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Côte d'azur

Par rapport au mois de septembre 2009, le mois d'octobre fait apparaître une augmentation du nombre de demandeurs d'emploi, en Provence-Alpes-Côte d'Azur, inscrits à Pôle emploi en catégorie A (c'est-à-dire sans aucun emploi et "tenus de faire des actes positifs de recherche d'emploi").

Ainsi, pour cette catégorie A, le nombre de demandeurs d'emploi s'établit à 232 030 dans la région à fin octobre 2009, soit une augmentation de 0,8 % par rapport à fin septembre 2009 (contre une hausse de 2 % en France métropolitaine). Sur un an, il est en hausse de 21,6 %.

Cette hausse de 0,8 % concerne au mois d'octobre aussi bien les hommes que les femmes, ces dernières étant moins touchées sur l'ensemble de l'année. Par catégories d'âge, la hausse concerne d'abord les moins de 25 ans (+1 %) et les 50 ans et plus (+1,2 %).

Les Hautes-Alpes
s'en tirent mieux

Dans les départements, le nombre de demandeurs d'emploi varie plus ou moins en octobre 2009 par rapport au mois précédent. Il est notamment en recul de - 3 % dans les Hautes-Alpes, seul département de la Région à enregistrer une baisse, et en hausse de 0,6 % dans les Alpes-de-Haute-Provence.

Si l'on considère l'ensemble des demandeurs d'emploi relevant des catégories A, B, C (à savoir ceux qui sont sans emploi et ceux qui exercent une activité réduite courte ou longue), l'augmentation pour octobre est de 0,4 % pour la région.

Un chiffre qui est, en revanche, encore en baisse dans le département des Hautes-Alpes : le nombre de demandeurs d'emploi de ces catégories a chuté de 3,2 %.

Il est en hausse de 0,2 % dans les Alpes-de-Haute-Provence.

Ils étaient environ 190 hier devant l'Inspection académique. Les syndicats d'enseignants avaient décidé d'organiser cette manifestation en liaison avec le vote de la loi de finances qui prévoit 16 000 nouvelles suppressions de postes. Une annonce qui suscite leur colère et leur fait craindre des répercussions négatives sur leurs conditions d'enseignement.

Le cortège a été rejoint par des lycéens. Après avoir effectué un tour en ville, il a terminé son itinéraire devant les grilles de la préfecture.

"Nous avons 55 % de grévistes dans le primaire, estimait hier Geoffroy Chevalier, leader du SNUipp-FSU. C'est supérieur à ce que nous attendions et aux résultats nationaux". Des chiffres que l'Education nationale estime largement plus bas, autour de 20 %.

Discorde sur les nouveaux collèges

La mobilisation avait aussi pour thèmes les dotations en enseignants des nouveaux collèges de La Bâtie-Neuve et Tallard. "L'Inspection académique a largement sous-évalué les effectifs. Au lieu des 250 à 300 élèves annoncés, nous nous sommes retrouvés avec environ 350 élèves dans les deux collèges, dénonce Delphine Franceschetti, déléguée Snes-FSU et professeur à Tallard. Du coup, les classes sont dans la plupart des niveaux proches de 30 élèves. Nous réclamons un seuil de 24 élèves pour avoir des conditions satisfaisantes."

S'ensuivent d'autres problèmes selon la syndicaliste : des horaires minimums non respectés à la Bâtie-Neuve, des dotations en surveillants "très faibles"...

"C'est un peu caricatural, considère Pierre Barrière, l'inspecteur d'académie. Il y avait des familles qui hésitaient lorsque nous avons fait les prévisions au mois de juin et finalement, on a réussi à les convaincre d'inscrire leurs enfants. Nous avons eu aussi une arrivée d'élèves venant des établissements privés. Nous sommes victimes du succès de nos collèges et je trouve plutôt matière à m'en réjouir."

L'inspecteur considère également que l'ensemble de l'enseignement des matières obligatoires est dispensé, et que des options ont été mises en place. "Il ne faut pas dramatiser" indique-t-il.

De nouvelles actions sont cependant prévues par les enseignants à Tallard et La Bâtie-Neuve pour réclamer des moyens.

Hier était aussi marqué par une grève à la Poste. La quarantaine de postiers manifestants a rejoint les enseignants au rond-point du Cèdre.

Les syndicats CGT, Sud, CFDT, FO et CFTC continuent à s'opposer à la transformation de la Poste en société à actions.

La direction de la Poste a noté un taux de grévistes de 12,3 %.

Veynes

"Cheminots", c'est « un film documentaire de 80 minutes qui, sous forme d'un voyage cinématographique, interroge le travail et son sens, à l'heure où l'ouverture à la concurrence divise le réseau et les métiers, sépare les voyageurs de "ceux qui font le train" » résume Francisco Murillo, secrétaire général du syndicat CGT des cheminots de Veynes.
Ce film écrit et réalisé par Luc Joulé et Sébastien Jousse, à l'initiative du comité d'établissement des cheminots Provence-Alpes-Côte d'Azur, sera projeté ce mardi 24 novembre au cinéma les Variétés de Veynes à partir de 18 h30.

A noter que ce sera l'unique projection grand public organisée dans les Hautes-Alpes et que l'entrée est libre et ouverte à tous !

Paroles de cheminots

A travers une succession de portraits et de témoignages de cheminots de la région, retraités ou en activité, ou du cinéaste Ken Loach et du grand résistant Raymond Aubrac, « ce documentaire exprime leurs doutes et leurs espoirs et il pose de façon plus large la question du travail et de son sens » expliquent les réalisateurs de ce film.
Pour prolonger le débat avec la salle, une table ronde se tiendra à l'issue de la projection sur le thème "Les services publics aménagent le territoire".

Y participeront des élus locaux et régionaux et des représentants syndicaux.