producteur (REP) : un principe pollueur-payeur à la benne

    Le principe pollueur-payeur peine à devenir une réalité : sur les emballages ou le verre, les Eco-organismes ne jouent pleinement leur rôle que pour, respectivement, 25% et 10% des collectivités. De même, Eco-Emballages et la filière des équipements électriques n’atteignent pas les objectifs qui leur ont été fixés. Notre étude démontre les principales causes de cet échec : d’abord, un problème de régulation des REP puisque pas moins de 5 organisations en plus de l’Etat prennent part à cette mission, la rendant illisible et inefficace. Parallèlement les sanctions sont au mieux ridicules(jusqu’à 30 000€ d’amende, soit 0,0055 % du chiffre d’affaires d’Eco-Emballages) au pire inapplicables (retrait de l’agrément, au prix d’une désorganisation complète de la filière que l’Etat ne peut pas risquer). Enfin, les contrôles des producteurs de déchets restent trop rares, ce qui encourage la fraude : 5 % à 10 % des tonnages mis sur le marché ne font l’objet d’aucune Eco-contribution.

    A quand un consommateur mieux averti pour des poubelles moins et mieux remplies ?

    Alors que réduire nos déchets est le meilleur moyen de limiter leur impact environnemental et économique, seul 1 € par an et par habitant est consacré à la prévention. Notre enquête sur la communication autour des déchets, menée dans 64 départements grâce à notre réseau environnement(1), montre que seulement 40% des personnes enquêtées ont fait l’objet d’un message de prévention. De plus, seuls 6% des 80 produits analysés par l’association(2) indiquent la part recyclable de l’emballage, ce qui n’aide pas le consommateur à faire des choix raisonnés au moment de l’achat.

    S’agissant du tri, non seulement, le consommateur est confronté à une myriade de logos tri ou verts source de confusion (au dire même d’Eco Emballages, 59% des Français pensent à tort que le « point vert » signifie recyclable) mais les pictogrammes sur les consignes de tri se font trop rares. Ainsi, pas moins de 40% des produits analysés par l’association n’ont aucun pictogramme sur les modalités pratiques de tri. Cette carence est d’autant plus problématique qu’une communication nationale sur la manière de trier est, aujourd’hui, rendue impossible par des modalités de collecte différenciées sur le terrain : 30 % des « poubelles jaunes » pour les emballages ne sont pas jaunes.

    Les propositions de l’UFC-Que-Choisir :

    - Créer une autorité administrative indépendante capable de contrôler et, le cas échéant, de sanctionner les acteurs des REP.

    - Centraliser au sein d’une même entité (par exemple l’ADEME) les moyens financiers et techniques nécessaires à la prévention et à la sensibilisation aux gestes de tri.

    - Mettre en place une signalétique obligatoire en deux composantes, permettant au consommateur d’identifier d’une part le niveau de recyclage, d’autre part les modalités de collecte du produit.
    - Supprimer les labels superflus et source de confusion pour le consommateur, comme par exemple le « point vert » sur les emballages.

    En savoir plus : l’étude et les propositions de l’UFC-Que Choisir sur la "Gestion des déchets : recyclons vite la politique de prévention !" (PDF-6445 Ko)